Chap. 28 - Comment va-t-elle ?!

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Et oui, je suis enfin sortie de mon hibernation.

Non trêve de plaisanterie, j'ai beaucoup moins de temps à consacrer à l'écriture en cette fin d'année. mais voici le dernier chapitre avant l'année prochaine ... Bon ça va, ça ne fait pas si longtemps que ça à attendre.
Bonne lecture à tous et à l'année prochaine.

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PDV Ian

Je sentis comme des picotements dans mes narines, puis mon cerveau analysa les odeurs qui se diffusaient. Tout était nébuleux dans ma tête mais je reconnaissais le parfum aseptisé et stérile, si caractéristique des hôpitaux.

C'est alors que les images s'entrechoquèrent dans mon cerveau et que la réalité s'imposa à moi. L'accident, Nina qui percute le tableau de bord, moi qui crie, la clinique à Tulum, puis le transfert à Cancun, Les ambulanciers qui réaniment Nina, moi qui crie encore... et plus rien.

En même temps que ses souvenirs m'envahirent j'ouvris les yeux pour constater que j'étais bel et bien dans une chambre d'hôpital, seul, un tube m'aidant à respirer dans les nez, une perfusion au bras.

Au moment où je bougeais pour me redresser dans le lit, une violente douleur au niveau de la poitrine stoppa nette mon geste. Encore une chose que j'avais oublié : Des côtes cassées, c'est ce que m'avait dit le médecin. Avec beaucoup d'attention je tentai de nouveau de me redresser dans le lit, mais cette fois-ci, avec l'aide de la potence que j'attrapai juste au-dessus de moi.

J'avais l'impression d'être passé dans le tambour d'une machine à laver. Mon corps me faisait souffrir atrocement et j'avais beaucoup de mal à éclaircir mes idées.

Je scrutai la chambre, puis regardai autour de moi dans l'espoir de trouver la sonnette pour appeler une infirmière. Après avoir localisé l'interrupteur avec difficultés, je l'agrippai tant bien que mal et sonnai plusieurs fois. Enfin je l'espérai, car je n'entendis ni ne vis aucune alarme qui me permettait d'être certain d'avoir déclenché quelque chose. J'appuyais encore mais toujours rien. Ce fut seulement au bout de quelques minutes que je vis enfin une dame en blouse rose arriver pour me parler en espagnol. Elle pointait son doigt sur moi probablement en signe de reproche mais je ne comprenais pas un mot de ce qu'elle me disait. J'articulai pour me défendre.

- Je ne parle pas espagnol.

Elle continua ses invectives.

- Madame, je ne comprends pas ce que vous dites.

Lorsqu'elle vit que je ne pipais pas un mot de ce qu'elle me racontait, elle leva les bras au ciel et balbutia dans un mauvais anglais.

- Je reviens.

Elle sortit de la chambre aussi vite qu'elle était rentrée me laissant seul avec la désagréable impression d'avoir été un mauvais élève qui devait être puni. En plus il m'était vraiment difficile d'avoir les idées claires dû certainement aux anti-douleurs qu'ils m'avaient administrés. La porte s'ouvrit de nouveau et je fus soulagé de voir mon ami.

- Paul, enfin quelqu'un que je connais et qui parle ma langue. Ça fait du bien de voir un visage amical.

Paul s'approcha de moi, feignant d'être complètement détendu mais sous ce masque de gaité se dessinait une mine préoccupée.

- Ah Ian tu es réveillé, comment tu te sens ?

- Moi ça va mais Nina comment va-t-elle ?

Il me regarda avec des yeux de chien battu avant de me répondre.

- Je ne sais pas, ils ne veulent rien me dire car nous ne sommes pas de la famille. Tout ce que j'ai pu réussir à avoir comme information c'est qu'elle est au bloc depuis quelques heures.

NIAN (Tome 2) : Mon autreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant