Chapitre 2

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J'étais effrayé de la futur tournure des évènements, peur de voir ce qu'il allait finalement se produire d'une quelconque manière, sans aucune réaction de ma part, c'est dans ce genre de situation que je trouve que je suis réellement faible, même si je ne l'assume aucunement.
Il se rapproche à pas extrêmement lent, ne faisant qu'empirer mon état mental actuel. Je sens que tout va vite dégénérer. Je prend une grande inspiration alors qu'il atteint finalement mon lit pour s'assoir dessus. Enroulé dans ma couverture, je sens son odeur arriver à moi, un parfum boisé, mes préférés. Je fronce les sourcils soudainement, pour cause qu'il ait retiré ma couverture -mon cocon-, il me regarde farouchement, une lueur indescriptible trônant dans ses deux pupilles fixés sur mon corps peu vêtu. Il se rapproche brutalement, me surprenant par la même occasion, ses lèvres se collent aux miennes, se complétant parfaitement, comme si elles étaient faites les unes pour les autres, et me voilà qui perd le fil. Mes yeux écarquillés auscultent son visage, les paupières totalement closes je m'abandonne à la douceur du baiser.

Il mouve ses lèvres, pourtant je ne réagi pas, j'ai l'impression que je dois comprendre quelque chose vis à vis de ses faits et gestes, pourtant je n'en discerne qu'une sorte d'amusement. Il se décolle finalement, haletant, ses yeux teints d'une malice luxurieuse, je comprend que cette douceur n'était qu'un avant goût, et qu'elle ne sera plus de mise pendant longtemps, je baisse les yeux. Alors que mon coeur se serre à la fin de ses contacts, comme une once de déception qui s'immisce dans mon esprit à présent troublé. Sa voix résonne en écho, alors que j'essaye de comprendre la signification, faisant mine de ne pas comprendre malgré tout.

«Fais moi plaisir avec ta bouche.» Sa voix était presque timide, comme si c'était la première fois, je suis définitivement honteux, mais je ne veux pas que les informations soient divulguées, je refuse d'être la risée du lycée.

Il réitère vaguement son acte, son baisé toujours sucrées, ses lèvres douces et lisses, je me laisse emporter en prenant part au baiser, mais au moment de me laisser tenter, il immerge son morceau de chaire, donnant un goût de friandise, rendant le baiser langoureux, dansant un ballet unique et enflammé avec la mienne, nos langues se taquinent gentiment, alors que la chaleur devient plus qu'étouffante. Je me retire de lui, retirant mon tee shirt sous ses yeux ébahit.
Alors qu'il entreprend de retirer ses vêtements, je cache mon visage rougit par nos baisers alors que je sens mes lèvres enflées. Il répète sa demande, ajoutant «Ou bien je sors maintenant, et je vais chez Namjoonie» dit avec une voix enfantine. C'est alors que je me met à genoux devant lui honteusement.

P D V  T a e H y u n g ;

Je me sens tellement mal de faire tout ça, au lieu d'assumer ma propre attirance pour cet être trop parfait, ma possessivité me tuera. Doucement, il place ses mains tremblantes sur mon membre gorgé de sang camouflé par mon dernier vêtement, et trace des cercles dessus, j'essaye de ne pas réagir, mon corps le faisant à ma place, mon membre prend de plus en plus d'ampleur. Il retire le tissu, son visage s'empourpre un peu plus qu'il ne l'est déjà. Prenant ma virilité en main, il fait de lents vas et viens, m'obligeant à gémir, déversant la honte de la même manière. Il approche son visage, léchant le bout de mon gland, en passant sa langue sur ma longueur, ma tête part en arrière quand il prend mon membre en bouche, maintenant sa main sur la partie n'accédant pas à sa cavité buccale. Ma respiration devient lourde, et mes tracas de culpabilité m'envahisse à nouveau, il remplace sa bouche par ses mains, chauffant mon intimité, mon bas ventre m'électrise, et je me déverse dans sa main. Ma culpabilité me rend mes coups. Mon coeur me fait mal, comme un coup de couteau bien placé.

Des larmes prennent place aux coins de mes yeux, perlant sur mes joues certainement rougeâtres, je me relève sous le regard plus que surprit de Jungkook, et je sors de son appartement en vitesse, ayant trop honte de le regarder en face, je rentre rapidement dans mon appartement, m'abandonnant dans mon lit, je me met à chanter, ce qui me permet de m'échapper de la réalité un moment.

«Je l'ai caché, je vais te dire quelque chose,

Uniquement pour que tu le gardes pour toi,

Car je n'arrive plus à le supporter,

Pourquoi n'ai je pas pu te le dire ce jour là ?

Toujours est il que j'en souffre.

Je n'arrive vraiment plus à le supporter,

Maintenant pleure, je me sens si mal à ton égard.

Pleure encore une fois car je n'ai pas été capable de te protéger.

Profonde, profonde, la plaie ne devient que plus profonde,

Comme un verre brisé dont il est impossible de recoller les morceaux.

Au plus profond, mon coeur me fait souffrir chaque jour,

Toi qui a dû payer pour mon crime, qui était si fragile.

Cesse de pleurer, et dis moi quelque chose,

Pose lui la question au lâche que j'étais,

Pourquoi m'avoir fait ça ? Je suis désolé.»

Je m'arrêtais en entendant des pas derrière ma porte, je me levais violemment, détestant au plus haut point que l'on m'entende chanter, n'ayant pas confiance en ma voix, j'ouvris la porte, pour tomber sur le visage larmoyant de mon "esclave".

«Tu...Je.. C'est magnifique...Ca te ressemble tellement à la fois et pas du tout d'une autre...»

Une poussée d'adrénaline m'avait fait l'enlacer, déversant mes larmes sur son épaule.

Ce chapitre est tellement nul...

Sex SlaveWhere stories live. Discover now