Chapitre 38

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P.D.V J u n g k o o k (Finally!)
Je traverse de rues en rues, cherchant ma dose que je nécessite d'avoir maintenant. Les lieux sont vides et pourtant les voix se réfléchissent en écho dans mon crâne.
Je repense à mon petit ami, une lueur de tristesse arrachant mon coeur, qui se brise. Je lui fais mal, sans même pouvoir lui donner le réconfort mérité. Je me déteste d'être aussi égoïste, à présent. Finalement, j'arrive dans une ruelle encore plus noires que les autres, l'odeur alcoolisée, les mégots et les bouteilles entassés me prouvent que là est le bon endroit. J'avance vers une silhouette, la capuche sur la tête, un pied appuyé contre le mur, l'autre le tenant en équilibre, ce qui semble ne pas marcher, à l'évidence. Il titube, alors qu'il penche le goulot de la bouteille sur ses lèvres faiblement éclairées par la lumière.
Je me poste devant lui.
«Qu'est ce que tu veux ?»
«Tu.. As quoi ?»
Il m'énumère ainsi des noms de drogues.
«Ecstasy, méthamphétamine, cannabis, weed. J'ai pas plus pour le moment.»
Je lui cite se que je veux, lui donnant d'une main tremblante l'argent.
Je range le tout dans ma poche, et repars chez moi. Je sais que ce n'est guère une bonne idée, mais qu'est ce que j'y peux ? J'ai du mal à me l'avouer, mais je suis accro.
Je détourne la rue, pour me trouver en face d'un magasin dans lequel je pénètre, frigorifié, je glisse mes mains entre plusieurs bouteilles d'alcools, regardant le degré. J'en prend deux seulement, paie, et pars.
Je gravis les marches tourbillonnantes de mon appartement, me déchaussant une fois à l'intérieur de celui ci.
Je referme discrètement la porte. Assis au bord du balcon, j'ai l'impression que la rue omni éclairée par les lampadaires clignotant ne ressemble qu'aux abysses. Je ne ressens même plus la brûlure constante de la cigarette, avec l'alcool brûlant. Une odeur acre forme mon haleine, et lorsque je souffle dans les environs, un joli brouillard grisâtre se dessine, se dévoile, se dissout, jusqu'à s'éteindre, comme ma vie ne tardera certainement par à le faire. Je souffle bruyamment dans ce qui me semble être un endroit infiniment vaste, trop vaste, cela me donne une migraine. Je retire sur ma cigarette aromatisée, et laisse les picotements et l'odeur indescriptible sortir délibérément de ma bouche. Je me rappelle lorsque j'étais parti, sans vraiment l'être, lorsque j'ai laissée TaeHyung seul, plus convenablement. Quand j'ai laissée ses tourments le faire succomber à la tristesse, puis son miracle. J'étais heureux, mais il manquait quelque chose, Jimin. Mon ami, fidèle, adorable, que dis-je encore une fois. Je me déprime de l'avoir laissé faire une chose pareille. De s'être conduit à une mort certaine. Et si, j'aurais été là, que se serait-il passé ? Serait-il vivant ? Puis... Si je n'avais pas agit de la sorte juste pour mon désir charnel, comment se serait retournée les choses ?
J'éteins mon cylindre, me relève non sans mal. Je titube, faillant à tomber. Je ricane, et mon rire se propage en écho, me faisant froid dans le dos.
Je me rend compte seulement maintenant que j'ai besoin d'aide, de réconfort, et que cela, je ne peux le trouver auprès de drogue.
Je m'allonge aux côtés de Tae, qui dort paisiblement dans les bras de Morphée. Je le secoue un peu, mes larmes commençant à dévaler mes joues pourpres.
«Tae..Je suis désolé, j'ai besoin de ton aide...De toi..»
Il se retourne, les yeux encore embués par le sommeil qui l'entraînait dans les bas fonds de sa pensée. Une fois, approximativement réveillé, ses yeux s'écarquillent, il se met à paniqué, presque.
Il bégaie.
«Jung...Jungkook tu es là ? Tu es revenu ?! Tu..es défoncé encore..»
Il souffle péniblement, se retourne pour se mettre dos à moi. Je renifle douloureusement.
«J'ai...Je veux arrêter tout ça.. Mais j'ai besoin de toi.»
Il soupire.
«Jungkook, écoute, si tu veux vraiment arrêter alors tu aurais déjà arrêté merde !»
Il se retourne, me donnant un coup sur ma joue boursouflée.
«Je..suis désolé, je n'y arrive pas...»
Ma voix ne semble qu'être un murmure.
Puis il me regarde encore une fois, sondant mes pupilles atrocement dilatées, mes yeux rouges, injectés de sang, ma peau livide, mes lèvres craquelées.
«D'accord, mais tu ne dois pas replonger.»
Je le remercie, et le prend dans mes bras, une étreinte, une vraie qui me provoque des frissons jusqu'à mon coeur, qui se met lui-même à tambouriner dans ma poitrine, ma cage thoracique semble trembler, mais ce n'est qu'une impression causée par les substances illicites que mon corps a ingéré. Je tremble. Je dépose ma main délicatement dans sa nuque, me recule, avoir mon visage près du sien, lui murmurant un doux ‘Je t'aime‘ au creux de l'oreille, avant de déposer mes lèvres contre les siennes. Le baiser me provoque une vague, une onde de chaleur dans mon bas ventre, je me met à rougir alors que lui se recule. Il m'interroge du regard, me posant mille et une questions à mon égard, alors que je dévie mon regard sur les couvertures bordeaux.
Je frotte mes cuisses l'une à l'autre, essayant de cacher mon excitation naissante aux creux de mes deux jambes.
Il pose un doigt sur ma cuisse, le remontant, je gémis sans le vouloir, il s'approche de mon oreille.
«Ça n'a pas que des mauvais côtés.» me dit-il d'une voix sensuelle avant de continuer.
«Je ne sais pas si tu le mérites vraiment.»
Il pose ses lèvres contre mon cou, déposant des baisers papillons avant de suçoter ma peau blanchâtre. Il lèche ensuite sa morsure, et parait fier de son chef d'oeuvre, puisqu'il ricane.
Il remonte sa main sur mon bas ventre alors que je suis prit de spasmes.
Il glisse ses fins doigts sous mon caleçon, caressant du bouts des doigts mon membre déjà dur. Il sourit dans mon cou, avant de me prendre en main.
«Le mérite-tu vraiment ?»
M'interroge-t-il, un sourire taquin ornant ses lèvres.

Next chapter, lemon or not lemon that is the question.
C'est de la merde, désolée.
Je vais pas très bien en ce moment, pardonnez moi.

Sex SlaveOn viuen les histories. Descobreix ara