Chapitre 36

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Question à la fin.~ Bonne lecture

P.D.V T a e H y u n g
Une mélodie flottait dans la petite ruelle assombrit par le ciel et l'astre lunaire, une symphonie que fredonnait mon poursuivant, qui me perturbait par sa familiarité. Je fus stupéfait de, à mon tour, chantonner ce rythme mélancolique, dont je pouvais discerner une pointe de tristesse, je n'osais me retourner, connaitre l'identité de mon assaillant m'effrayait presque. Nos pas résonnaient dans l'obscurité. Nous communiquons par nos murmures, nos fredonnements. L'atmosphère devenait presque 'amicale', sans qu'elle ne le soit, mais bien vite, elle n'était plus, un temps imparti, quelques infimes millisecondes, et je fus seul, abandonnée dans la ruelle désertée de toute sorte de présence. La symphonie mélodieuse s'était arrêtée, me laissant un goût amer à travers la trachée. Je rythmais mes pas lentement, je changeais de rue.
Et des tintements de verres brisés brisèrent le silence. Je me retournais, tombant à une dizaine de mètres d'un groupe d'adolescents d'environ six personnes. Je marchais plus rapidement, et aux sons de leurs pas sur le gravier, ils se rapprochaient. La terreur me gratifiait. C'est quand leurs marches s'approchaient, que je fis volte face, pour prendre l'initiative de changer de rue à nouveau. Chanceux à tel point que je ne vus guère que celle-ci fut un cul-de-sac. Je paniquais, et le plus grand de tous, ricanait face à ma faiblesse. Je me recroquevillais sur mon corps lâche. Il me regardait avec pitié, laissant une parole, puis des murmures blessants à mon égard à ses camarades.
«Regardez comme il fait pitié celui là, on dirait un chiot.»
«Je me le ferais bien.»
Ces derniers supplices fut les seuls que j'attendais après que j'ai mit mes mains contre mes tempes et sur mes yeux, m'évitant de pouvoir voir les horribles actes qu'ils me feraient subir. Mais tout ce que j'entendais étaient des plaintes de douleurs, et cette même mélodie familière. Je retirais mes mains de mes yeux, tombant face à Jungkook, un masque couvrant le bas de son visage, une capuche cachant ses cheveux et le haut de son visage. Ses yeux, que je voyais par un bref faisceau lumineux émanant d'un lampadaire à l'opposé de son emplacement les éclairaient. Ils étaient injectés de sang, jaunâtres, les pupilles dilatées, les quelques parcelles de peau discernables étaient livides, blanche, craquelées, et ses cernes étaient légèrement bleutées. Voyant que je le sondais, il déviait son regard, le déposant sur le macadam noir brillant. Ma main était prête à se poser sur sa joue lorsqu'il eut un mouvement de recul, refusant le contact, et me blessant. Il articula difficilement une phrase.
«Je..Veux pas que tu me vois comme ça...» Mon coeur heurta douloureusement ma poitrine, me provoquant un douloureux choc m'électrifiant le torse, faisant monter les larmes depuis longtemps éteintes aux coins de mes yeux. Elles parcouraient mes joues froides. Sa voix était brisée, tout comme mon coeur, triste, presque apeurée.
'Jungkook à quel point as-tu changé ?'
Étaient les seules paroles que j'aurai voulu prononcer. En vain, je ne pus interloquer qu'un 'Pourquoi' presque insensiblement.
«TaeHyung... Je reviendrai, je t'en fais la promesse, je serai quelqu'un de meilleur. Je te le promet. Je t'aime Tae. Ferme les yeux s'il te plait.»
Je fermai les yeux, et quelque chose que j'aurai reconnu entre mille vint se blottir contre moi, déposant délicatement, comme un baiser d'adieu, ses lèvres contre les miennes. Le contact rompu, j'ouvris les yeux, clignant plusieurs fois avant de voir qu'il n'était plus là. Qu'il s'était dissout, évaporé, qu'il avait simplement disparu. Et je sanglotais, sans pouvoir me relever, mes larmes perlaient contre le macadam. Et une voix fluette qu'est la sienne, retentit dans la ruelle omni éclairée.
«Ne rentre plus seul, fais attention à toi mon amour, je reviendrais. Promis.»
Ces quelques mots ont suffi à me remettre à terre, alors que je venais de me lever, je pliais mes genoux contre mon torse, faisant silencieux mes sanglots.
Il reviendra, me répétais-je incessamment, faisant mourir le doute qui m'habitait jusque là.
Je souriais, mes larmes brouillant ma vision floue du monde environnant. Je me remis sur pieds, murmurant une dernière parole.
«Dépêche toi, je t'attend.»
Je marchais désormais sur un petit trottoir étroit, un lampadaire clignotant lorsque je fus passé à côté de lui. J'avais l'impression que chaque mauvaise onde était perçue par delà mon état d'esprit. Comme si une vaste vague négative s'était abattue sur cet amas de files électriques. Je souffle dans l'air glacial, en prenant une cigarette que m'a donnée Yoongi avant que je ne parte. Avec également son briquet, avec pour chaque nuance de bleu, tournant au gris tout en haut, avait un système faisant que la nuance se baisse de luminosité en fonction du gaz. Je trouvais ça joli, je remarquais aussi que le niveau du gaz était bas. Je me demandais sincèrement pourquoi et à quel point Yoongi fumait. Il m'en a donnée 4, pour seul explication ces quelques mots.
1 : Nouvelle.
2 : Désespoir.
3 : Paisible.
4 : Retour.
Je ne comprenais pas, et il a catégoriquement refuser de me donner de renseignement. J'allume le tube de nicotine, et provoque une vague de chaleur dans ma trachée et mes poumons. Je tousse légèrement, et me remet à marcher, j'arrive finalement à son appartement, en essayant ardemment de catégoriser les événements ainsi que l'énigme posée par mon ami. Et le sommeil me prend en grippe, essayant de m'étreindre alors que j'ouvre la porte du 5 pièces. J'essuie mes pieds en me demandant quand sera son retour parmi moi. Je claque la porte derrière moi, la verrouillant et m'installant dans mon lit, les yeux fixés sur le plafond aux nuancés de bleus, de noirs, de gris et de blancs. Il avait cette idée quand il m'a logé, comme encore aujourd'hui, chez lui. Je me demande si il y a aussi une énigme où je pourrai poser mon hypothèse pour arriver à une explication ou même la conclusion sur cela.
Je m'allonge sur le lit, dans la place à droite, regardant devant le vide constant depuis trop longtemps déjà.
Je m'endors sur cette pensée.
Laissant libre recours à mon imagination, mon conscient pour me faire rêver.

Sauriez vous poser une explication sur l'énigme de Yoongi, et peut être, celle de Jungkook avec la peinture au plafond ?

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