Alessandro, haletant, se précipita vers moi, le visage tendu par l'urgence. "Capo, chercher l'adresse ne nous mènera à rien. Elle l'a déjà écrite sur un papier. C'est comme si elle voulait qu'on la trouve, mais..." Il hésita, cherchant ses mots

C'est étrange qu'ils aient laissé l'adresse derrière eux de manière si apparente," marmonnai-je à Alessandro, cherchant à comprendre le jeu complexe qui se déroulait. La perplexité dans ses yeux montrait que même lui ne pouvait dissimuler son incompréhension face à la situation.

"D'accord, on ne perd pas de temps. Direction le hangar," déclarai-je, élaborant un plan dans ma tête tout en exposant rapidement les directives à Alessandro.

"Nous allons nous diviser en deux équipes. Toi, Alessandro, tu prends quelques hommes et entres discrètement par l'arrière du hangar. Mon équipe et moi entrerons par l'avant pour créer une diversion. L'objectif est de désorienter ceux qui retiennent Perla, permettant à ta partie de s'approcher sans être remarquée. Une fois à l'intérieur, on agit rapidement pour la retrouver et sortir. C'est compris ?"

Je me dirige vers le garage, déterminé, et choisit une voiture adaptée pour l'opération. Je démarre avec un grondement sourd et me dirige rapidement vers le hangar, prêt à tout pour retrouver Perla.

Perla
Catane

Je m'éveille avec une lourde torpeur, laissant mon esprit errer dans la pénombre de cette cave.

Les effets de la drogue de la seringue persistent, engourdissant mes sens. Mes yeux s'ajustent lentement à l'obscurité, dévoilant les contours mystérieux de l'endroit où je me trouve.

Des murs de pierre rugueux me cernent, le froid ambiant pénétrant ma peau vulnérable. Mes membres, encore engourdis, peinent à répondre à mes commandes. Je tente de secouer cette léthargie qui m'entrave, cherchant des indices sur ma situation précaire

Entre les murs de cette cave, je commence à me sentir comme une experte en spéléologie involontaire.

Espérons que mes ravisseurs aient au moins remarqué le bout de papier avec l'adresse.

Je n'ai pas le temps de réfléchir plus longtemps qu'un homme, âgé d'environ 40 ans, entre dans la pièce avec une démarche empreinte d'une certaine assurance.

Ses cheveux, mêlant des nuances de gris, encadrent un visage aux contours marqués par le temps. Les lignes de son front témoignent d'une vie intense, tandis que ses yeux scrutent l'environnement avec une lueur de détermination.

Il porte une légère barbe qui souligne la structure de sa mâchoire, ajoutant une touche de mystère à son allure. Sa stature robuste suggère une force physique qui n'est pas à sous-estimer.

"Perla, Perla," répète-t-il en souriant.

Je le scrute du regard, méfiante. "Tu ferais bien de rendre des comptes rapidement. Qu'est-ce que tu veux de moi ?"

Son rire résonne de manière sinistre, remplissant l'atmosphère d'une tension palpable.

Il demande ensuite calmement, "Où sont les documents, Perla ?" Un sourire sardonique danse sur ses lèvres pendant qu'il attend la réponse.

"Tu ferais mieux de rire moins fort. Les documents ? Oh, tu sais, j'ai organisé une petite chasse au trésor avec toute l'Italie. Peut-être que si tu es gentil, je pourrais te donner un indice." Dit-je avec un ton ironique.

Il s'énerva brusquement, décocha une grande claque qui résonna dans la pièce. Un rictus de douleur traversa mon visage, mais je soutins son regard avec fermeté. "Ne joue pas à ça avec moi." prévint-il d'un ton menaçant.

Je levai doucement les yeux vers lui, esquissant un sourire ironique. "Si les gifles font partie de tes préliminaires, je crains que tu ne sois pas mon type de partenaire de jeu, car je préfère quelque chose de plus raffiné."

L'homme, visiblement surpris par ma réponse, bredouilla quelques mots avant de s'énerver. "Chiudi la bocca, espèce de petite insolente. Où sont les documents ?" (Ferme ta gueule)

Je répond d'un ton moqueur : "Ah, les documents ? Ils sont probablement là où se trouve ta dignité, introuvable."

L'homme me roue de coups en m'insultant "Stupida, tu n'as aucune idée de ce qui t'attend. Pensa che tutto ciò finirà male per te." (Idiote, tu n'as aucune idée de ce qui t'attend. Pense que tout cela finira mal pour toi.)

Je garde le silence, encaissant chaque coup, mon regard fixé dans le vide.

Il s'arrête brusquement et, comme s'il venait de réaliser quelque chose, l'homme me regarde attentivement avant de lâcher d'une voix perfide, "En fait, tu es vraiment belle, Perla ."

L'homme, d'une voix perverse, me dit : "Et puis ta mèche blanche et tes yeux gris, ça me donne des idées, Il serait dommage de gâcher une beauté comme la tienne."

Je reste silencieuse, et fixe l'homme d'un regard froid, ne répondant pas à ses provocations.

"Tu sais, plus je te regarde plus mon intimité durcit. Tu ne pense pas que je devrais me soulager"

Je laisse échapper un rire moqueur, répond avec un sourire narquois.

"Excuse-moi, mais il semble que tu aies perdu le manuel d'anatomie. Rassure-toi, c'est compréhensible. Cependant, pour t'éduquer un peu, les hommes ont un attribut distinctif qui manque cruellement chez toi. C'est assez basique, mais ça s'appelle un pénis. Tu devrais peut-être envisager une petite mise à jour anatomique."

La douleur fulgurante parcourt chaque centimètre de mon corps lorsque cet homme, animé par une rage aveugle, arrache violemment mes cheveux et me frappe sans relâche.

Mes sens sont pris dans une tempête de souffrance, mais même dans cet abîme de cruauté, ma détermination demeure. Après cette séquence de brutalité, il s'éloigne en laissant derrière lui une pièce empreinte de silence oppressant, où je me trouve, endolorie mais résolue.

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