♡ Chapitre 15 ♡

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- Hola, Amigos.

D'accord, niveau entrée et phrase d'accroche y'a pas plus ringard, je vous l'accorde. Louis et Harry ont interrompu leur discussion lorsqu'il m'ont vu débarquer dans leur vestiaire tel un Dieu grec débarquant dans l'Olympe. Ils me fixent d'un air confus mais c'est finalement bon signe puisque personne dans ce lycée ne m'a jamais regardé autrement que d'un air confus, ça prouve que rien n'a changé.

- Je vais te demander de refaire ton entrée parce que celle-là était beaucoup trop pathétique, s'exclame Louis d'un air blasé.

- Bah dis-donc, c'est qu'on est passé s'acheter une dose d'humour avant de venir en cours de matin, je réponds avec sarcasme.

Harry lâche un petit rire à ma remarque. C'est pour ça que j'aime bien ce gosse, il est celui qui ne me donne pas trop de mal dans ma mission "Larry" et il rigole à mes blagues alors que mon humour donne souvent des envies de suicide. Je vais lancer #HarryStylesPrésident sur twitter, j'ai déjà le slogan parfait pour sa campagne présidentiel: "Make Larry Great Again".

- Par contre ça pu, je lance en plissant le nez tel un chacal, que le responsable se dénonce.

- C'est moi, le bouclé déclare en levant la main d'un air coupable. Je devais prendre ma douche mais j'ai vu Louis dans le vestiaire et ça m'a un peu retardé.

Hm, c'est ce qu'on dit ouais. "Un peu retardé". Ça commence comme ça et après ça se retrouve à devoir avorter dans un hôpital en Ukraine.

- Qu'est-ce que tu as fait pour puer autant, Louis t'a prêté son parfum ou quoi ?

Le concerné m'adresse un magnifique doigt d'honneur. Je devrais le prendre en photo à chaque fois qu'il fait ce geste, je ferais exposer tout ça au Louvre - Section art contemporain - et me ferais un paquet de fric. Bien sur, 10% des bénéfices seraient reversé à Louis pour qu'il puisse s'acheter une dignité, une conscience, et ainsi se rendre compte qu'il est attiré par Harry.

- Je sors de 4h de baseball, Harry me répond avec un sourire fier.

L'espace entre mes yeux doit être semblable à celui d'entre les dents de Vanessa Paradis tant ils sont écarquillés.

- Du baseball ? je répète, outré. Toi, Harry Styles, tu as fait du sport ?

- Oui, et je me suis même plutôt bien débrouillé. Enfin, si on oublie que j'ai détruit le tibiat de quelqu'un en lançant la batte.

Normalement, c'est la balle qu'on lance. Cependant je ne fais pas de remarque là-dessus parce que Harry faisant du sport est quelque chose que je n'aurais pas pu imaginé il y a quelques jours. Ca m'émeut, j'ai le sentiment qu'il grandit et qu'un jour je devrais le laisser quitter la maison pour qu'il vive sa vie.

- Je suis fier de toi Harry, je répond sincérement. Tu me rend fier comme une maman. Par contre va prendre ta douche parce que je ne suis pas très fan de cet odeur de transpiration.

- Tu ne trouve pas ça sexy ? il demande en lâchant un petit rire moqueur.

- Moi je trouve ça sexy.

Nous tournons tous le regard vers Louis. Hétéro vous avez dit ? Il doit se poser la même question maintenant. Il doit aussi prier intérieurement pour devenir muet et ainsi éviter de sortir ce genre de gaffes. C'est ce qui arrive quand on passe trop de temps dans le monde merveilleux du dénie: on a des pulsions, on fait des gaffes, et ça se termine en névrose.

- Enfin, pas Harry, hein. La sueur. C-c'est sexy. Pas sur Harry. Sur des filles. Danielle par exemple. Elle est sexy quand elle est en sueur.

Il hoche vivement la tête et calme ses mains qui ont commencé à partir dans tous les sens quand il a parlé. J'adore la panique, c'est vraiment hilarant à voir.

Larry's Cupid - l.sWhere stories live. Discover now