#0006

39 1 0
                                    

Ce regard je ne l'oublierai jamais, on aurait dit un vautour attendant que sa proie meurt afin de pouvoir la dévorée.

- Bien! Comme vous le voyez, la dernière chaise est libre, votre camarade n'a pas été très obéissante et vous rejoindra donc plus tard. 

Je ne pouvais arrêter de fixer ses lèvres pulpeuses ainsi que ces dents blanches.

- C'est l'heure des explications! Je sais que vous vous demandez tous ce que vous faites ici et vous allez bientôt le savoir. Nous possédons plusieurs centres partout sur la terre dont celui-ci. Vous subirez ici ce qu'on appelle la phase 1. Elle consiste à vous conditionner afin que vous soyez apte aux autres phases. Vous en apprendrez plus sur celles-ci seulement si vous passez la première.

Qu'est ce qui se passe si on échoue, l'infirmière au sourire hypocrite nous butera? 

- La première est la plus dure, émotionnellement je veux dire. L'homme qui vous a accompagné ici sera votre référant, si vous avez une requête, c'est lui que vous devez allez trouvé. Vous devez vous demander pourquoi tout ça. Vous le saurez à la phase 2. Enfin... si vous arrivez jusque là.

S'en suivit ce qu'on pourrait appelé un rire diabolique. Ça aurait été parfait si sa toux ne s'était pas rajoutée à a fête. 

- Je commencerait par Lucy. Amenez-la dans mon bureau.

Deux hommes vinrent agripper ma chaise, ils me détachèrent et m'emmenèrent jusqu'a son prétendu bureau. Je n'avais pas pu apercevoir le visage des autres jeunes avec moi, mais par les bruits que j'entendais derrière moi, l'un était encore plus effrayé que je ne l'étais. Ses pleurs et ses cris se firent entendre jusqu'au bureau, bientôt stoppé nette par la porte qui se referma. La pièce était insonorisée.

- Bien, tu me sembles être la plus docile, et ainsi donc la plus intelligente. Ce mois -ci j'ai eu droit au rebelle, la traumatisée et la pleurnicharde. Heureusement que tu es là! 

Cette remarque me fit rire, elle n'était pas sérieuse?

- Nous allons te faire passer un examen, puis on te préparera avant une sorte d'entretien avec ton référant.  

Elle m'examina pendant 20 min et puis me fit passer des examens à l'aide d'une machine durant 25 min. Elle m'avait fait mettre une tenue d'hôpital et me demandait maintenant de m'habiller avec des vêtements qu'elle me donna. C'était un t-shirt de sport avec de longue manche collant au corps. Le pantalon pareil. On aurait dit une de ces tenues de sports qu'on trouvait un peu partout. Ça me rappelait la rue commerçante de ma ville et mon coeur se serra.

- Hey! Reviens à nous. Tu peux passer dans la pièce à côté. 

Une dame m'attendait. elle me fit s'assoir et me fit 2 tresse africaines bien serrées. 

- Tu peux suivre les 2 hommes qui t'ont conduit à Huǒlóng. Me dit-elle.

Ils me firent entré dans un grand bureau. Ces murs étaient, sur le fond entièrement rouge recouvert de dessein couleur or, au milieu se trouvait ce que je pense être une oeuvre d'art japonaise. Les murs latéral était quant à eux recouvert par une bibliothèque remplie de centaines de livres, certain dans des langues différentes. Les avait-il tous lu? Il devait être très intelligent. Son bureau se trouvait au centre de la pièce, il était fait d'un bois surement très cher, j'en ignore l'origine mais il était hypnotisant. 

Il était assis à son bureau, il ne me regarda pas mais me fit signe de m'assoir. 

- Lucy, c'est ça? On s'est rencontré tout à l'heure. Tu peux m'appeler Johnny. Désormais tu ne t'appelleras plus Lucy, on te trouvera un surnom plus tard. Ton vrai nom te sera révélé à la phase 2, lorsqu'on sera sur de pouvoir se fier à toi.

Il leva enfin les yeux sur moi, son sourire réapparut.

- Je peux te faire confiance n'est ce pas? Tu vas faire ce qu'on te demande? Car vois-tu on n'a pas la place ni le temps pour les fauteurs de troubles, ne l'oublie pas. Une erreur, et tu quitteras ce monde.

Il fit le signe dans pistolet avec ces doigts, le déposa sur sa tempe et fit semblant de tirer. Il me révéla ses dents en souriant, blanche et droite. J'en frissonna.

 Il se leva, contourna son bureau et se posa sur le bord de celui-ci. Juste en face de moi. Il posa sont "fusil" au creux de ma gorge. Je ne pouvais détacher mes yeux des siens. Mon pou s'accéléra, je ne sais pas ce qui m'arrive, serait-ce de la peur, ou bien... Il pris ma mâchoire de sa main et commença à examiner mon visage. Son regard me fascinait. Il descendit son visage vers moi et me chuchota au creux de mon oreille:

- Tu vas faire du très bon boulot, je n'en doute pas.


----  À suivre  ----

Wedding businessWhere stories live. Discover now