Chapitre 14

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P.D.V J u n g k o o k
Après ces événements, j'avais décidé de passer du bon temps avec quelques personnes que je connaissais. Tout ce que je voulais c'était oublier ne serait-ce que quelques heures tout ce bordel. Je voudrais l'oublier, mais j'ai aussi envie d'être l'antidote de ses maux, pouvoir le soigner malgré son refus, je veux l'aider à aller mieux.
Donc je me retrouvais à finir les verres et les fonds de bouteilles de mes camarades, je sentais mes idées devenir embrouillées, mon sang s'alcooliser. Les bouteilles submergeaient la table, le flux d'alcool emplissait l'air environnant le bar, les fumeurs sortiraient tirer leurs lattes ou fumer leurs joints, les prostituées rodaient de table en table jusqu'au détenteur de ce qu'elles voulaient : l'argent. Leurs maquillages excessifs, leurs courbes trop mises en valeur, leurs cheveux flottant sur leurs poitrines trop voluptueuses qui sortaient de leurs décolletés. Malgré la forte dose de liquide alcoolisé que j'avais ingurgité, mes pensées revenaient incessamment à la même personnalité. Pourquoi y'a-t-il fallu que tout cela débute ? Sans qu'il n'y est de fin a prévoir.
Je me demandais ce qu'il faisait alors que j'enchainais les verres comme un alcoolique trop addicte qui venait de revenir de sevrage.
Ma vue se floutait automatiquement après m'être levé. Je voulais mettre les choses au clair. L'alcool révèle des vérités. Je marchais, du moins je titubais entre les petites ruelles sombres, à l'orientation mauvaise, je me perdais ridiculement. Une fois revenu sur mes pas, je trouvais le chemin idéal, le plus court, et par delà une ruelle que la plupart des gens ne connaissent pas. La seule source de lumière revenait d'un lampadaire clignotant, mon ombre se dessinait au sol, j'éprouvais une haine venue de nulle part pour ce spectre noirâtre peint sur le sol de béton peu éclairé.
Ma route s'arrêtait sur le bâtiment où seulement quelques lumières étaient encore allumées, dont celle de la personne voulu.
Je devais certainement sentir l'alcool à plein nez pour que les seuls personnes osant sortir me dévisage comme ils le faisaient. Mes jambes tremblaient, comme si d'un instant à l'autre mon corps allait s'abattre au sol, mais je ne laisserais pas ce liquide me ternir.
Je gravissais les marches d'un lenteur insoutenable, plus j'avançais plus j'avais cette étrange impression que les murs et le plafond se resserrait et qu'il allait m'écraser. Je serrais fortement mes mains sur les bords de ma veste en soie.
Je toquais sur le pan de bois, attendant une réponse, mais la porte s'ouvrit avant que je ne change d'idée et finisse par partir.
«Jun-Jungkook ? Qu'est ce que tu fais là ?» Son ton froid me glaçait irrémédiablement le sang.
«Je t'aime TaeHyung.»
Je m'approchais de lui, qui affichait un visage au comble de l'énervement.
«Arrête en plus t'es totalement saoul.»
«Oui, peut être que j'ai bu, mais je te promet que je suis amoureux de toi, et que j'ai conscience de mes paroles, je suis lâche TaeHyung et je le sais, mais je veux pouvoir t'aimer en me fichant du reste.»
Il semblait inquiet, et à la fois triste. Un mouvement dans la cage de l'appartement me fit marcher dans son lieu de vie, entrant dans la chambre, je découvris avec stupeur et horreur, une jeune femme couverte par un drap qui ne cachait pas ses seins effroyablement gros. Je balançais ;
«Il est bon au lit hein ? Sauf que toi tu vas dégager salope. Il doit te payer combien ?»
«Je...Il doit pas me payer, je... j'aime TaeHyung.»
«Sauf que toi tu n'étais autre que son coup d'un soir pour pouvoir m'oublier, désolée mais TaeHyung n'est ni hétéro ni amoureux d'une salope comme toi.»
Mes paroles bousculaient le silence qui s'était introduit auparavant. TaeHyung à l'embrasure de la porte baissait les yeux devant elle et moi. Pathétique.
«Tu peux partir, on reparlera.»
«Tu crois peut être que je te laisserais parler à une fille de son espèce ?»
«Ce que je fais ne te regarde pas.»
«Bien plus que tu ne le penses.»
Je rencontrais ses lèvres qui m'avaient, je dois bien l'avouer, égoïstement manquées. Je mouvais mes lèvres aux siennes dans un échange beaucoup plus ardent, comme le feu qui s'était enflammé en moi.
«Tu vas me payer ça TaeHyung.»

P.D.V T a e H y u n g
La fille que j'avais engagée était partie, l'odeur avait la terrible odeur de la luxure, plus notre baiser s'intensifiait plus le parfum devint aromatisé par nos deux corps se frôlant l'un à l'autre dans des mouvements attisant l'excitation.
Il retira mes vêtements plus rapidement qu'il ne faut de temps pour le dire.
«Tu sais ce qu'il te reste à faire.»
Me dit-il une voix chargée d'électrochoques pour mon pauvre coeur.
Je retirais ses vêtements dans des mouvements maladroits et mal assurés. Je posais ma main sur sa virilité, provoquant des gémissements érotiques dans la petite pièce insonorisée. Je regardais son visage se déformer en fonction de mes vas et viens, se tordant de plaisir et poussant des plaintes incontrôlées. Je masturbais son membre maintenant gorgé de sang.
Sans plus attendre, il me repoussa, dans un souffle bruyant où l'odeur nauséabonde d'alcool surgissait péniblement. Il me coucha sur le lit dans un geste plus que doux, mais me pénétra sans préparation, heureusement pour moi la douleur s'estompa très vite, laissant place au plaisir, et au désir d'avoir plus. La sueur sortait de chaque pore de notre peau respective, représentant l'agréable jouissance que nous ressentions. Il m'assenait de vifs coups butoirs, ma voix déchirait se rependait dans l'étroit immeuble décoré selon ses gouts. Nos lèvres vinrent se cueillir alors que nous atteignons l'apogée de ce coït, malgré mes pensées maladives sur cet être, je pouvais ressentir quelque chose que je n'étais pas sûr de réellement comprendre. Je n'ai jamais réellement fait face à l'amour, en quoi se comprend-il ? Je ne sais pas. Ce que je peux décrire c'est ce sentiment étrange de se sentir à sa place, d'être bien. Tout ce que je sais c'est qu'aujourd'hui, il ne m'avait pas baisé, il m'avait fait l'amour.

Sex SlaveWhere stories live. Discover now