Chapitre 37

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L'air chaud de l'appartement nous accueillit nous faisait ainsi oublier le froid polaire extérieur. La propriétaire des lieux nous salua chaleureusement et nous invita à déposer nos sacs dans l'entrée. Elle nous guida pour une visite rapide de l'appartement. L'entrée donnait sur la cuisine dont le divers équipement était d'une couleur marron bois. Le sol se constituait d'un parquet chêne tandis qu'une cheminée crépitait, encastrée dans le mur, marquant une transition l'espace où l'on préparait à manger et le salon. Ce dernier était composé d'un vaste canapé vert d'eau en face duquel une télévision écran plan trônait sur un meuble en bois clair. Un tapis blanc en moumoute donnait un aspect chaleureux au lieu tandis qu'une baie vitrée, située à gauche du salon, aérait l'espace. La vue était à couper le souffle, donnant en effet une vision quasi panoramique de la ville. Amanda, la maîtresse des lieux, semblait fière de son bien et elle avait de quoi. Atypique et chaleureux, il était l'idéal pour notre escapade. Elle nous indiqua ensuite la salle de bain composée d'une douche et d'une toilette. Cette dernière se situait à côté de la cuisine et sa porte était accessible par l'espace situé derrière le salon qui était la salle à manger. Une table en bois similaire à celui du meuble de la télé se situait à côté de la baie vitrée, permettant à ses occupants de contempler la vue à chaque repas. Amanda nous guida ensuite vers la chambre à coucher, elle aussi accessible depuis la salle à manger. Moderne, elle contrastait avec le reste de l'appartement. Les murs était blanc tandis qu'une moquette grise recouvrait le sol. Un miroir était placé dans le coin droit de la pièce, devançant le dressing. Le lit était de couleur blanc nacré, un plaid gris le recouvrait. Deux tables de chevet étaient situées de chaque côtés du lit, une lampe ornant chacune d'elle. Une fenêtre illuminait la pièce, embrassant le mur droit dans sa longueur. Impressionnés par le lieu, nous raccompagnâmes la propriétaire jusqu'à la sortie tandis qu'elle nous exposait les règles. Ne pas fumer, ne pas faire de soirée et rendre l'appartement dans le même état que quand nous sommes arrivées. Elle nous salua, fière de son effet tandis que nous étions encore ébahit par ce bijou.

Je m'assis sur le canapé tandis que Tyler se dirigea vers la cuisine pour nous servir à boire. Tandis qu'il était de dos je ne pus m'empêcher de contempler. Sa carrure de footballer m'impressionnait toujours autant. Mon regard descendit jusqu'à ses fesses, qui, il faut bien l'avouer, étaient plus musclées et ronde que la plupart des filles qui se tuaient aux squats. Des images de notre première fois me revinrent en tête. J'avais très envie de lui.

« - Lindsay, il va vraiment falloir que tu arrêtes de me mater, lança-t-il encore de dos. Mes joues s'empourprèrent et je détournais le regard rapidement.

  - Je ne te matais pas, voyons, » répondis-je le plus innocemment possible. Il rit à ma réponse et vont me rejoindre sur le canapé en me donnant une tasse de thé.

« -  Tu as très bien choisi, déclarais-je lové dans ses bras.

   - J'avoue que je suis assez fière de moi, il rendait moins bien en photo. L'atmosphère est dingue ! » me répondit-il enthousiaste, un sourire aux lèvres. L'odeur de la cheminée emplissait l'air, le contact de Tyler me détendait et la lumière tombante du jour rendait ce moment inoubliable.

Une fois nos boissons finîtes, nous partîmes dans la chambre nous installer. Tyler choisit d'office le côté gauche, en face de la fenêtre. Je n'eus pas d'autre choix que de lui céder, bien que de dormir du côté de la porte m'enchantait peu. 

Trente minutes plus tard, le lieu était notre et nous avions l'impression d'être chez nous.

  « - Tu te rends compte que nous somme à seulement 4h de Livonia ? constatais-je

     - C'est dingue hein ? me répondit Tyler tout en me rejoignant devant la baie vitrée. J'admirais la vue. Toronto s'étendait à perte de vue. La nuit était presque tombée et les lumières de la ville commençaient à scintiller telles une nuée d'étoiles dans un ciel d'été. Tyler m'embrassa délicatement sur la joue. Son attitude me fit sourire et je lui pris la main, pour m'assurer que ce moment était bien réel.

Lindsay, la vie et elleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant