Chapitre 3 - Intrusion de dernière minute

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Mettez la chanson, mais vous devriez l'arrêter quand le temps sera venu et que j'aurai écrit

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Arthur: Quel magnifique jardin...

Arrivés au jardin, je me sentais calme. Les fleurs, le soleil, le vent. Une paix immense m'abritait malgré les gens autour. Je savais que j'allais retomber dans un abîme de tristesse bientôt.

Y/N: S'il-vous-plaît... Veuillez m'attendre ici.

Je pris une fleur et me dirigea vers l'une des sorties menant à une plus petite cour servant de grande intersection entre plusieurs pièces. Je regarda la plante florale.

Si fragile, si douce, mais si parfaite. Elle ne souffre pas.

Puis, je pensais aux habitants. Des gens vivants dans le froid, ne mangeant pas à leur faim, quêtant pour une ou deux pièces. Des gens, qui tous les jours, souffrent des infâmnies de ce monde à cause de gens sans scrupules autour d'eux. Je tomba à genoux. Mon regard sur la magnifique fleur, si sublime et délicate. Si parfaite et pourtant tellement différente de tout autre. J'oubliais tout autour de moi. Son doux parfum enivrant mon esprit. Les larmes coulaient doucement. Elle s'est battue pour pouvoir fleurir, pour essayer de vivre. Survivre est le mot. Pourtant, tellement de gens se battent pour trouver leur place dans ce vaste monde et malheureusement, se font écraser par d'autres étant supposément plus forts.

Y/N: Je m'excuse... Je suis désolée. Pour tout ceux qui souffre. J'aimerais tant vous aider... Je souhaiterais tellement...

[Note: Je vous suggère de terminer la chanson ou de l'arrêter. Le contexte du récit change.]

Soudainement, j'entendis le cliquetis dépêché d'une armure dans ma direction. J'eus à peine le temps d'effacer mes larmes, que le sieur Lancelot m'avait soulevée de terre par les hanches.

Lancelot: Princesse, que faîtes-vous?! Le château est prit d'assaut.

Il avait mit plus d'expression dans la question qu'il m'avait posée que dans le fait que l'édifice du royaume se faisait attaquer. Il commença à nous diriger en direction de l'une des sorties, lorsqu'un individu tomba du ciel et nous barrait le chemin. Il portait un bandana qui cachait son museau et possédait une arme qu'il faisait tournoyer autour de lui. C'était une mince corde qui par les extrémités, se trouvait une boule de bois franc dure. Un deuxième bandit tomba lui aussi quelques secondes après. Celui-ci possédait un sabre. Le Sire Lancelot mit son bras devant moi et me poussa derrière lui, me regardant du coin de l'œil. Il dégaina son épée et la brandit en direction des infiltrés. Bizarrement... De la conviction manquait à son geste. Les trois s'engagèrent dans un combat. L'impression étrange que tout le monde était las, me revenait à nouveau. Je perçu un léger soupir de la part du Sire Lancelot et soudainement, il désarma la créature au sabre. Il pointa son arme devant le thorax du malfaiteur, mais à peine eût-il le temps de regarder à sa droite pour s'exclamer de la venue d'un projectile, qu'il tomba au sol suite au coup violent qu'il avait reçu à la tête. Je me retourna en direction de l'animal qui avait lancé son arme avec les géantes billes de bois sur mon chevalier.

Y/N: Qu'as-tu donc fait?!

—: Euh... J-je...

D'un seul geste, je tirais sur la corde de ma robe et la fit tomber, révélant ma tenue de sport qui allait me servir pour ce combat. La rage dans mes veines, j'allais leur faire payer. Je m'avança en direction du chevalier qui était en train de murmurer des mots incompréhensibles, alors qu'il était étalé de tout son long au sol. Je me pencha et vit un filet de sang foncé sur sa fourrure déjà sombre au niveau de sa tête. Je ne réfléchissais maintenant plus. J'attrapais l'arme du chevalier qui était d'une extrême lourdeur. Je la tins fermement dans mes mains, vu son poids qui la favorisais à se approcher du sol. Je tenais le coup malgré tout. J'allais me battre à en mourir s'il le fallait. Je fis quelques pas dans leur direction se qui les fit reculer. Ils se consultèrent du regard. L'un haussa les épaules et l'autre hocha de la tête. Ils s'avancèrent en ma direction. C'était confirmé. Je fouetta l'air de l'épée et m'approcha de l'homme avec le grand couteau courbé. Ce fut d'une aisance que je cogna l'épée de Lancelot à la sienne et qu'en la croisant avec celle de l'ennemi, fit passer la mienne en dessous et la releva en direction de la droite. Après cet acte, son arme avait quitté ses mains et était à plusieurs mètres de nous, plantée dans le sol. L'épée que je tenais retomba en direction du sol et je profita de son poids qui commençait à être trop lourd pour moi, pour la diriger vers la jambe de l'intrus. Celui-ci cria de douleur et tomba au sol lorsque la lame entra en contact avec sa chair. Cela allait le garder au sol un bon moment.

Ouille! Ça doit faire mal ça... T'avais qu'à pas t'en prendre à Lancelot!

Je donnais un regard dégoûté, alors que je sentis quelqu'un derrière moi. Je me tourna et avec la balance de l'immense épée du chevalier et moi, je la remonta en direction de mon visage et bloqua juste à temps l'arme aux balles de bois qui entrèrent en collision et tombèrent au sol devant moi. Je souris sur le côté, attrapa son arme, la fit battre l'air pendant que l'épée du Sir Lancelot était dans ma main gauche et raclait le sol et alors que je m'avançais en sa direction. Ses yeux le trahissaient. Une immense peur s'était emparée de lui.

Y/N: Impressionnant pour une princesse n'est-ce pas? Tu es le prochain sur la liste. Coure.

Sans se faire prier, il se retourna et essaya de prendre la poudre d'escampette. Avant qu'il ne put faire trois mètres, j'élevais l'arme tournoyante haut dans les airs et la lançait en direction de ses pieds. Sur ce, ils furent enlacés et emprisonnés de la corde et frappés par les billes de bois. Il tomba de tout son long au sol dans un bruit sourd. À peine eut-il le temps de se retourner sur lui-même, que je m'étais jeté en sa direction et le touchait à bout portant de la pointe de la lame. La frayeur se lisait dans son regard.

—: Par pitié! J-je ne le voulais pas!

Y/N: Et pourtant, tu as fait!

—: M-mais ce n'était pas sensé se passer comme cela...

Y/N: Comme cela est désolant, mais tu as fait le mauvais choix!

—: Je n'aurais jamais d-dû accepter!

Y/N: Maintenant, il est trop tard. Tu vas payer pour avoir osé faire du mal au Sire Lancelot!

Je releva l'arme et...

Arthur: Princesse, non attendez!

Interrompue, je baissa l'arme et reposa la pointe sur le sol, ne quittant pas des yeux l'individu apeuré. Tel ne fut pas mon étonnement, lorsque je vis les Sires Percival et Gawain se rapprocher des bandits et les remettre sur pieds pour voir s'il se portaient bien. Ils furent bien surpris lorsqu'ils virent la souffrance dans laquelle était le premier que j'avais mis au sol à cause de l'immense coupure dans sa jambe gauche.

Y/N: Quelqu'un aurait-il bien l'obligeance de me dire ce qui se déroule sous mes yeux?!

J'étais au bout de nerfs.

Arthur: Écoutez... Princesse...

Y/N: Parlez, Roi Arthur.

Il se frottait la nuque et n'osait me regarder. Embarrassé, gêné et confus par ma tenue, par mes actes de guerres et les blessures que j'avais causées, ainsi que la vérité qu'il essayait de me cacher, il parla enfin.

Arthur: Je suis désolé Princesse... Mais tout était planifié.

Y/N: Quoi?

Arthur: J'avais déjà organiser l'intrusion dans le royaume. Vos parents étaient au courant.

Quoi?!

Je n'affichais aucune expression, alors il décida de rajouter une couche.

Arthur: Je voulais gagner votre cœur en vous sauvant des griffes de malfaiteurs... Alors j'ai opté pour cette scène. J'espère que vous ne m'en voudrez pas d'avoir fait cela.

Ha! Tu espères?! Espèce de-

Arthur: C'est sûr que cela ne c'est pas passé exactement comme prévu, mais-

Y/N: Et le Sir Lancelot au sol?! Ça faisait partit de la scène ça?! Argh!

Je me retourna et alla en direction du Sire Lancelot qui était revenu sur ses pieds.

Je ne peux pas le croire! Donc... Au fond... C'est peut-être un futur mariage arrangé?!

Je n'aurais pas pu être plus enragée qu'à ce moment et tout le monde pouvait sentir cette fureur autour de moi émaner. Le prochain qui allait essayer de me tenir tête allait passer un mauvais quart-d'heure. J'arrivais à la hauteur du Sire Lancelot qui se redressa. Il y avait toujours du sang sur le côté de son visage. Je lui tendis son épée et lui ordonna:

Y/N: Suivez-moi.

Il ne fut pas une seconde de plus que je n'entendis le bruit de son armure me suivre.


Sire Lancelot/Shadow & LectriceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant