« Partie 10 • »

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17h30; Chez Védastine:

Son frère, Gauthier, s'invite dans sa chambre dans l'espoir d'y trouver des réponses

Gauthier: Alors, tu as été chez ton psychologue?

Védastine: Yep.

Gauthier: Ca s'est bien passé? Toi qui désirais ne plus t'y rendre.

Védastine: Oui, mais je crois que j'ai changé d'avis. Je commence à y prendre goût, finalement.

Gauthier: Ah! C'est une excellente nouvelle! Tu sais, c'est pas parce que c'est l'avocat de papa qui a conseillé que tu y ailles, que c'est une mauvaise chose.

Védastine: Je ne veux pas en parler à mes amis, si c'est là où tu veux en venir.

Gauthier: Rien t'obliges à leur en parler, heureusement! Sois toi-même! C'est la clé de la réussite. De mon côtés, j'ai une bonne nouvelle.

Védastine: Ah! Quoi, quoi?!

Gauthier: Lauly et moi avons des places pour le concert de Little Big Rose, vendredi soir prochain. Tu veux venir?

Védastine: Ah! Ouais, génial ! Ca me ferait sortir! Avec maman, ça aurait été impossible!

Gauthier: Comme quoi il n'y a pas que des inconvénients!

Frère et soeur se mettent à rire aux éclats. Mieux vaut en rire qu'en pleurer, d'après leur père.

Même si Védastine prend les choses assez bien concernant le divorce de ses parents, les liens entre sa mère et elle ne font désormais qu'empirer et le fait d'en parler à un professionnel lui procure un sentiment de soulagement.

Au même moment, chez Sylène:

Sylène: Que fais-tu là, Sully?

Sullyvan: Je viens te voir car je te trouvais bizarre au téléphone.

Sylène: Un message aurait suffit, non?

Sullyvan: Non, parfois j'ai besoin de te voir en face à face.

Sylène: D'accord. Qu'y a-t-il?

Sullyvan: Ta voix me semblait méprisante à mon égard. Pourquoi?

Sylène: Pourquoi? Mec, que faisais-tu avec cette meuf?!

Sullyvan: Elle s'appelle Tess! *Lui rétorque-t-il méchamment*

Sylène: Ouais, bref, si tu veux. *Soupire longuement* D'où elle sort sérieux? Tu l'as connaît depuis deux, aller, trois jours si tu veux, et c'est déjà ta meilleure pote?!

Sullyvan: Pas une pote! Enfin, pas que! *Se défend-t-il*

Sylène: Pas que?! *Comprend* Mais tu es sérieux?! *Lui hurle dessus* DEUX JOURS, SULLYVAN!

Sullyvan: Et alors?! Je ne te comprends pas! En quoi ça te dérange! ?

Sylène: Amaury aurait eu besoin de toi !

Sullyvan: Amaury se planque lâchement dans sa chambre! Je ne peux rien faire, je peux pas le faire parler contre son grès! Tu as essayé, je le sais! As-tu réussit? Il semblerait que non ! Je n'ai rien à me reprocher!

Sylène: Oh, bah oui! A la place tu préfères faire mumuse avec une inconnue!

Sullyvan: C'est désormais une amie. Enfin, une copine!

Sylène: Ah, c'est officiel?!

Sullyvan: Ca va l'être.

Sylène: Mon pauvre, on t'as perdu!

Sullyvan: Oh, je ne crois pas. Elle est peut-être bien l'occasion de voir d'autre chose. Je n' m'excuserai pas de faire ce que je veux. Inutile de bavarder avec toi, je m'en vais.

Sans lui laisser un temps de rétorquassions, le corbeau s'évapore de sa vue en une fraction de seconde.

Sylène: *Murmure* Tu ne comprends donc pas... ?

Elle en devient rouge de colère, de jalousie et de haine, tout en laissant s'échapper quelques larmes de ses joues rosées.

18h30, chez une certaine adresse.

Une rouquine ouvre sa porte. A la vue de Sullyvan, elle le laisse entrer, enthousiaste. En fermant celle-ci, il la plaque contre le mûr puis l'accable de ses baisers d'une fougue extrême. Les deux amoureux continuent leur baiser tout le long du couloir puis atteignent enfin la chambre de la jeune fille.

Absolument seuls dans l'appartement, il la dépose sur son lit et continue de lui glisser ses lèvres tout au long de son cou. Sous une tentation énorme, ils prennent le temps de se dévêtir doucement et s'en suit un ébat sexuel tout à fait indescriptible.


Ami'T •Où les histoires vivent. Découvrez maintenant