Le Rendez-vous

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Dans la voiture de Henry, Matilde ne cesse pas de penser à ce qui vient de se passer. Elle n'en revient pas  elle qui est si prude au début de ses histoires d'amour. Sa conscience la tourmente pourtant son corps en redemande. Comme si Henry venait de réveiller ses pulsions les plus enfouies. Le long du trajet, elle reste silencieuse et préfère se contenter de répondre aux interrogations sporadiques de Henry.

Une fois devant la porte de son appartement, le gêne a pris la place de la complicité. Nos deux tourtereaux se regardent comme si il vennaient de se rencontrer.

- j'ai passée une belle soirée avec toi Henry

- Moi également Matilde

- Bon beh on s'appelle demain alors

- Sauf si tu sais faire du bon café

- tu veux resté prendre un café?

- Pourquoi pas ?

- Ok reste pas dehors alors

Matilde ouvre la porte et les deux entrent à la file indienne.

- Assied toi je vais faire du café

- Ok d'accord

Matilde s'en va faire du café rapidement à la cuisine.

- Qui c'est qui a fait la déco de ton appartement ?

- Comment ? (Hurle Matilde de sa cuisine)

- Qui a fait la déco de ton appartement ?

- Un ami designer, je te passe ses contacts si tu veux

- Oui je veux bien

- Ok

Matilde ressort de la cuisine avec deux tasses en main. Elle arrive au salon et trouve la lumière un peu tamisée.

- Tiens, fait attention c'est chaud

- Ok

- Je te passerai son numéro demain le temps que je le fouille dans mon carnet.

- Ok no problem

Matilde et Henry recommencent à discuter quelques minutes quand soudain Henry crie :

- Aïe Merde

- Quoi qu'est ce qu'il y a ?

- j'ai renversé mon café sur ma chemise.

- Attends je vais chercher un truc pour nettoyer

Matilde se lève et va chercher un nettoyant pour enlever la tâche. Elle revient et essaie de nettoyer.

- Attends c'est mieux que je l'enlève pour t'aider

Elle retire la chemise d'Henry, ses pectaureaux et sa tablette de chocolat sont de nouveau à découvert. Et juste au moment où elle se baisse pour prendre la chemise. Henry l'attirent vers lui et se met l'embrasser. Les deux tombent ensuite sur le canapé de matilde et s'enroulent comme une vielle bande de film. Visiblement la passion a atteint son paroxysme et ils ne pouvaient plus faire fit de leurs émotions. Une atmosphère de détonation ou d'éruption volcanique envahit alors la pièce. Elle est bien loin maintenant la période d'observation ou on se regarde en chiens de faillance.

Des secrets sous la soutaneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant