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Assis sur le canapé, je regarde Eden nous servir du thé. Son calme a quelque chose de contagieux. Je crois que c’est pour ça que je me sens si bien avec elle. Elle me rassure. J’ai l’impression qu’elle peut m’aider. Que je peux m’appuyer sur elle. Qu’elle ne va pas me laisser tomber. Qu’elle va me soutenir et m’aider à me relever. Ce qu’elle a déjà fait, d’ailleurs. « Pourquoi est-ce que tu t’occupes de moi comme ça ? Pourquoi tu as crié, hier quand j’étais sur la jetée ? » elle fixe un moment son mug, l’air ailleurs, puis se cale au fond du fauteuil qui me fait face.
« Je t’ai dit que je voulais te raconter quelque chose. Ça t’aidera à comprendre.
» elle m’explique alors qu’elle a été en couple pendant deux belles d’années, avec une homme qui s’appelait Henry. Elle a un petit sourire doux, plein de
tendresse. Je ne sais pas ce qui s’est passé pour que leur relation capote, mais il compte toujours pour elle, c’est évident. Tous les deux habitaient Toulouse, la ville où ils s’étaient rencontrés. Elle était alors une jeune employé de Mac Donald ; lui gérait un restaurant. Ils avaient vite vécu ensemble. Ils étaient très amoureux et fusionnel. Un amour rare. Ont étaient bien ensemble dit-elle .
Un amour qui aurait pu durer toujours si seulement… Alors je la laisse me raconter sa vie.

Les premiers mois de relations, qui se passe comme dans un rêve. Les fleurs qu'il lui offre tous les jours. Leur routines de se préparer le petit déjeuner de
l’autre. Leur séries qu’ils regardent lover ensemble. Leur passions commune. Le paysage qu’elle dépeint est un véritable conte de fées. Puis elle parle de Sarah.
« Elle était la meilleure amie de son compagnon, avant de devenir la sienne. Elles étaient très vite devenu inséparables, même goût, même humour. Une relation d’amour amical, et de confiance. Pourtant elle ne c’était jamais
rencontrer physiquement. Uniquement via Facebook. Etrange une telle amitié puisse être si forte, sans avoir côtoyer réellement la personne.
Sarah était esthéticienne elle rencontra un homme , il répondait au nom de Rubben. Si entre eux tout aller bien au début. Il se trouve que cet homme était violent et manipulateur. Et Sarah changea comparant sa vie à celle d’Eden. De la comparaison est venu la jalousie. Pour finalement commencer à détruire le couple de son amie, mais de manière très subtile. A l’usure. Sans que Henry et Eden remarque rien.
Finalement Sarah se sépara de Rubben. Ce que ce dernier n’avala jamais. Et jugea Eden responsable de cela. Et pris le temps de monter un plan de fou.
Mais bien pensé. Eden s’arrêta et pleura à son tour. C’était un moment difficile.
La rupture avec Henry eu lieu. Elle se passa mal. Très mal. Car Henry ne voulu pas perdre son unique amour ainsi. Mais Rubben l’avais prévu , alors ce fut des pièges, des harcèlement. Cela fini même avec l’intervention des gendarmes, Rubben avait jouer sur la sensibilité de Eden. Elle en était arrivée à craindre Henry. N’ayant aucune confiance peut importe ce qu’il pouvait dire ou essayer.
De son côté Sarah mis fin à ses jours en prenant des médicaments, totalement isolé. Elle était enterrée à St Génies ou Aurillac. Eden en étais pas certaine .
Jamais elle ne c’étais recueillis sur la Tombe de son ancienne amie. Ni revu Henry. Pourtant je pense qu’elle avais encore une certaine affection pour lui.. Elle avais fuis tout cela . C’était refermer sur elle-même. Et avais surtout fermé son cœur.
Encore une fois, son histoire fit écho a la mienne et a Lise a un point que vous ne pourriez imaginer. Mais étrangement, ça m’a permit de mieux comprendre ma « Chérie » . On lui avais fait du mal, elle c’était juste isolé et renfermé. Le monde était il donc fou, quel plaisir à détruire des gens heureux ? Maintenant qu’elle avais digérer tout cela . Qu’elle savais que Henry n’avais rien fait .

Pourquoi ne pas lui parler ? Cette question était poser à Eden, mais la réponse était un espoir pour Lise et moi… Un espoir… je rêve ! Helas pour moi il y en as plus.
« Un jour j’ai vu arriver deux gendarmes. J’ai cru qu’un proche avais eu un accident.
— Et c’était le cas ?
— Oui. Enfin, non. Les résultats de l’enquête ont été sans appel : ce n’est pas par accident qu’il a foncé dans un mur en voiture. Le pire c’est que j’étais
soulager que ce ne sois pas un de mes proches» Il avait préféré mettre fin a ses jours persuader que je le haïssait.
Je lui prend la main. Elle sourit et elle reprend.
« Le choc a été très violent : la voiture était complètement ratatinée. Et puis, elle a pris feu. D’après les enquêteurs, Henry était peut-être déjà mort.
Inconscient, en tout cas. Il n’a pas dû souffrir. Enfin, pas plus qu’il ne souffrait déjà… » L’ironie de la situation me saute aux yeux. Une fin courue d’avance. Eden repose son verre sur la table basse et se penche en avant, ses yeux vrillés dans les miens. « Quand je t’ai vue sur la jetée, avec cette façon de marcher…
J’ai tout de suite pensé à Henry. Tu dégageais la même énergie que lui. Alors, même s’il n’y avait pas de mur en face, je ne pouvais pas te laisser avancer. Je n’ai rien pu faire pour l’arrêter, je n’ai pas su lui parler, le croire, alors qu’il pouvais prouver ce qu’il essayer de me dire. A l’époque je n’ai pas compris. Je n’ai pas voulu comprendre. Mais maintenant, je sais. Je sais regarder. Et voir.
Alors, je ne peux pas rester sans réagir. » elle se tait, semble hésiter, puis
reprend. « Ça m’a paru normal de t’amener ici et de prendre soin de toi. Mais c’est aussi pour moi que je le fais. Pour me racheter, d’une certaine manière.
— Tu n’as rien à te reprocher, pourtant.
— Comment est-ce que tu peux dire ça ? C’est moi, en refusant de discuter de regarder les choses en face, qui l’ai poussée à se tuer. Tout comme Sarah.
— Tu as peut-être eu tord de ne pas ouvrir la discussion. De ne pas lui faire confiance, mais c’est ce Rubben et compagnie les vrai coupable. Toi tu as chercher a te protéger de tout cela. Tu ne crois pas ? »
Elle hausse les épaules sans répondre. Et là, maintenant, tout à coup, je me dis dois-je essayer de parler à Lise une dernière fois ? Non ! Je n’ai plus le temps.
Puis elle écouterai pas. Dommage.

Quand à Eden elle savait ô combien de quoi elle parlait quand elle m’a dit qu’on pouvait guérir de tout. Si elle le dit, comment ne pas la croire ? Elle qui
finalement porte une croix bien lourde.

Et à la fin?Where stories live. Discover now