Chapitre 43 : Dernière soirée.

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Chapitre 43 : Dernière soirée.

*Mardi 17 mars - 19h00*

Une fois que Baptiste avait reçu son cadeau, nous avions pris la route pour le restaurant non sans avoir prévenu son père que notre vol avait été avancé au lendemain. Il avait bien pris l'annonce et Baptiste, d'un air désespéré, m'avait dit après que son père était de plus en plus distant; étant constamment au travail, Jean semblait avoir oublié qu'il avait un fils. Quoi qu'il en soit, nous avions décidé que cette soirée nous appartenait! Il était donc hors de questions que nous pensions à nos problèmes et, afin d'oublier ceux-ci, nous avions en chemin commencé notre programme pour la semaine qui arrivait. Cinéma, voir ses anciens amis ... Le programme s'annonçait agréable! Sur la route, nous fîmes plusieurs arrêts pour contempler le paysage, prendre quelques photos tout les deux; pour résumer, je dirais qu'on faisait les amoureux en balade!

Une fois au restaurant, le repas se passa parfaitement bien. Baptiste avait fait preuve d'une romance qui m'étonnait tant les lieux étaient luxueux!

- Tu sais que tu en fais toujours trop? dis-je, tandis que le serveur débarrassait nos plats.

- Je n'en ferai jamais assez te concernant mon amour s'exclama-t'il, les yeux éclairés d'une lueur de bonheur qui faisait la beauté de son regard.

- J'ai eu tellement de chance en te rencontrant, c'est tout ce qui me suffit tu sais... lui répondis-je, les larmes aux yeux. Je n'aurai jamais cru pouvoir vivre une histoire aussi belle, ajoutais-je en chuchotant.

- J'ai tout entendu dit-il en riant, tout en me faisant un clin d'oeil.

- Mais ce n'est pas drôle! ripostais-je en riant malgré moi.

- Je sais bien ma chérie, je te taquine. Tu sais moi non plus je ne pensais pas vivre une histoire si belle. Chaque jours, je regarde la photo près de mon lit et je souris parce que je sais que je fais le bonheur de quelqu'un dans ce monde. Le bonheur de quelqu'un que j'aime et c'est ce qui compte le plus pour moi.

Suite à sa petite déclaration, nous nous observâmes avec tout les deux un sourire aux lèvres. Je serais incapable de dire pendant combien de temps, ses yeux étant tellement profonds, dès que je commence à m'y enfoncer l''horloge ne tourne plus et le monde autour de moi disparait.

Le serveur, qui réapparut soudainement, nous proposa de prendre un dessert. Le repas ayant déjà était consistant, nous le remerciâmes mais refusâmes et finalement nous quittâmes le restaurant une fois que la note fut payée (j'insista pour payer la moitié, c'était tout de même la moindre des choses).

Notre soirée se poursuivit le long de la balade ayant vu sur la statue de la liberté, même si nous y étions déjà allé le paysage était magnifique et le but était de faire une petite balade qui nous donnerai une belle dernière image de cette ville avant notre départ.

Quand la fraicheur de la nuit nous surpris, toujours flânant près de l'east river, nous rentrâmes. Une fois que nous nous retrouvâmes dans la chaleur de l'appartement, c'est à dire peu avant minuit, nous dûmes faire nos valises pour le lendemain. Ayant été pris de court par le temps, nous ne les avions pas encore préparé et finalement vers deux heures du matin tout était dans le couloir. Jean rentra alors que nous venions de finir de boucler nos bagages, ce qui ne nous étonna pas puisque nous avions remarqué qu'il était absent en rentrant. Ces yeux tirés montrèrent son épuisement mais surtout, une forte odeur d'alcool émanait de lui venant chatouiller nos narines. Baptiste sembla le remarquer puisqu'il s'approcha de son père et lui demanda comment il allait, surement pour avoir une idée de l'odeur de son haleine et confirmer nos doutes silencieux. Nous eûmes pour réponse un marmonnement incompréhensible, sans un mot de plus Baptiste le conduisit jusque sa chambre pour le coucher je suppose, ce n'était visiblement pas la première fois qu'il revenait dans cet état... Quelques minutes il me rejoignit dans notre chambre et m'expliqua:

- Je l'ai couché, je commence à avoir l'habitude de le voir revenir dans cet état. J'espère qu'il prendra ses responsabilités quand je serais absent sinon j'ai de quoi m'inquiéter, mais ce ne sera pas lui qui m'empêchera d'aller en France.

Un léger sourire triste et un regard compatissant fut la seule réponse que je trouva à lui donner, ne sachant que faire dans une telle situation. Il me rassura et nous nous couchâmes pour quelques heures de sommeil bien méritées avant notre départ à sept heures demain...

*note auteur

Je suis super contente j'ai réussi à l'écrire avant la rentrée !! :D

Je vous remercie infiniment pour les plus de 6 700 lectures !!!! Je viens de les voir c'est juste énorme!! MERCI BEAUCOUP !!!! Je me répète surement mais sans votre soutien je pense que j'en serais pas là aujourd'hui!

J'espère que ce chapitre vous plait, ça faisait une éternité que je n'en avais pas écrit!

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