Chapitre 23: Décision de bonheur et de liberté!

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Chapitre 23: Décision de bonheur et de liberté! 

*mercredi 3 février à l'hôpital *

PDV Amy 

Ma mère venait de me délivrer toutes mes origines. J'étais émue et sans mots. Mais une question me brulait la langue ...  

Moi: Eum ... J'ai une question ... Es que tu pensais que tu allais me revoir un jour ? 

Elle était plutôt étonnée par ma question, elle bredouilla: 

- J'ai espéré te revoir un jour; je me suis toujours demandé ce que tu devenais comment tu grandissais et évoluais. Et maintenant je te vois, là tu es en face de moi et je suis fière de toi. Tu es parfaite, tu as eu une éducation que je ne pouvais t'offrir. *elle avait les larmes aux yeux* Je t'aime. 

C'était moi qui était étonnée maintenant. Ce discours venait du coeur, c'était certain; j'étais émue. Quelques larmes coulèrent sur mes joues, je les essuya d'un revers de main. Une chose m'était venue en tête pendant le discours de ma mère, j'avais assez pleuré il fallait maintenant que je prenne ma vie en mains, que je grandisse, que je trouve le bonheur. Je me faisais la promesse, en ce mercredi trois février à 21h10 de ne plus pleurer ou du moins d'essayer. Un sourire illumina mon visage, ma mère me regarda bizarrement mais ma bonnne humeure était contagieuse car elle souria à son tour. Je pris vivement la parole, je m'étonna moi même de ma voie : il y avait du bonheur, un bonheur que j'avais perdu depuis trop longtemps maintenant et que je devais de retrouver, de remettre dans ma vie: 

- Maman, je t'aime. Tu ne peux pas savoir à quel point je suis touchée et émue par tout ce que tu as fais pour mon bien; tu es celle qui m'a donné la vie, celle qui m'a fait venir sur cette Terre et je t'en serais éternellement reconnaissante. Je ne t'en veux pas, j'en serais de toutes façons incapable parce que tu m'as donné le cadeau le plus cher au monde, tu m'as offert la vie. Je suis désolée mais il faut vraiment que j'aille quelque part là, reposes toi bien et ... à demain!! 

Je déposa à la volée un bisous sur sa joue et en un coup de vent, je me retrouva à l'extérieur. L'air était frais et il restait des restes de tas de neige sur le parking; je pris la direction de la maison qui n'était qu'a dix petites minutes à pieds. Arrivée là bas, j'enfila un jogging et mes baskets, pris mon MP3 et mes clés et ressortie aussi vite dehors.  

Je me mis à courir ... pour aller où? dans quel but? Je ne sais pas. J'éprouvais le besoin de me sentir libre comme l'air, j'avais besoin de ressentir un sentiment de légèreté, comme si rien ne pouvait m'atteindre. Et dire qu'avant mon entrée au lycée, je faisais parti de l'équipe d'athlétisme; j'avais arrêté car je me sentais seule, personne ne vennait me supporter. Je décida aussi vite de me réinscrire dans l'équipe. J'éprouvais un tel bonheur à chaque foulée de plus. Bientôt, c'était comme si je ne touchais plus le sol, je volais, j'était légère, j'étais libre de chacun de mes mouvements, j'étais maitre de mon corps. Ça faisait tellement longtemps que je n'avais pas senti ça ...  

Finalement, je me retrouva devant chez Baptiste après une vingtaine de minutes de courses. Je décida de sonner, ce fut Baptiste qui ouvrit la porte et il me dévisagea de la tête aux pieds. Je lui demanda: 

- Ça te dit un petit jogging du soir? 

Il hocha la tête, toujours sans mots et disparu pour revenir cinq minutes plus tard en tenue, MP3 en main. Il mit ses écouteurs et on parti vers les lumières de la ville. On passa près du supermarché qui fermait ses portes, puis on longea l'hôpital et on arriva dans le parc. Après quelques minutes j'aperçus au loin une silhouette assise sur un banc qui me donnait une impression de déjà vu; en quelques foulées on fut à la hauteur de la personne et je fus plus que surprise de voir Alicia, en tenue de jogging. Je m'arrêta net et Bapt' fit de même; elle dut se sentir observée car elle releva le regard qui était fixé sur ses baskets. Son visage était baigné de larmes mais un sourire qui dévoila toute ses dents parfaitement alignée éclaira son expression lorsqu'elle me vit. Je m'approcha et pris la parole: 

- Salut Alicia, je ne sais pas quelle est la raison de tes pleurs et je suis désolée, mais si tu veux tu peux te joindre à nous pour un jogging complétement fou à durée indeterminée qui te changeracomplètement les idées et on parlera de ce qui te tracasse après ... Ça te vas? 

Son regard passa de moi à Baptiste, je lui souris en guise d'encouragement et pour finir elle se leva, essuya ses larmes et hocha la tête. Décidement, encore une qui était sans mots face à mon changememnt de comportement! On marcha quelques minutes puis repartîmes dans notre course folle, tous les trois. Je me sentais entourée de personnes à qui je faisais confiance, des personnes qui n'allaient pas me laisser tomber ... Des personnes que j'aimais!

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Seule: pour toujours?!Where stories live. Discover now