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Celesto
Palerme
Je sors de la cave avec une détermination froide. D'un pas décidé, je me dirige vers l'un de mes hommes, mon regard sévère laissant peu de place à la discussion.

D'un regard sévère, je lui dit : "Surveille la cave toute la nuit, mais tu a intérêt à ne pas mettre un pied à l'intérieur. Compris ?"

Mon regard insiste sur l'importance de cette mission, une lueur de menace palpable dans mes yeux.

Celui-ci me regarde avec crainte avant de répondre : "Oui, Capo !"

Je le regarde avec un air sévère, lui intimant l'ordre de surveiller la cave toute la nuit et d'y aller dès maintenant.

Je l'observe s'approcher de la cave, puis je l'arrête d'un geste autoritaire. "Arrête
toi un instant," lui dis-je, ma voix marquée par l'autorité.

L'homme s'arrête et me regarde avec confusion, perplexe face à mon ordre.

"Ne t'avises pas d'ouvrir cette cave, même si elle te le demande. Reste à l'extérieur, et ne pénètre en aucun cas à l'intérieur," j'ajoute d'un ton sévère,en fixant l'homme avec un regard intransigeant.

L'homme m'observe, et hoche frénétiquement de la tête en signe de compréhension, puis se dirige rapidement vers la cave pour exécuter les instructions données.

Pendant que Je me dirige vers ma chambre je croise Alessandro sur mon chemin.

Il me regarde de travers, méfiant, et demande d'un ton incertain : "Tu l'as mise à la cave?"

"Cesse de me regarder ainsi, Alessandro. Inutile de t'excuser à sa place, elle m'importe peu. Ses cris ne sont que des murmures dans le vacarme de ma vie." Lui dit-je en accentuant sur le faite qu'elle m'importe peu.

Alessandro lance "Peut-être qu'elle n'est rien à tes yeux, Celesto, mais même ce rien pourrait être utile pour nous. Ne sous-estime pas les atouts que certains rien peuvent apporter."

"Je n'ai jamais eu besoin de personne pour m'aider, et certainement pas d'elle. Elle ne me sera d'aucune utilité. Bonne nuit Alessandro." Prononçais-je avant de continuer mon chemin vers ma chambres

Quelques instant plus tard j'arrive enfin dans ma chambre. Je m'effondre sur le lit, mes doigts se débattent avec les boutons de ma chemise, une oppression grandissante m'étreint.

Je me glisse sous la douche, la chaleur de l'eau me procurant un semblant de réconfort. Après m'être habillé de manière plus décontracté, je me dirige à mon bureau.

Je me laisse tomber sur la chaise devant mon bureau, une lueur d'espoir percée dans l'obscurité. Mes doigts glissent sur l'écran du téléphone, tapant l'adresse de questo pazzo avec une détermination qui transcende l'amertume qui m'envahit.(cette folle)

Je m'apprête à affronter l'idée pénible de plus de huit heures de route pour rejoindre Rione Sanità . Je soupire, réalisant que la distance physique n'est rien comparée à l'écart émotionnel qui semble grandir entre nous.

Je prends une profonde inspiration, me préparant mentalement pour le long trajet qui m'attend.

Je me lève de mon bureau, m'étire avant de m'allonger sur mon lit. Les pensées tourbillonnent dans ma tête, mais la fatigue l'emporte progressivement, m'enveloppant dans l'obscurité apaisante du sommeil.

Le lendemain...

Je me réveille doucement, laissant la torpeur de la nuit s'évaporer. Une douche rapide me rafraîchit, suivie de ma routine matinale habituelle.

Aujourd'hui est le grand jour, celui où je m'empare enfin des documents tant convoités. La perspective de cette réussite me motive davantage. Et je me sens d'autant plus euphorique.

Je m'habille avec soin, enfilant un costume noir taillé sur mesure. La chemise blanche que je choisis contraste élégamment avec le noir du costume, ajoutant une touche de raffinement à mon allure.

Chaque détail soigneusement ajusté témoigne de l'importance que j'accorde à mon apparence, reflétant ma position influente.

Après que j'ai fini de me préparer je sors de ma chambre et prend l'ascenseur. Je clique sur le bouton -1 puis attend quelques seconde avant de pouvoir sortir de cette cabine oppressante.

Je me dirige d'un pas déterminé vers la cave, l'anticipation du moment crucial à venir se lisant sur mon visage.

Arrivé devant la cave, je constate avec agacement que le garde n'est plus en faction, bien qu'il lui ait expressément ordonné de surveiller la porte toute la nuit.

La colère monte en moi en constatant que le garde a désobéi à mes ordres. Je réfléchis rapidement à la manière de lui faire regretter son manquement, tout en continuant à ouvrir la porte de la cave espérant voir Perla à l'intérieur.

Une fureur incontrôlable m'envahit en découvrant le garde inconscient au sol salement amoché et le visage en sang, laissant la cave déserte. La disparition de cette cagna n'e fait qu'attiser ma colère.

Je fonce vers sa chambre, la haine sculptant mon visage. L'idée qu'elle aurait pu s'échapper éveille en moi une rage sans limite.

Je pousse violemment la porte, révélant la chambre. Mon regard féroce parcourt l'espace, cherchant frénétiquement sa trace.

La vue de Perla dans une tenue élégante, en train de se maquiller, me laisse perplexe. Je la fixe un instant, incapable de cacher ma surprise et ma colère.

Cette bastarda qui est devant moi est occupée à se maquiller et vêtue comme si elle assistait à un mariage. Alors qu'elle est censé être dans cette putain de cave entrain de dormir.

Perla, choquée, me lance : "Tu m'as presque fait dépasser mon rouge à lèvres avec ton vacarme."

Je la regarde intensément pendant quelques secondes avant de lui demander d'un ton très énervé : "Qu'est-ce que tu fiches ici, dans cette tenue?"

Elle répond calmement, "Ça ne se voit donc pas ?Je me prépare pour le fameux événement que tu attends avec tant d'impatience."

Je la saisis fermement par le bras, la dirigeant avec fureur vers la salle de bain. Une fois à l'intérieur, je la pousse sans ménagement dans la baignoire et, avec une colère contenue, j'actionne le pommeau de douche, laissant l'eau froide couler brusquement.

Perla, surprise par le choc thermique, pousse un cri aigu. Sous la douche froide et furieuse, lance des mots comme des couteaux acérés, déversant sa frustration et son ressentiment envers moi. Les insultes pleuvent dans la pièce, un torrent de reproches amers.

C'est avec un ton dur, que je lui fait comprendre que " Nous avons encore deux heures devant nous et il est hors de question que tu te présente ainsi. Et que tu me manque de respect et me désobéit comment tu l'as fait maintenant."

Sotto Controllo Where stories live. Discover now