Chapitre 22

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P.D.V J u n g k o o k
Jimin semblait étonné que je m'intéresse autant à son lieu de vie, et je continuais à sonder chaque détail, même sans importance. L'entrée donnait directement vue sur un salon partagé avec la cuisine du côté gauche, et un long corridor avec un étage à gauche. Elle donnait également une vision directe sur la baie vitrée, à côté d'elle se situe un grand sofa, avec une immense télé, et une table basse décorée de bougies noires corbeaux, avec autour d'elles du tissu semblable à de la soie, ou encore de la dentelle fine. La cuisine, elle, est parfaitement organisée, les ustensiles sont rangés dans un objet en bois, elle est équipée de bien des machines, au contraire de mon appartement qui me semble encore plus être un taudis à présent.
«Tu vois boire quelque chose ?»
«Tu as de l'alcool ?»
«Peu importe lequel ?»
Je hoche la tête, alors que je sais qu'il me regarde encore. Je cesse d'inspecter les chaque recoin de cette demeure, et vais m'asseoir sur une chaise des plus confortables de la cuisine. Il me donne un verre contenant ce que je pense être du Soju, je fais tournoyer le verre quelque fois, avant d'engloutir son ensemble. Cette fois, Jimin écarquille les yeux.
«Depuis quand es-tu devenu un buveur d'alcool, es-tu devenu un pilier de bar ?»
«Aha, non. Eh bien, TaeHyung m'a quitté, et est parti, loin, j'imagine.»
Il boit goulûment son verre, et se place à mes côtés. Il caresse doucement ma cuisse, alors que mon coeur accélère et que le flux d'alcool se répand dans mes veines encore une fois, et bizarrement, j'adore cette sensation de ne plus rien contrôler. J'empoigne la bouteille qu'il avait précédemment posé sur la table, l'ouvre et verse le contenu dans ma gorge irritée. Je ferme les yeux aux picotements qui se produisent dans ma trachée. Sa main glisse sur le haut de ma jambe, et je ne fais rien, je me laisse surprendre à aimer le supplice que m'accorde la personne à mes côtés. Il se met à genoux devant moi, aux pieds de la chaise, et je sens ses mains s'empresser d'ouvrir mon bas, je me retrouve d'autant plus excité par ses gestes quand sa paume rentre en contact avec mon membre que je n'avais guère ressenti se gorger de sang. Il fait de langoureux vas et viens avec ses lèvres magnifiquement dessinée. Ses lèvres montent et descendent dans une cadence plus torride, accentuant la luxure présente dans ses pupilles outrageusement dilatées. Il lèche mon gland et fait de honteux bruits de succions. Le calme plat plane après quelques minutes où il m'emmène à l'étage, et je connais la suite des événements. Je regarde les murs se colorer en beige, passant par un marron plus prononcé. J'admire cette harmonisation dans un moment pareil. Il me dépose dans ce que j'imagine être son lit, m'allonge comme il le doit, passe ses fins doigts sur la peau à découverte, il retire mon tee shirt lentement, se faisant lui même languir dans ses actes lents, qui au contraire ne me déplaise pas. Je place mes doigts sous son fin tee shirt que je me hâte de retirer. Sa peau est délicatement hâlée, je vois mon meilleur ami autrement, et cela me fait peur. Je le repousse.
«Je comprend que cela te fasse peur, à moi aussi, mais essayons.»
Je hoche la tête, les joues certainement rouges, alors qu'il continue de se dévêtir. Il caresse mon torse dénudé, et se penche pour atteindre mes lèvres que nous unissons dans un bref moment d'intimité, avant que la luxure ne nous emporte dans un ébat des plus délicats.
Je me réveille doucement, en sentant les lueurs de l'aube me caresser le visage, ma tête est posée sur le torse de Jimin, et je me demande si tout cela était un rêve, l'avons nous fait à cause du liquide ayant brûlé ma conscience, ou juste par attirance ? Sa respiration et son souffle chaud résonne en se reflétant sur les murs de la chambre que je m'empresse d'analyser. Je me lève en essayant de ne pas réveiller mon, j'imagine, amant. Seuls un bureau et une grande armoire meublent l'espace servant de chambre. Sur le bureau, des feuilles avec quelques paroles sont inscrites «Je suis prisonnier d'un mensonge.» qui avait déjà été écrite de différentes façons à la vue des ratures sur les feuilles aussi blanche que neige au lignes cadrillées. Un dessin d'une constellation dont je ne pourrais nommer le nom est magnifiquement réalisée, mais chose qui me questionne est que renferme la boite cadenassée au coin du meuble, je cherche une petite clé, sans succès.
«La clé est trop bien cachée pour que tu ne la trouve mon cher.» je me retourne et bégaie sur place.
«Je ne cherchais rien, je regardais juste.»
Il ricane dans mon dos, alors que je trace de mon doigt les dorures gravées sur la matière métallique bleuâtre, semblable au crépuscule.
«Peut-être qu'un jour tu percera le secret de cette boîte qui semble t'intriguer au plus haut point.»
Je m'assois sur le rebord du lit, au côté de Jimin, du bout des doigts il touchent mon épaule fébrilement, et c'est comme si je ressentais l'univers entre nous, c'est un sentiment étrange et inexplicable. Je me rappelle de la nuit dernière, la nuit dans les draps qui remplissait la pièce de chaleur en plus de celle créée par nos deux corps, et je me remémore avoir pensé au corps de TaeHyung contre le mien, lorsque nous faisions ce genre de chose, je me sentais mieux que n'importe qui dans ce bas monde, je ressentais son amour, et ça, j'en suis sûr, plus sûr que quiconque. Et, d'une certaine façon, j'espère que c'était son cas, à lui aussi. Et sans m'en rendre compte, Jimin pose son doigt au coin de mon œil, et essuie une perle salée qui menaçait de s'écouler. Encore une fois, mon corps me trahit, et j'essaye impérativement de ne pas flancher. 

Sex SlaveWhere stories live. Discover now