« Partie 26 • »

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Lundi, 9h38; Foyer des oubliés: 

Védastine est à sa place habituelle,  assise à la table en dessous de la fenêtre au soleil. Elle n'a sortie aucune de ses leçons et dépose son sac sur la table. Attendant patiemment l'arrivé de Dean, elle se couche sur son sac et observe la porte. 

A chaque ouverture elle espère de pied ferme que ce soit lui. Mais jamais, toujours un autre. Jusqu'au moment où elle en ferme les yeux, l'imaginant venir vers elle accompagné d'un romantisme à l'eau de rose. D'un sourire béa, elle entend de nouveau la porte s'ouvrir et rouvre les yeux avoir l'espoir d'entrevoir son regard chaleureux. 

Mais elle tombe de bas lorsqu'elle aperçoit en fait un groupe de fille avec qui l'amabilité n'est pas à son comble. Mais plutôt que de s'ignorer, les trois protagonistes semble préférer trouver l'animosité: 

- Toute seule? Comme c'est étrange. Pour une éclopée, tu t'en sors bien. *Fait l'une d'elles* 

Védastine: Sofia, Samanthéa et Cassandre. Rappelez-moi pourquoi on vous appel les "S au Cube"?! *Sarcastique* 

Sofia: Je préfère être la salope que la soumise, ma pauvre. *Se défend-t-elle* 

Védastine: C'est une façon de voir les choses. *Hausse les épaules en récupérant son sac* Sur ce, je vous laisse. Traîner avec vous va me valoir des surnoms que je n'envie pas. 

En se levant et contournant sa table, l'une d'elle la pousse contre le mûr, commentant ainsi: 

Cassandre: Ah, tu penses t'en sortir après nous avoir insulté?! *Se rapproche d'elle* 

Avant qu'elle ne se laisse faire, Védastine lève son doigt en direction du plafond, derrière elles. Dans l'angle, une petite caméra de sécurité a été installée depuis la mésaventure entre Sylène et Védastine contre Hugo et sa bande. Même si cela date, plus aucun élève se trouve en sécurité, mieux vaut désormais prévenir que guérir. 

Védastine: Il serait dommage d'être puni uniquement parce qu'on est conne, si? *Moqueuse* 

Samanthéa: A ce qu'on raconte, tu aurais rencontré le groupe LBR. Si c'est le cas, ça t'a rendu orgueilleuse! 

Védastine: Qu'y a-t-il de mal à cela?  Après tout, j'ai rencontré un groupe que vous rêvez de rencontrer! Il n'y a rien de plus jouissif que ça! 

Cassandre, d'un trait de jalousie, la plaque une nouvelle fois plus violemment contre le mûr. Mais Sofia lui agrippe le bras et la retourne, constatant une nouvelle fois la présence de la caméra de sécurité. 

D'une traite, elles disparaissent dans un élan d'injures. Ce qui rend l'arrogance de Védastine un poil plus nette. L'heure passe, Dean ne semble pas apparaître tandis que le cours de philosophie va commencer pour elle.

La jeune blondinette, les cheveux face au vent lorsqu'elle entre-ouvre la porte de la salle ainsi que ses yeux face au sol, se prend involontairement le torse d'un grand mais mince corbeau aux beaux yeux bleus. 

Sa guitare au dos et son casque sur le crâne, elle s'immobilise devant lui, fouillant le profond de son regard. Puis elle finit par rougir: 

Védastine: Pardon ! 

Dean: Ca ne fait rien, j'ai bien aimé. *Lui sourit*

Védastine: *Rouge pivoine et tousse exprès* Tu n'as plus cours?

Dean: Non, les terminal n'ont pas tant de cours que ça, je vais en profiter pour réviser un peu. J'en déduis que toi, tu as cours?

Védastine: Philo. *Sourit* Mais bon, je trouverai bien un moyen de te revoir pour te remercier! *Assure-t-elle d'une voix malicieuse* 

Dean: Hm. Que dirais-tu de m'accompagner au cinéma un de ces jours? 

Emballée par cette merveilleuse demande, mais fortement prise d'une rougeur honteuse , elle fait mine de cacher ses pommettes en y plaçant ses mains moites. Mais elle accepte d'une voix tremblante. Il lui sourit enfin, lui dépose son numéro de téléphone dans la poche arrière de son jean puis entre dans la salle d'étude. 

Védastine, satisfaite de cet instant, accourt jusqu'à sa salle de classe où elle y retrouve Sullyvan. 

Sullyvan: *S'installe à côté d'elle* Pourquoi t'es aussi rouge?! 

Védastine: Je t'expliquerai quand tu seras plus grand ! 

Sullyvan: *La pousse gentiment* Petite pucelle que tu es, tu en as tant à apprendre ~. *Chantonne* 

Védastine: Vas-y mais parle le plus fort, non? *Chuchote* 

Sullyvan: Si tu veux. *Hausse la voix* Pour une petite puc-

Védastine: *Met sa main devant la bouche* Connard! 

Suivie d'une tape amicale contre son épaule, les deux protagonistes suivent avec ferveur cette leçon de philosophie qui ne les passionne guère. 

Autre part, Amaury entre dans le salon de thé dans l'espoir d'y trouver du réconfort avec Sylène, qui n'est pas sensé avoir cours. Devant Oprah, il la questionne

Oprah: Désolée, mon lapin. Je ne l'ai pas vu de la matinée! Envois-lui un message, ça ira plus vite! 

Amaury: Ouais, tu as raison. Merci ! 

D'un remerciement rapide, il se munit de son portable puis tape son numéro de téléphone à vive allure. Attendant patiemment sa réponse, il s'installe en même temps de prendre une canette de soda  à la pomme. 

Lorsqu'elle répond enfin: 

Sylène: Prends-moi en une à la cerise!! *Crie dans le combiné, essoufflée* 

Amaury: *Regarde à travers la baie vitrée* Ah, je te vois! 

Il lui prend sa canette puis va s'installer à leur table habituel, apercevant la brunette accourir vers lui. 

Amaury: Pourquoi tu te presses? T'as bébé qui pleure? *Ricane* 

Sylène: Non. *Regard exaspéré* Mais bientôt. 

Amaury s'offusque en lâchant sa canette, heureusement encore fermée. Elle lui répond en riant de plus belles: 

Sylène: Détends-toi, idiot! Ma mère est enceinte depuis plus de quatre mois. 

Amaury: *exalté* Mais félicitation à elle! 

Sylène: Ouais, si on part du principe qu'avoir 16 ans d'écart avec sa petite soeur est agréable, ouais. 

Amaury: Une fille?! 

Sylène: Ouais! Heureusement! Un garçon ça m'aurait moins enchanté! Je dis pas que Ewenn est pénible, mais partager mes petites culottes avec lui me semble compliqué. 

Amaury: Dans le cas contraire, je m'inquiéterai ! 

Sylène: Tu serais surprit ! *Lui fait un clin d'oeil en lui tirant la langue* 

La serveuse leur amène un chocolat chaud, offert par la maison. Le mois de décembre arrive et la neige est au rendez-vous. 

L'occasion pour la jeune Védastine de prouver tout ce dont elle est capable en cette saison pour le gala de Noël de la patinoire. 

Sans transition, le mois de décembre angoisse également Amaury, qui doit enfin effectuer sa représentation au piano, lui qui a pu récupérer rapidement l'usage de sa main. La tension pour ce petit blondinet devient rude. 



Ami'T •Où les histoires vivent. Découvrez maintenant