Chapitre 11 *

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*TW : violence physique

🎶Weapons - Ava Max 🎶

Emmett

Comment c'est possible ? Ca ne m'était jamais arrivé !

C'est vrai qu'en y repensant, c'est dernier temps j'ai tellement la tête ailleurs, que je ne me rappelle pas avoir révisé mon arme. 

Le type surpris par cette erreur crache un rire mauvais et se jette sur moi un couteau à la main. Ce qu'il ne sait pas c'est que je ne suis pas le genre de personne à se laisser déconcentrer par une simple étourderie.

J'esquive son attaque en me décalant légèrement sur sa droite et en un mouvement rapide j'attrape son poignet et lui arrache son couteau. J'effectue un mouvement sec sur le devant et sur l'arrière de sa cuisse faisant bien attention à lui trancher la cuisse au passage.

Pris de douleur, il lâche son couteau par terre en hurlant.

La colère se propage de plus en plus en moi et je le soulève par le col et le colle contre le mur.

- Pour qui travailles-tu ?

Il ne répond pas, continue de me fixer le sourire mauvais.

Je le balance par terre, lui assène deux coups de poing au visage et réitère ma question en me penchant sur lui :

- Je t'ai demandé pour qui tu travailles connard ?!

- Cadeau des Demons Rats. beugle-t-il en me crachant dessus. 

Le regard noir j'ai un temps de réflexion, la rage me prends aux tripes, mes dents se serrent et l'instant d'après je lui plante son propre couteau dans sa jugulaire.

Je me relève, inspecte son cadavre m'assurant que son sang quitte bien son corps. Quand un autre type me projette contre le mur.

Il est plus grand et plus imposant que moi. Il me colle son poing dans le sternum et un autre au visage avant de me balancer comme un vulgaire déchet.

Aïe.

Mais malgrès la douleur je n'ai pas dit mon dernier mot. Je me relève rapidement pour faire face à mon adversaire et sautille sur mes pieds près à lui rendre coup pour coup.

Viens par là enfoiré.

Je lui colle un crochet du droit en pleine arcade ce qui fait jaillir du sang de cet endroit. Sans qu'il puisse réagir je lui assène un uppercut*, mais le type ne bouge pas d'un pouce, telle une armoire à glace, il reste sur place et ne vacille même pas.

Sa mâchoire se crispe et ses poings se serrent un peu plus, faisant ressortir les veines de ses bras et son cou.

Fait chier, il a l'air agacé.

L'armoire à glace se jette alors sur moi nous faisant basculer en arrière pour atterrir sur le sol de l'usine. Mon dos heurte de plein fouet le béton, une douleur se répand dans le bas de mon dos et je suis bloqué contre le corps de mon assaillant.

Il se penche au-dessus de moi et tout en me maintenant d'une main il passe l'autre derrière son dos pour en attraper son flingue. En voyant que je n'ai aucun moyen de me défaire de son étreinte, je ferme les yeux instinctivement, prêt à rencontrer le diable en personne.

Bang !

Je cligne des paupières et ouvre les yeux ne comprenant pas pourquoi je suis toujours en vie. Eclaboussé par une multitude d'hémoglobine je vois le type s'effondré sur moi une balle dans la tête.

Dangerous PastWhere stories live. Discover now