Chapitre n°29 : Explications

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- Ensuite on a atterri à Indigo, la capitale de votre pays et ils m'ont emmené dans un bâtiment sécurisé. Ils ont fait une vidéo pour mon père. Je suis restée dans cet espèce de centre le temps des négociations. Mon père voulait tout arrêter pour moi, mais le gouvernement n'était pas d'accord, et l'empêchais de céder. Ma mère, elle, n'était pas patiente. Je ne sais pas comment elle a fait, mais elle a passé la frontière et elle s'est infiltrée dans le bâtiment. Elle a déréglé le système informatique, et on s'est échappée. Diego et son frère nous on poursuivit ainsi que d'autres brigades. A un moment, alors qu'on venait juste de passer la frontière, on s'est retrouvé en face à face, avec le fameux frère, Sam, et qui demandait soi-disant à discuter. Enfin, c'est ce qu'on pensait. Pendant qu'il nous occupait, Diego est arrivé par derrière et a tiré sur ma mère. Elle est morte sur le coup. Je ne pensais qu'à la vengeance, alors j'ai pris l'arme de ma mère et j'ai tiré sur Sam, qui était pile en face de moi. La balle l'a atteint entre les deux yeux.

Je m'interromps. J'ai raconté le minimum. Nous sommes rentrés dans sa chambre, et je suis allongée dans son lit, ses bras fermement entourés autour de moi. Je me sens protégée, et je voudrais quitter cette position pour rien au monde.

- Combien de temps est-ce qu'il t'a torturée ? Demande-t-il à mon oreille, son souffle chaud chatouillant mon cou.

- Six mois et deux semaines. Murmurais-je.

- Et tu as réussi à te relever.

Je ne réponds pas.

- Tu as une force inouïe Cathleen. Personne n'est censé être capable de se reconstruire après être passé entre les mains de l'UE2S. Encore moins entre les mains de Diego.

- Tu le connais ? Tu savais que c'était l'un des membres de l'UE2S ?

- En réalité, mon... père est très proche du sien. J'étais censé préservé son identité du groupe. De nom, le pays entier le connaît. Agent Wells, le fils de Marc Wells, le directeur de l'Unité d'Elite Secrète Sytarienne.

- Je me demandais comment c'était possible qu'il ait tant de technique, tant de force, tant de pouvoir au sein de l'unité... Tout s'explique. Soufflais-je.

- Je suis désolée pour ce qui t'es arrivé Cathleen. Murmure-t-il.

Je me tends.

- S'il te plaît... Ne me dis pas que tu as pitié.

- Pitié ? Répète-t-il, interloqué. Bon sang Cathleen, tu es la fille la plus forte et la plus courageuse que je connaisse, comment voudrais-tu que j'aie pitié de toi ?

Je ne réponds pas tout de suite.

- Merci de voir le meilleur en moi. Soufflais-je, la voix rauque.

Il approche ses lèvres de mon oreille.

- Merci de ne pas croire en la personne qu'ils essayent de me faire devenir. Répond-t-il doucement.

- Ethan ? chuchotais-je. Est-ce que tous les garçons ont les mêmes capacités que toi ?

Il prend son temps pour répondre.

- Normalement, on possède ces « capacités », seulement pendant les épreuves. Mais moi j'ai certaines d'entre elles qui restent tout le temps.

- La guérison ?

- Oui, la force, l'agilité et les réflexes.

- Pourtant pendant le combat...

- Ce n'est pas pareil... grimace-t-il. En réalité je peux solliciter mes capacités. Je pouvais choisir de ne pas guérir mes blessures.

- Comment est-ce possible ? Interrogeais-je à mi-voix.

- Quand on sera sorti d'ici, je t'expliquerais. Promit-il en m'embrassant dans le cou.

Je soupire de plaisir et me colle contre lui sous la couette, enroulant mes jambes autour des siennes.

- Ethan je...

Je m'interromps.

- Oui ?

- Diego n'a pas le droit de te tuer, n'est-ce pas ?

- Non.

Je pousse un soupir de soulagement.

- Pourquoi est-ce que tu me demandes ça ?

- Parce qu'il en serait capable, rien que pour me faire du mal. Dis-je seulement.

Ethan fait glisser ça main le long de ma cuisse et je me tends, réprimant un frisson.

- C'est bien ce que je pensais. Murmure-t-il.

Je me crispe encore plus en sentant qu'il a compris.

Il effleure ma joue de son indexe et je ferme les yeux.

-Je lui ferais regretter. Me promet-il. Je le tuerais comme le puma.

Je souris.

-Non. Ce n'est pas assez douloureux. Réfléchit-il en changeant d'avis. Bordel, il mériterait d'être brûlé vif.

Je pousse un long soupir.

-Et encore, tu es beaucoup trop doux. Murmurais-je en m'endormant.

Expérience 21Où les histoires vivent. Découvrez maintenant