Te souviens-tu ?

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Mille vues sur ce receuil de nouvelles ? Je n'en reviens pas ! Merci énormément à vous qui commentaient, votaient, et lisaient ! Ça me fait extrêmement plaisir !

Te souviens-tu de ce temps où innocents nous jouions dans les bois armés de nos épées ?
Nous nous battions pour savoir qui prendrait le rôle du chevalier et celui de la princesse en détresse. En effet je refusais de jouer cette dernière, car les filles, les femmes d’aujourd’hui n’ont pas besoin d’un homme qui viennent les sauver. Finalement nous nous sommes imaginés être des pirates, voguant sur les mers de notre imagination. Moi et toi… À la découverte de nouvelles terres, de nouveaux horizons…
Comme j’aimais cette époque où nous nous fichions du monde extérieur.
Mais il faut grandir… Cependant tu n’as rien perdu de ton âme d’enfant…
Te rappelles-tu ce jour où voulant cuisiner des gâteaux nous nous sommes retrouvés à nettoyer la cuisine ? Quel de vouloir casser deux oeufs l’un contre l'autre aussi… Pour ta gouverne sache que tu as tout de même lancé l’offensive avant moi… Résultat: De la farine plein nos cheveux.
Un bref moment d’oubli dans ce monde de grands… Comme j’appréciais ça…
Tu dois te remémorer nos dîner ensembles ? Parlant alors politiques et économie.
Quel rabats-joie nous faisions. Pourquoi ne pas se lever ? Changer de sujet ? Où tout laisser tomber ?
Nous devenions adultes.
Ce jour de Mai te revient t-il en mémoire ?
Il pleuvait des trombes, nous courions dans les rues de Strasbourg, nos chaussures martelant les pavés, aspergeant nos chevilles d’eau. Nous ne détenions pas de parapluie. Tu l'avais oublié. Finalement, nous sommes abrité dans un petit café. Trempées. Je te regardais, essoufflé par notre course. Tes yeux rieurs me fixaient tandis que j’entendais d’ici ton souffle saccadé.
Et là j’ai compris.
Je t’aimais.
Je voulais le crier sous les toits, te révéler à quel point  tu possédais une place importante dans mon coeur.
Je t’aimais.
Ce matin là, tôt très tôt tu sais ? Je me suis levée, impatiente de te l’avouer, le coeur battant, serré par l’angoisse. Mais il fallait que je le fasse. Pour moi, pour toi. Et quand enfin, je suis parvenue sur le pas de ta porte…
Je rêvais d’un futur heureux.
Pardonne mon erreur mon amour.
Je t’aime, pour toujours et à jamais.

12 / 11 / 17

Sous les nuages du ciel bleu...Hikayelerin yaşadığı yer. Şimdi keşfedin