Chapitre 7 : Libération

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PDV de Sae :

En arrivant sur la première île de la longue série des îles perdues, je me suis mise immédiatement à chercher (pas sans prévenir le passeur que j'aurais besoin qu'il revienne me chercher dans une semaine). Jour après jour, je fouillais les îles une par une, me servant de ma maîtrise de l'eau pour me déplacer d'île en île.

Vous me demanderez, pourquoi avais-je besoin d'un passeur si je pouvais me déplacer ainsi ? Et bien, il faut savoir que la distance entre l'île principale et les îles perdues n'est pas un détail à écarter. J'ai besoin de garder mon énergie magique si jamais je dois me défendre sur ces îles perdues (qui ne sont normalement pas habités par des humains, tellement le niveau de dangerosité est haut à cause des bêtes sauvages).

Arriver vers la fin de mon propre délai, je commençais lentement à désespérer. J'avais visiter toutes les îles de fond en comble et n'avait pas trouver une seule trace de mon père. Je savais que les suppositions de ma grand-mère à propos de l'endroit d'exil de mon père n'était pas infondé. Mon père racontait qu'à l'époque où il était encore un jeune et valeureux guerrier léviathan, accompagner de son frère jumeau et de son frère cadet, ils avaient pour habitude de partir sur ces îles pour camper et s'entraîner.

Il aimait tant s'en vanter que c'est difficile d'oublier cette information...

Finalement, je suis arriver sur une île encore plus éloignée que les autres. Si je n'avais pas regarder au-delà de l'horizon lors d'un crépuscule particulièrement lumineux, j'aurais rater l'emplacement de cette petite île.

En m'approchant et en arrivant sur la plage, je pouvais déceler une présence.

“Papa ! C'est moi, Saebyeog !” j'ai appeler, sans réponse.

Je me suis donc enfoncer au sein de cette minuscule île. Et j'ai trouver une sorte de vieille cabane. Malgré son âge avancé, la très vieille bâtisse semblait merveilleusement bien construite (meilleure que ce qu'on apprenait aux recrues du service militaire à faire lors des temps de guerre).

Me plaçant devant la porte d'entrée, j'ai lentement ouvert la porte, regardant à l'intérieur. C'était vide et délabré.

Je me suis avancée avant de sentir un danger imminent au-dessus de moi. N'attendant pas, laissant mon corps réagir au danger, j'ai plonger en avant, faisant une roulade, échappant de peu à une lance faite main qui se planta au sol. Une silhouette se dessina alors à l'entrée, étant précédemment au plafond. Cette silhouette attrapa cette lance avant de se jeter sur moi.

J'ai contrer habilement toutes ses attaques, suivant les enseignements du grand-père de Daisuke, avant de tenter une balayette puissante afin de faire perdre l'équilibre à mon adversaire. Après l'avoir immobiliser en retournant sa lance contre lui, je pu enfin distinguer le visage fatigué et usé de mon propre père.

“Sae...”

*****

Après l'avoir aider à se relever, mon père me fit s'asseoir à sa table de fortune. De simples rondins de bois servaient de chaises ou de tabourets. Mon père était assez simpliste à ce sujet.

“Qui penserait qu'après tant d'années tu reviendrais, en vie ?.. Tu marques un point de plus que ton frère sur ce coup-là” mon père déclara avec une intention de taquinerie, mais toussa immédiatement après ça.

Il semblait terriblement mal en point. Lui qui était autrefois fort et en très bonne santé.

“Tes enfants son forts papa, c'est pour ça que je pense sincèrement qu'Hélios est toujours en vie” je lui ai dit sincèrement, d'une voix calme et posée.

Il rigola doucement, de manière amère.

“J'aimerais continuer à y croire, mais le destin semble vouloir prouver le contraire...” il marmonna.

“Depuis quand te fis-tu au destin ? Tu t'es bien ramolli” j'ai dit, essayant de le faire réagir, mais rien n'y fit.

“En effet.. Et je n'ai plus longtemps à vivre-..” il fut prit d'une nouvelle crise de toux et je me suis précipitée pour luu taper dans le dos.

Malheureusement, sa toux ne s'arrêtait pas. En essayant de le soulever, j'ai remarquer que le t-shirt qu'il portait semblait gorger de sang du côté droit de son torse. En y regardant de plus près, je pu voir une blessure effroyable à cette endroit. Celle-ci semblait avoir été fait par le feu, mais qui serait devenue infecter par la suite.

Et c'était le cas.

“Je ne peux pas revenir sur mes pas désormais... Mais sache que j'ai passé un an à me repentir de mes erreurs. Voici ma lettre d'adieu et de dernier amour à ta mère. Je te demande simplement de la lui donner en main propre” il me dit, alors que je le portais au lit.

Il ouvrit avec difficulté le tiroir de sa table de nuit tailler par lui-même et me sortit une très vieille enveloppe.

“J'ai écrit de manière à ce que tout l'essentiel soit à l'intérieur. S'il-te-plaît, dit lui que je suis sincèrement désolé...” il me regarda avec des yeux fatigués et attristés.

“Je le ferais...” j'étais tenter de le convaincre de rentrer et trouver une solution, mais ma conviction s'est en aller en le voyant souffrir.

“Merci, ma petite fille...” il rendit son dernier souffle, sa main tenant la mienne.

J'ai pleurer dans des sanglots silencieux à son chevet. Un sourire paisible sur son visage, j'ai fermer les paupières de ses yeux vitreux qui me fixaient avant de mourir.

Ne sachant pas si je devais l'enterrer ou non, j'ai décider de faire simplement une cérémonie d'adieu d'Aquia, comme ce que mon père m'avait raconter.

Moi qui ne croit en rien, j'ai joint mes mains et ai prier pour que son âme rejoigne l'au-delà aussi paisiblement que son esprit ou son cœur.

Et c'est ainsi que mon père s'éteint, et que mon cœur faisait de même petit à petit...

*****

En revenant sur l'île où le passeur était censé venir me chercher, personne ne m'y attendait. Je pouvais entendre le vent siffler bruyamment dans les alentours, et en levant les yeux, je compris pourquoi il n'avait pas pris la peine de venir.

Une tempête était en train de se lever, tout comme les sentiments mitigés au fond de mon cœur. Je pouvais sentir celui-ci battre de plus en plus vite, jusqu'à ce que son rythme effréné m'empêche de capter tout autre son.

Une inspiration, une expiration. Une inspiration, une expiration. Une inspirati-.. Un cri, puis un déferlement de détresse déchaîna mon mana comme une véritable tempête. Alors que j'ouvrais les yeux lentement, je pouvais constater que la mer venait d'être séparer en deux par la force divine d'une pression de l'air extrêmement intense.

“Je devrais rentrer.. Grand-mère et maman m'attendent...” j'ai marmonner avant de m'avancer sur ce chemin où l'eau a peur de s'aventurer.

Je ne le savais pas encore, mais cet éclat qui s'est éveillé en moi venait d'annoncer le début de la plus grande guerre de succession que le pays de Stratelia n'ai jamais connu...

The Eternal CrownDonde viven las historias. Descúbrelo ahora