🏀 9 - D'UNE TENTATION À UNE AUTRE 🏀

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Je tente de nous rassurer, mais putain ! Plus je parle pour clarifier les choses, moins je parais crédible. Je suis tellement content et en même temps, j'ai tellement peur qu'elle fasse machine arrière que je ne sais plus ce que je fabrique, hormis m'empêtrer dans des explications foireuses. Au point que j'en ai même la bouche pâteuse ! Je dois me calmer et garder la tête froide, même si mon bas-ventre bouillonne, signe évident que mes mots perdent en crédibilité. Elle acquiesce malgré tout devant mes propos peu convaincants, même si nous avons tous les deux du mal à prendre de la distance. Je commence alors à presser ses seins...

Bordel ! Que c'est grisant ! Je crois que je n'ai jamais été aussi heureux de pouvoir faire ça. J'ai l'impression d'être un puceau qui découvre sa première paire de loches de nana dans ses mains. J'en ai pourtant eu pas mal, mais là, je me sens à la fois fier, heureux et stressé, là où d'ordinaire, je ne me pose aucune question et j'y vais franco. Avec Elley, j'ai l'impression de marcher sur des œufs à longueur de temps. Elle a beau être ma meilleure amie, sur ce coup-là, je suis incapable d'anticiper ses réactions. D'ailleurs son silence m'angoisse. J'ignore ce qu'elle ressent.

Le dos tourné, elle tente de rester droite, immobile et de fixer la télé. Est-ce une façon de montrer une façade inflexible alors qu'elle est en panique, ou est-ce que vraiment cela le ne lui fait aucun effet et que ce qui passe à la télé est plus intéressant que ce que je lui fais ? Non ! Je sais qu'elle appréhende et pourtant je ne cesse de douter de moi. Pourtant, mes doutes s'estompent quand je la vois se relever soudain et chercher à enlever son soutif sous son débardeur. Devant mon air ébahi, elle s'explique.

— Finalement, j'ai changé d'avis. Allons à l'essentiel !

Elle se débat toute seule avec les bretelles de soutien-gorge pour le retirer tout en gardant son débardeur et, au bout de quelques acrobaties, je vois la lingerie sortir de sous son haut noir. Elle le laisse tomber au sol, puis se rassit. Bon sang ! Elle portait ce soutif à fleurs mauves ? Je l'ai vu un paquet de fois étendu avec le linge nettoyé et ce soir, pour la première fois, je crois que je regrette de ne pas l'avoir vu sur elle. Je trouve cet effeuillage hyper sexy, même s'il est un peu maladroit.

En reprenant sa place entre mes jambes, ses fesses frottent mon sexe déjà au garde-à-vous. Autant dire que c'est une torture supplémentaire. Car, oui, à ce stade, je suis l'homme le plus frustré de la Terre, même si je dois déjà m'estimer chanceux de ce qu'elle m'offre. Mais tout va déjà trop vite. Voir son soutien-gorge au sol me laisse dériver vers l'idée d'une pile de nos vêtements au sol. Je divague et ce n'est pas bon. À vrai dire, sa poitrine ne me suffit plus. Je l'ai à peine touchée que déjà j'ai envie de laisser balader mes mains ailleurs sur son corps. Explorer de nouvelles contrées inconnues. Découvrir une Elley que je ne soupçonnais pas jusque-là. L'échantillon qu'elle me donne en cet instant me conduit à une insatiable curiosité qui s'est transformée en un appétit vorace. Je sais que c'est insensé, que je dois me ressaisir, mais la tentation est tellement grande. Elley est tellement attirante, sans qu'aucun de nous deux ne le soupçonne, sauf moi depuis quelques jours. J'éprouve de plus en plus de mal à mettre des freins à mon envie.

Je repose mes mains sur ses seins et commence à les caresser sur le tissu de son haut. Bon sang ! Sans le soutien-gorge, ça n'a pas du tout le même effet dans mes mains. Je peux à présent mesurer la grosseur, la fermeté, leur tonicité. Elley a raison : ils ne tombent pas ! Je souris à cette évidence. Ils sont parfaits pour mes mains ! Je n'en reviens pas ! Si Côme savait que j'ai changé d'avis à ce sujet, il serait fou. Je pouffe sans m'en rendre compte, ce qui attire l'attention d'Elley qui tourne sa tête vers moi. Immédiatement, ce qui me frappe sont ses yeux brillants et son teint légèrement rosé.

— Pourquoi tu rigoles ? me demande-t-elle, méfiante.

Je lui souris.

— Tu gagnes tous les paris !

BE MY BABY ! - T1 - #campus #pari #friendstolovers #basket #newromanceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant