Seule: pour toujours?!

Chapitre 26: 'Faut qu'on parle.'

*à lire avec vidéo en multimédia "Words as weapons" de Birdy*

Chapitre 26: 'Faut qu'on parle.'

  *éllipse de 4 jours - Lundi 8 février*  

Il était actuellement vingt et une heure, Baptiste m'attendait; en fait je venais juste de finir mon entrainement qui avait duré (juste) une heure de plus car les premières compétition arrivés dans deux jours, c'est à dire le dix février, c'est à dire le jour de mon anniversaire. À vrai dire, je n'en avais parlé à personne: j'étais concentrée sur les entrainements et je ne voulais pas perdre mon temps à organiser je-ne-sais-quoi avec je-ne-sais-qui et je-ne-sais-où; de toutes façons je ne l'avais jamais fêté. Bref, passons, mon amoureux était donc déjà assé par les vestiaires pour prendre mon sac, ce qui m'intrigua car d'habitude je prenais ma douche dans les vestiaires; j'approcha, il avait des énormes, mais alors des ÉNORMES cernes aux yeux qui était rouges ... ça sentait les ennuis à plein nez, ce qui m'enleva aussitôt le sourire que j'avais aux lèvres.

Quand je fus à sa hauteur , je l'embrassa directement sans rien dire en espérant très fort que rien ne s'était passé de grave, il souria tristement et au bout de quelques secondes qui me semblèrent des heures, il planta enfin ses yeux dans les miens. Je l'interrogea du regard, il me regarda et sortit la phrase qui est pleine de sous entendu: "Faut qu'on parle"

Aïe... aïe aïe aïe ... Il continua: "Tu peux dormir chez moi?"

J'hocha la tête, ouuuf il m'invitait chez lui, ça ne devait pas être tout ce que je m'étais imaginée. Le trajet se fit en silence, je n'osais pas le regarder; c'était, je pense, réciproque. On arriva finalement chez lui, toujours en silence on monta dans sa chambre et je m'assis sur son lit et dit: "alors?"

Il inspira un bout coup et se lança: "Ne t'inquiètes pas je te largue pas et je t'aime à un point que tu ne peux t'imaginer. J'ai juste un ... problème ... Mon.. mon père v-va être muté à Ne-new York" et il éclata en sanglots, là, devant moi.

Je resta muette et immobile; une... puis deux... puis trois... puis une vague... puis un torrent de larmes baignèrent mon visage. Je ne pouvais pas y croire.

Mon amour, mon coeur allait partir.

De l'autre côté de l'océan.

Loin. Je réussis à demander:

"Tu pars quand?" il répondit "Dans trois jours."

Je réalisa que c'était le lendemain de mon anniversaire, mais il ne le savait pas de toutes façons. Il vont s'assoir à côté de moi, me prit la main et la serra et dit:

"J'ai calculé, ça fait 5 571 km. Es tu prête à vaincre ces 5 571 km mon coeur? Car si tu ne l'es pas, je préfère tout arrêter tout de suite au lieu de te faire souf-"

Je le coupa par un long baiser dans lequel je mis tout mon amour, toute ma confiance et toute ma sincérité, nous dûmes le rompre à contre coeur, je murmura à son oreille: 

"Je suis prête à tout pour toi, je t'aime. 5 571 km c'est dix fois moins le poids de mon amour et de ma confiance en toi. Alors ses 5 571 km, on va les battre à deux, unis plus que jamais pour montrer plus que jamais à tout le monde que l'on s'aime et que notre amour n'a pas de limite ... d'accord?" 

Il me surpris en tournant la tête et en déposant délicatement ses lèvres sur les miennes. 

Pendant toute la soirée, on essaya d'éviter le sujet à tout prit; je lui raconta mon entrainement, il me raconta sa journée. Plus tard dans la soirée, son père rentra; tandis que je l'accueilla aimablement, je vis que les yeux de Baptiste se remplirent de haine, d'ailleurs il monta directement dans sa chambre. Perdue par sa réaction et le mode 'jem'enfoucomplètement' de son père, je laissa échapper une larme. Elle paraissait petite comme ça, mais au fond elle était grande. Remplie de tout les sentiments et de toutes les émotions qui m'étaient passé par la tête juste en une seconde. 

Je pris rapidement congé et monta retrouver Baptiste qui était allongé, en larmes, sur son lit. Je préféra rester muette, m'approcha et m'allongea à ses côtés. Il passa sa main autour de mes hanches, nous restâmes dans cette position le reste de la soirée et nous endormîmes dans cette même position. Nos têtes étaient remplies de questions, de doutes, de sentiments. Les quatre prochains jours s'annonçaient difficile ... Ainsi que les prochains mois ...    

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