Sotto Controllo

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Celesto
Palerme

Assis à mon bureau, la tension monte en moi. D'un geste impulsif, je fracasse mon poing sur la surface du bureau, laissant échapper un "putain !!" chargé de frustration.

Quelque chose ne tourne pas comme prévu, et l'agacement me gagne.

Je récupère mon téléphone avec agacement, geste brusque traduisant ma contrariété. Les yeux rivés sur l'écran, je relis le message qui a déclenché cette réaction impulsive.

"Cher Celesto Coscia Ferro,

Vous êtes cordialement invité au prestigieux Gala des Étoiles, une soirée d'élégance et de raffinement organisée par le Comité des Arts et de la Culture.

Date : 30 avril
Heure : 21 heure
Lieu : Palais des Arts Lumina, Naples.

Veuillez venir accompagné, car votre présence ajoutera une touche de grandeur à cet événement exclusif. Nous sommes impatients de vous accueillir dans un cadre somptueux pour une soirée mémorable. Le code vestimentaire est Élégance Mysterieuse, avec une nuance de Noir Élégant et une touche de Rouge Passion.

Avec toute notre considération,

Le Comité des Arts et de la Culture"

Le message m'annonce l'inévitable : un gala organisé par mon oncle, et il insiste sur ma présence accompagné. Mes sourcils se froncent, résistant à l'idée d'assister à ce genre d'événement mondain auquel j'ai toujours esquivé. Cependant, l'implication dans les affaires familiales m'oblige à accepter, même si cela va à l'encontre de mes préférences.

La frustration de devoir m'engager dans cette soirée inutile me pousse à serrer les poings, mais ma position dans l'organisation m'empêche d'y échapper. La tension persiste, préfigurant un gala qui s'annonce plus comme une corvée que comme un événement agréable.

Je résiste aux intrigues de mon oncle. Avec détermination, je choisis d'assister au gala en solitaire, prêt à faire face aux regards inquisiteurs. Conscient que son invitation n'est qu'un subterfuge pour sa propre gloire, je refuse de me plier à ses attentes.

Je saisis mon téléphone, l'agacement transparaissant sur mon visage crispé. D'un geste vif, je réponds à mon oncle, "Vaffanculo", laissant ainsi éclater ma frustration face à cette invitation que je considère comme une manipulation. (Va te faire foutre.)

Je passe une main dans mes cheveux, soufflant après tous les récents événements, ressentant que ce n'est que le début.

Sous le poids de la frustration qui m'envahit, je quitte mon bureau, résolu à trouver un exutoire dans ma salle d'entraînement privée. Là, à l'abri des regards indiscrets de mes hommes, je m'apprête à délivrer toute la colère accumulée envers mon oncle.

Enfilant avec fermeté mes gants de boxe, je me lance dans une séance intense avec le punching-ball. Chaque coup est une libération, une expression brutale de ma rage intérieure. Les impacts résonnent dans la pièce, un écho de ma détermination à ne pas me soumettre à son jeu malsain. Mes poings martèlent la surface du sac, comme si je pouvais ainsi extirper de mon être toute trace de manipulation et de trahison. C'est un ballet brutal, où chaque mouvement traduit la colère sourde qui pulse en moi. Et à chaque coup, je sens un peu plus la pression s'évacuer, laissant place à une détermination farouche.

Dans ces instants de fureur silencieuse, je prépare mon esprit à affronter ce qui se profile. Le gala, une façade de célébration pour l'oncle avide de reconnaissance, mais pour moi, c'est une opportunité de montrer que je ne m'incline pas devant ses manigances. Mes poings s'abattent avec une intensité croissante, comme si le punching-ball était l'image de mon oncle, une cible tangible sur laquelle projeter ma résistance. Et dans chaque coup, je me prépare à ce qui semble être le début d'une série d'événements difficiles.