« Partie 73 • »

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Devant la chambre de Védastine, ses deux amis se tournent autours, plus inquiet l'un que l'autre. Son père, Jean, arrive vers eux le sourire aux lèvres:

Jean: Merci de rester malgré tout près de Védastine alors que vous ne pouvez pas entrer. Mais il n'est pas nécessaire de rester. Les visites sont désormais terminées et évidemment vu ce qui s'est passé, elle ne pourra voir personne ces prochains jours.

Dean: On comprend... Vous pouvez lui dire de ne surtout pas hésiter à nous passer un coup de téléphone?

Jean: Bien sûr. Bonne journée les jeunes. 

Sylène: Merci, monsieur McHarder! 

Alors que nos deux protagonistes se dirigent vers la sortie, Dean se retourne une dernière fois vers le père de Védastine et rajoute

Dean: J'ignore si Védastine en aurait parlé, mais dans le doute... Dans la poubelle de sa chambre, vous y retrouverez deux lettres de menace qu'elle a reçu. Et je mettrai ma main à couper que c'est écrit de Taylor. Gardez les ...

Jean: Oui, c'est évident. Je les donnerai à l'enquêtrice. Je te remercie, Dean. 

D'un sourire satisfait, ils quittent l'établissement médical et rentrent chez eux après une accolade rassurée. 

Dans la chambre de la jeune concernée, elle reprend doucement son souffle en buvant de l'eau devant l'interne qui s'occupe d'elle. Celle-ci lui procurer des soins et des examens supplémentaires afin de prévenir tout autre débâcle. Malgré tout très souriante, Védastine se tourne vers son père et s'excuse platement

Jean: *Lui range ses affaires* Pour quelles raisons t'excuses-tu ? *S'étonne-t-il*

Védastine: J'attire encore des problèmes... *Fit-elle, peu fière*

Jean: Ce n'est pas toi le souci. Ou alors, le souci c'est l'amour. Mais j'imagine que ce n'est pas quelque chose que l'on peut contrôler? 

Védastine: *Sourit joyeusement* Non, pas celui là ...

Une fois que l'interne finit son dernier examen en retirant son stéthoscope de sa poitrine, il se tourne vers elle puis continu : 

- Pour le moment tout va bien. Je reviendrai avec le médecin titulaire afin de vérifier que ton rythme cardiaque suit bien la courbe et nous pourrons envisager de te retirer le cathéter qui maintient ton oxygène.

Védastine: Ah! Ouais, je veux bien. C'est pas pratique si je veux aller aux toilettes ...

- Je te l'accorde. *Esquisse un sourire* Mais tu en as encore besoin. Il ne devrait plus te rester beaucoup de temps parmi nous, ce serait dommage de retarder encore ta sortie

Védastine: Pour ça, aucun problème! Je dois faire ma représentation de patinage! 

L'interne se permet de regarder son père avec délicatesse et en rangeant son sourire. Védastine fronce les sourcils et remarque son père regarder par delà la fenêtre. Elle comprend. Elle comprend bien parfaitement que sa fin d'année au patin est désormais compromise. La jeune demoiselle s'en mord les lèvres en laissant l'interne quitter sa chambre. 

Elle poursuit néanmoins: 

Védastine: Dois-je comprendre que je n'ai plus le droit de faire du patinage artistique...? *Se retient-elle de pleurer*

Jean: Disons que pour ces prochaines semaines, tu peux malheureusement faire une croix dessus.. 

Védastine: *Soupire* Je sais pas pourquoi, mais je m'y attendais un peu... 

Alors qu'elle se décale sur le côtés en direction de la fenêtre auquel elle y plonge un regard rempli de sanglot, son père en profite pour récupérer les fameuses lettres de menace dans sa poubelle, ce à quoi sa fille ne relève aucunement l'acte, puis il s'en va en lui souhaitant une bonne nuit. 

Ami'T •Où les histoires vivent. Découvrez maintenant