NIAN (Tome 2) : Mon autre

Chap. 13 - Ames sœurs

PDV Ian

Ce matin je m'étais réveillé plus en forme que jamais. Soulagé d'avoir pu laisser entendre à Nina ce que je ressentais. Que dire de plus... rien. Je ne savais pas, si je me dirigeais vers le paradis ou dans un mur. Mais quoiqu'il arrive le chemin que je prenais je le parcourais à 200 kilomètres heure. Elle m'avait réveillé, sortie de ma léthargie. Je n'étais pas hypnotisé par ses sens mais je voulais la posséder. Je prendrais le temps qu'il me faudrait mais je la retrouverai.
De toute façon vis-à-vis de Nikki, j'avais déjà été trop loin en dormant 5 soirs d'affilés avec Nina. Je ne pouvais plus faire machine arrière. Et puis, je savais que c'était aussi ce que Nina souhaitait, car jamais elle ne se serait laisser déborder autant, si elle ne l'avait pas déjà prémédité. Et pour cette raison, elle méritait que je la fasse languir un minimum. En parlant de ça d'ailleurs, je me redressais et la regardais. Aujourd'hui nous devions tourner notre fameuse scène sans baiser mais tout dans l'intensité. Alors j'allais la mettre en condition dès ce matin.
Je me levais discrètement et allais prendre ma douche rapidement. Puis j'allais préparer le petit-déjeuner avant de remonter pour la réveiller. Allongé à côté d'elle, je posai la main derrière son genou pour remonter vers l'intérieur de sa cuisse. Evidemment, je pris grand soin à ne pas me diriger vers des endroits où je n'étais plus invité depuis longtemps, mais les frôlais juste de quelques centimètres. Entre le sommeil et le réveil, elle desserra ses jambes me laissant le champ libre, si je l'avais souhaité. Je fis glisser alors ma main en direction de son jardin intime, mais bifurquai au dernier moment pour le contourner. Je passais la main sur ses hanches puis entre ses seins pour venir lui caressais la joue. Je vis alors un sourire s'esquisser sur son visage. Puis un œil s'ouvrir et s'éclaircir quand elle me vit. D'une voix endormie elle me dit alors.

- Bonjour, charmant visiteur. Je vous connais ?

Je souris en coins en me disant que je lui aurais bien fait l'amour sur le champ si je ne m'étais pas donné un autre objectif. Je lui répondis alors.

- Plus très bien, mais ce n'est pas l'heure de renouer d'ancienne connaissance. Plus tard ... Peut-être... lui, laissais-je sous-entendre.

Puis, je lui mis une petite tape sur la joue et lui dis.

- Aller le petit-déjeuner est prêt. Tu peux t'habiller, pas besoin de douche tu l'as déjà prise hier, en tout cas je m'en souviens très bien.

Je me levais et soulevais la couverture. Je l'entendis protester et se retourner. Elle était mécontente dans le lit. Avec un petit sourire coin, je lui fis observer.

- Si tu étais à ma place tu me bénirais... car la vision splendide qui s'offre à moi vaut tous les cris du monde. Ton caraco et ton boxer te vont divinement bien.

Je vis son teint s'empourprer, flattée l'espace d'un instant ; elle reprit vite le contrôle de la situation en me jetant un oreiller dessus pour me faire déguerpir. Je l'esquivais et lui dit.

- Non mais tu ne vas tout de même pas casser l'objet de tes fantasmes.
- Sors de ma chambre espèce de ....

Elle ne trouvait pas les mots qu'elle cherchait. Fier de moi j'étais content de savoir que moi aussi, je savais encore lui faire perdre ses moyens. Je sortis de la pièce et repassais la tête par la porte pour lui préciser.

- Dépêche-toi car sinon on ne pourra pas faire tout ce que j'avais prévu.

J'eus à peine le temps, en refermant la porte, d'esquiver l'oreiller qu'elle jeta. Je lui criais à travers la porte.

- Bien maintenant que tu as tout lancé tu n'as plus que le choix que de te lever. A plus tard jolie créature.

Elle descendit au bout de 15 minutes, rayonnante, élégante et sensuelle tel un top model. Elle portait un tailleur cintré jupe-short avec sa veste assortie beige, un chemisier fluide transparent avec des imprimés brun et beige laissant entrapercevoir un soutien-gorge en dentelle couleur chair rehaussé de brun. Une pince dans ses cheveux, un maquillage léger, Dieu ce qu'elle était belle.