- 1 - Rencontre ✔

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Felicia :

Le jour tant attendu était arriver. J'allais passer en terminale. J'avais assez peur de ce qu'il allait m'attendre dans le Colorado. Avant, j'habitais dans le Nevada. Les gens sont très sympas là-haut mais mon père avait était muté pour son travail.

Mon père est laborantin d'analyses médicales. Oui comme ça ce n'est pas parlant, mais je vais m'expliquer brièvement. En gros, il analyse des trucs biologique que les médecins prescrivent à leurs patients. Et du coup, on bouge pas mal. Ce n'est pas que ça me dérange de changer de maison, de lycée tout le temps, mais changer de lycée veut dire à chaque fois : se faire de nouveaux amis et s'intégrer. Mais bon à chaque fois j'essaie de ne pas broncher. Alors comme d'habitude une semaine avant le départ c'est le chantier dans la maison de location. Vu que l'on bouge beaucoup on ne peut pas se permettre d'acheter une maison. Il y a des cartons partout.

Je prends mon petit-déjeuner assise par terre à l'endroit où la table de bois teintée en gris métallisé était posée. Ma mère ne s'est pas cassé la tête, elle a acheté une boite de céréale et on a tous pioché dedans à la main. Ça ne me dérange pas je ne suis pas nareuse. Et en plus nous n'avons pas trop le choix puisque notre vie est rangée dans des cartons. Ça fait bizarre de dire ça mais c'est la réalité.

A table j'affiche une mine affreusement-heureuse. Oui ça ne se dit pas trop, mais ça fait partie de mon dictionnaire des expressions de Felicia. Bon d'accord ce dictionnaire n'existe pas. Mais revenons-en à ma mine affreusement-heureuse. En fait ça devient une habitude de me cacher derrière celle-ci. Je fais semblant d'être heureuse, et que déménager me dérange nullement, alors que c'est tout le contraire. Mes parents n'y voient que du feu. Mais il faut croire qu'à force de la faire, quelques fois les personnes finissent par s'en rendre compte.

– Felicia que dirais-tu d'aller mettre la poubelle dehors ?

Je ne sais pas si c'est une question que l'on pose souvent à une adolescente de mon âge, mais en tout cas ma mère prend le risque. Du coup bien évidement, j'obéis car quelque part c'est un ordre. Je descends les escaliers, et une fois en bas, ma mère commence son monologue. Car souvent quand elle se met à parler, elle ne s'arrête jamais.

– Tu sais, tu n'es pas obligée de montrer que tu es heureuse Felicia. On n'est pas aveugle ton père et moi. On a compris qu'à chaque déménagement tu fais ça.

– Et alors qu'est-ce que ça peut bien faire, ça change votre vie de le savoir ?

– Je n'ai pas dit ça, mais arrête s'il te plaît ça devient exaspérant.

– Pourquoi ? Tu préfères que je tire la tronche, que je reste ici, que vous déménagiez sans moi pour que je puisse avoir une vraie vie stable ? Une vie qui a ses piliers. Comme ça tout le monde sera content et j'aurais une vraie vie !

Je remonte les marches tout en laissant une larme couler.

Quand je rentre dans le salon on ne prête pas attention à moi, et d'ailleurs j'en ai aucune envie.

Après que toute ma famille ait fini de manger nous grimpons dans la voiture. Dans ma famille je comprends mon père, ma mère et ma grande sœur Camille. Elle à vingt ans et elle vit encore avec nous pour faire ses études à l'université. Elle avait choisi deux mois auparavant la plus proche de notre nouvelle maison. C'est-à-dire la Colorado-State-University. Elle est assez bien classée alors mes parents lui ont dit oui. Moi personnellement, ce n'est pas trop mon fort les études. Je pense m'arrêter dès que j'aurais eu mon bac. J'ai toujours fait de mon mieux pour faire plaisir à mes parents mais mes notes n'ont pas toujours été bonnes. Mais je me débrouille bien tout de même. Je suis le genre de fille aimerait vivre sa vie à deux mille à l'heure. De l'autre côté je suis comme toutes les filles de mon âge. Le délire du maquillage, les garçons...

Dangerous LifeWhere stories live. Discover now