- 7 - You didn't ever care ✔

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- Et alors choupignou, on ne l'aime pas. Je ne sais même pas pourquoi tu lui parles, elle n'est pas populaire. Et note qu'on ne se mélange pas à n'importe qui.

- Oui tu as raison, je ne sais plus où j'avais la tête.

Ils me dégoûtent tous les deux. Déjà Candice qui se permet de m'insulter, et après elle s'assoit à ma table, et ce qu'elle a dit en dernier... La cerise sur le gâteau !

Je décide de rentrer chez moi à pied. Je suis à quinze minutes de la maison. Mes écouteurs dans les oreilles j'avance. La chanson exprime ce que je ressens, de la déception.

You didn't ever oh, you didn't ever care for me oh

You didn't ever oh, you didn't ever care for me oh

You didn't ever care

So I'm sitting and wondering why

You didn't ever care for me, you didn't ever care for me, oh

You didn't ever care for me, you didn't ever care for me, oh

You didn't ever care for me, you didn't ever care for me, yeah

I can't take back the bite, this fruit was not meant for me

Deception and vice, at the finest I'd ever seen

But what I would do, what I would do to be loved by, by you

And the funny thing is that I settled for the untruth

Just because I'm a slave to the fantasy of being in love

And what I would do to be loved by, by you

Thinking it through, now I see everything

How did I not know it, life with you's but a dream

But what I would do, what I would do to be loved by, by you

- Christina Grimmie -

Ce week-end, Camille et moi nous sommes seules. Papa et maman partent en amoureux. Ça me fait trop rire, je ne sais pas pourquoi. Du coup ma sœur rentre le week-end pour me garder. Je l'ai prévenu que ce soir j'avais ma soirée pyjamas chez Estelle. D'ailleurs il faut que je prépare mes habits.

Je prends mon pyjama le plus cool. Dessus il y a des glaces, du pop-corn, des lunettes de soleil et des dinosaures. Trop mignon, et en plus il n'a pas coûté cher. Punaise, je me sens trop obligée de faire de la promo.

Estelle vient me chercher et nous allons toutes les deux au MacDo. On s'est dit que ça allait être sympa. Je vous rassure, nous ne sommes pas en habits de soirée dodo. J'ai mis ma petite robe noire. Nous nous installons à une table après avoir commandé. Puis nous commençons à se raconter nos histoires.

Après avoir fini de manger, Estelle et moi, nous nous baladons dans le parking. Je n'ai toujours pas fini ma boisson, je garde mon gobelet en mains. D'un coup, on entend un gars qui crie à son ami d'aller chercher sa voiture. Il parle très familièrement. Alors, je pars dans un délire pas possible. Je marche direction la voiture en imitant la marche du garçon.

- Ah zi va, va chercher ta gnoleba et nous soûle pas, et en levant le gobelet, j'ajoute « Mac Donald's business ». Tout ça sur le ton d'un racaille des bacs à sable. Mort de rire. Estelle et moi, nous sommes pliées en deux. L'avantage, c'est qu'Estelle a le permis. Du coup, elle peut prendre sa voiture. Bref je monte côté passager.

- Estelle, tu sais comment on appelle cette place ?

Je lui lance cette phrase comme ça. Je ne sais pas pourquoi. J'ai vraiment un problème moi.

- Non Felicia, dit le moi.

- Tu connais John Green ? demandé-je

- Ouais, celui qui a écrit Nos étoiles contraires ?

- Oui, et bien dans ses livres, il dit que cette place est la place du mort.

- Euh, ok. C'est quoi le rapport ?

- En fait, il n'y en pas Estelle. C'est juste que j'avais envie de dire ça, expliqué-je.

Estelle éclate de rire. Ok. Je suis ridicule.

Nous arrivons chez elle, c'est une maison à deux étages. Je découvre le salon à droite, la cuisine à gauche et en face l'escalier que l'on emprunte. Estelle m'explique qu'elle est fille unique. Sa chambre est grande avec un grand lit double au milieu. Je remarque que tous les murs sont blancs, sauf un. Dessus, il y a plein de photos, des dessins et des phrases écrites au marqueur à même le mur.

- Ta mère veut bien que tu écrives sur tes murs ? dis-je étonnée

- Bah oui Felicia, c'est pour ça qu'ils sont tous blancs, pour que je puisse créer moi-même ma peinture. En plus c'est sympa d'écrire ce qu'il me semble important de ne jamais oublier.

Concept intéressant, mais moi, mes parents ne voudraient jamais que j'écrive sur les murs. Je lis une citation écrite au plafond. C'est la seule puisque toutes les autres sont sur le mur. En te levant le matin, rappelle-toi combien est précieux le privilège de vivre, de respirer, d'être heureux.

Je crois que de temps à autre je devrais suivre ce conseil.

Dangerous LifeWhere stories live. Discover now