NIAN (Tome 2) : Mon autre

Chap. 1 - A chacun son départ

PDV Nina

Comme il a 7 ans j'étais en train de faire mes bagages pour aller retrouver l'équipe de Vampire Diaries. Mais tellement de choses avaient changé. Déjà je savais où je devais me rendre. J'avais donc pu préparer ma valise en conséquence, pas comme la première fois avec Julie et Kevin qui avaient organisé ce long week-end dans une plantation au sud d'Atlanta, sans avoir jamais voulu nous dire où nous nous rendions. Puis, je n'allais pas rencontrer des inconnus, j'allais retrouver mes amis. Encore une autre différence mais pas des moindres. Amis que j'avais côtoyés pendant 6 ans presque 24 heures sur 24 9 mois par ans. Alors nous nous connaissions par cœur.
Je les avais quittés il y a deux ans à cause de lui et de sa future femme. Je pouvais supporter depuis des années de ne plus être avec, car c'était moi qui avait précipité notre rupture en refusant sa proposition de mariage, mais de là à le voir tous les jours se frotter à une de mes copines, il y avait un fossé que je n'avais pas réussi à franchir. Même encore maintenant ... Même si je travaillais sur ce point.

Enfin bref, pour me changer les idées je cochais spirituellement les vêtements de la liste mentale que je m'étais faite pour partir. Et de toute façon si j'avais oublié quelque chose je l'achèterais sur place. Ça aussi ça avait changer. Grace à la série ma carrière avait décollée. J'avais reçu de nombreux prix et je n'étais plus dans le besoin. Je commençais même à percer à Hollywood.
En me regardant dans le miroir juste avant de partir, j'en concluais que la vie était belle. Puis je baissais mes yeux, entendant une petite voix triste me murmurer intérieurement « Enfin, elle est presque belle. Il n'en fait plus partie ». Mais bon, je n'allais pas laisser la morosité gagner. Alors je relevais la tête et fis un triste sourire au miroir, avant de tourner les talons, d'attraper ma valise et de sortir de mon dressing.

PDV Candice

J'attrapais ma fille et la serrait dans mes bras.

- Oh ma chérie, maman va devoir te laisser 15 jours avec Papa. Si tu savais comme maman est triste.

Je l'embrassais et la serrais un peu plus fort contre moi. Ça me fendait le cœur de devoir la laisser mais je n'avais pas le choix. Nous nous envolions pour Prague et il aurait été difficile de l'emmener avec moi sur le plateau. Et de quel droit je pouvais la priver de son père également. Je sentis d'ailleurs les bras de Joe nous enlacer. J'appuyais ma tête sur son épaule.

- Tout se passera bien tu le sais. Me dit-il.
- Oui, mais je ne peux m'empêcher de me demander comment elle va se sentir en mon absence.
- Mon bébé, je serai avec elle en permanence et nous te retrouverons là-bas d'ici 15 jours avec les filles.
- Je sais, mais c'est la première fois que je vais être autant séparer d'elle.

En même temps que je disais cela, je caressais la tête de Florence May et me retournais vers Joe.

- Tu verras ça va te faire du bien et en plus tu seras avec toute l'équipe.
- Oh oui, justement à ce propos Roméo et Juliette vont se retrouver, je sens que cela risque faire des étincelles.
- Tu parles de Ian et Nina ?
- Bah évidemment de qui d'autre, veux-tu que je parle ?
- Qui il y aura déjà ?
- Nina, Paul, Ian et Kat.
- Le noyau dur !
- C'est ça, la #TeamTVD, avec Julie Plec et Caroline Dries en plus, je ne crois pas que Kevin sera des nôtres.
- Promets-moi une chose, je veux que tu en profites et que tu t'amuses. Nous nous en sortirons très bien tous les deux, et les filles sont là pour m'aider.

Je fronçais les sourcils, lui faisant part ainsi de mon scepticisme quant à la capacité de mes belles-filles, que j'adorais, à s'occuper de leur petite-sœur. Puis j'embrassais ma fille, je câlinais une dernière fois et laissais son papa prendre Florence.

- Aller ma chérie, je te laisse entre de bonnes mains. Maman pensera à toi tous les jours.

Je partais et fermais la porte derrière moi le ventre noué de quitter ma chair si longtemps. Mais en même temps contente d'avoir un peu de temps juste pour moi. Et surtout j'allais pouvoir rattraper tout le sommeil qu'il me manquait depuis que Florence May était née.