Seule: pour toujours?!

Chapitre 34: Ne me dites pas que c'est vrai.

* à lire pendant la lecture en multimédia : "All I Ever Wanted" de John Tyree *

Chapitre 34: Ne me dites pas que c'est vrai.

PDV Amy

*Samedi 19 février - 14 heures*

Il était quatorze heures et comme mercredi à la même heure, j'attendais l'appel Skype de Baptiste. Ah mon amour, son absence m'avait complètement anéantie hier, j'étais encore sous le choc ... moi qui pensais pouvoir me débrouiller seule pendant un mois, en une seule journée j'avais réussi à m'en montrer le contraire. Mercredi j'avais fais exprès de ne pas lui en parler mais là je savais que le sujet aller être incontournable vu la tête que j'arborais. La sonnerie de l'appel skype me sortit de mes pensées, je me tourna vers l'écran et le spectacle que je vis me changea complètement les idées: j'avais devant moi un Baptiste encore dans son lit avec les cheveux tout ébouriffés et un grand sourire éclairant sa tête encore complètement dans les plumes. Je sourie, on passa une petite minute à se regarder, il me manquait tellement! Finalement il rompit le silence et dit:

- Hello ma puce :)

- Heeyyy mon amouuur :)

- Si tu savais à quel point ça fait du bien de te voir

- Pareiillll répondis-je, un grand sourire aux lèvres

- Alors, comment ça va? continua-t-il

Immédiatement mon visage s'assombrit, j'avais beau lutter, les larmes me vinrent directement aux yeux, je baissa immédiatement la tête tout en espérant qu'il ne les ai pas vu, ces petites perles d'eaux salées qui me hantaient depuis son départ... À mon grand désespoir, il les remarqua et dit:

- Qu'est qu'il s'est passé ma chérie?

- ...

- S'il te plait regarde moi

Je leva la tête et mon regard se figea dans le sien qui arborait une lueur d'inquiètude tandis que mes joues commençaient à se baigner de larmes ... Argh la subtilité était à revoir.

- Tu sais que tu peux tout me dire ma puce

- Ce-c'est mon-on père dis-je en hoquetant

Directement, je lus de l'incompréhension dans ses yeux. Qu'est que j'avais dis avant? Le sujet incontournable était définitivement inévitable... Je lui expliqua alors tout le plan que j'avais construis pour retrouver mon père ainsi que la conversation que j'avais eu avec Marie.

- Ce qui me fait le plus mal c'est pas qu'il soit parti avant ma naissance, ce qui me fait le plus mal c'est que mes supposés grands parents ne savent même pas que j'existe. Ni du côté de ma mère ni du côté de mon père... terminais-je alors que les larmes continuaient leurs chemins le long de mes joues.

Il réfléchit quelques secondes puis dit:

- Pourquoi tu ne m'en as pas parlé mercredi ma puce?

- Je voulais me montrer que j'étais capable de vivre sa toute seule mais hier j'ai bien vite compris que c'était pas possible...

- Je voudrais tellement être à côté de toi la maintenant pour pouvoir te serrer dans mes bras et t'embrasser.

- Moi aussi, plus que 23 jours. Je t'aime

- Moi aussi je t'aime. Chaque jours la distance m'anéantis un peu plus...

- Je sais, moi aussi. Je pensais aller voir Quentin au cimetière aujourd'hui, la dernière fois j'avais pas été super donc je vais m'excuser et puis le "voir" me fera peut être avancer...