8.

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L'inconnu ouvre la voiture et monte, je fais de même, toujours à l'arrière, et je m'attache. Il démarre en trombe et sort du parking. Je sais qu'il est énervé, ses mains serrent le volant.

Le stresse m'empare ainsi que la peur et une boule se forme dans mon ventre, qui gargouille toujours autant. Je crois que si je ne mange pas dans les prochaines heures, je ne tiendrai jamais.

On s'éloigne de la ville et on tombe encore sur cette route qui est déserte, de la forêt à gauche comme à droite. Des sapins immenses ornent la route qui semble interminable. J'essaye de trouver un petit détail qui pourrait m'aider à bien mémoriser ce chemin pour réussir mon plan mais en vain.

+++

On arrive devant la maison. Mon kidnappeur sort de la voiture sans tarder, je saisis mon sac avant de faire pareil. Il se dirige vers l'entrée, je le suis.

Il ouvre la porte puis me fait entrer. Je m'avance vers le salon tandis qu'il arrive vers moi, il saisit mes épaules pour me plaquer violemment contre le mur, mon dos et ma tête le percute. Je serre des dents pour ne pas laisser un gémissement s'échapper. Je suis sonnée, ma tête s'est bien cognée.

Mes larmes sont à deux doigts de couler, parce que j'ai un mal de tête horrible, parce que j'ai faim et soif, parce que je me sens faible, parce que je suis fatiguée mais surtout parce que j'ai peur. Je mords ma lèvre pour ne pas pleurer et essayer de réduire la douleur. Je ne veux pas lui montrer ma faiblesse et lui montrer qu'il m'a fait mal.

Une de ses mains lâche mes épaules et attrape ma mâchoire pour me faire relever la tête. Son emprise me fait mal. Mon cœur bat fort et ma respiration est saccadée.

-Tu me prends vraiment pour un con. Tu crois que j'ai pas vu ton petit jeu à la pharmacie, essayer d'attirer l'attention ? Écoute moi bien, je suis très intelligent, je vois tout, j'entends tout et je sais tout.

Je me raidis encore plus et j'ai du mal à avaler ma salive. Ma tête me fait si mal.. et ses mains me serrent toujours autant. Ça commence à être désagréable et plutôt douloureux.

-J'ai été gentil jusque là, mais maintenant c'est terminé.

Va-t-il me tuer maintenant ? Non.. Je cède étant paniquée et mes larmes se mettent à couler. Je regrette soudainement d'avoir fait ça.

Tout à coup mon mal de tête s'intensifie, je lâche un gémissement et apporte ma main à ma tête. C'est insupportable. Mes oreilles se bouchent, je fronce les sourcils, je n'entends plus rien.

Je vois que l'inconnu me parle mais je ne comprends pas, je ne l'entends plus. Tout se met à tourner autour de moi et je me sens si faible. Ma vue devient flou, mes membres lâchent, je tombe au sol avant de m'étaler complètement sur celui ci. Je vois une dernière fois mon kidnappeur puis mes yeux se ferment.

+++

Mes yeux s'ouvrent, je les cligne plusieurs fois pour m'habituer à la lumière. Je suis allongée sur quelque chose de confortable. Suis-je chez moi ? Tout ça, le kidnapping, l'inconnu et tout le reste, ce n'était qu'un cauchemar ?

Je me redresse pour voir où je suis et pour répondre à mes questions. En face de moi se trouve un bar qui est ouvert sur une cuisine ainsi que de hauts tabourets noirs en cuir. À gauche, il y a une petite table blanche et un canapé gris en tissus. Derrière moi, il y a un meuble noir et une télévision. Et moi, je me trouve sur un canapé.

Je me recouche et j'apporte mes mains à mon visage puis je me mets à pleurer sans m'en rendre compte. Non, ce n'était pas un cauchemar, c'était bel et bien la réalité. Je suis rentrée de la pharmacie, mon kidnappeur était énervé, il m'a plaquée contre le mur et j'ai finis par perdre connaissance certainement par manque de force.

Je n'entends aucun bruit dans la maison, j'ai juste un très fort mal de tête et une douleur à l'estomac. La cuisine est à deux pas de moi, je dois aller boire et manger, je n'en peux plus ! Je me lève et je marche doucement en direction de celle ci.

Je pénètre dans la pièce, sur le plan de travail se trouve un mot ainsi qu'un paquet de gâteaux et une pomme. Je saisis le bout de papier et je le lis.

"Tu peux manger ça. -Z"

Je fronce les sourcils. Z, pourquoi Z ? Je saisis la nourriture et je retourne m'assoir sur le canapé. J'ouvre le paquet de gâteaux et je commence à en manger un. Manger m'avait manqué. Je finis vite les gâteaux et j'entame la pomme. Je suis affamée !

Je termine mon fruit et je me lève pour aller boire. Il y a une bouteille d'eau, je la prends et je la bois d'une traite. Je retourne dans le salon en regardant partout pour voir la décoration. C'est très moderne, les couleurs sont accordées et les meubles sont plutôt beaux.

Je m'arrête devant une grande baie vitrée qui mène, j'imagine, au jardin. Je regarde l'extérieur, la lumière n'a toujours pas changée, il fait toujours clair, même si le ciel est gris, nuageux. Il y a une grande terrasse, ainsi qu'un salon de jardin.

A l'extérieur, ils doivent tous être à ma recherche, ils doivent tous avoir peur. Ça va tellement être dur pour qu'ils me retrouvent, j'espère qu'ils y arriveront et pas trop tard.

Une larme glisse le long de ma joue, puis une autre et encore une autre. Mes parents, Jade, Jordan me manquent, ma meilleure amie aussi. J'aimerai tellement leur faire savoir que je suis encore en vie, que je vais bien pour le moment.

Une odeur d'homme me caresse les narines, je sors de mes pensées.

-Eh !

Je me raidis à l'entente de sa voix. J'essuie rapidement mes larmes puis je me tourne pour lui faire face. L'inconnu se dirige vers la cuisine.

-Ça fait longtemps que t'es réveillée ? Me demande-t-il normalement, pour une fois.
-Non.

Il revient vers moi et me balance quelque chose. Je l'attrape par réflexe. Il croise ses bras contre son torse, ce qui met en valeur sa parfaite musculature.

-J'ai pris une douche et j'ai mis de l'eau partout dans la salle de bain, je te laisse aller nettoyer.

Je rigole intérieurement. Je vais être sa bonne à tout faire ? C'est un cauchemar.

-T'attends quoi ? Me questionne-t-il, ce qui me fait sortir de mes pensées.
-Je ne sais pas où est la salle de bain.
-Suis moi.

Je le suis. Il se dirige vers les escaliers. Je me souviens que sur le mot, il y avait un Z, mais pourquoi ? Est-ce pour l'initiale de son prénom ? Je m'arrête et je lui demande.

-Pourquoi-pourquoi Z ?

Il se retourne et fronce les sourcils pour ne pas changer. Il est tellement beau, même avec son visage énervé, froid et fermé alors j'imagine même pas comme il doit être encore plus beau quand il est serein, joyeux et souriant.

-Pardon ?
-Tu as marqué un Z sur le mot dans la cuisine, pourquoi ?
-Parce que je m'appelle Zayn.

Donc il s'appelle Zayn.
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Hello, voila mon nouveau chapitre. J'espère qu'il vous plaît. N'hésitez pas à me donner vos avis et à voter. Bye

Kidnap | Z.M |Où les histoires vivent. Découvrez maintenant