TOME 2 - CHAPITRE 11

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Point de vue de Harry.

-Elle est incroyable, je souris en me blottissant contre mon mari.

Il suite mon regard et acquiesce, les yeux brillants lorsqu'il se met à observer Romy déambuler dans le jardin entre les invités. Elle est rayonnante. La robe qu'elle a choisie pour l'occasion est très jolie, toute en simplicité et lui va à ravir. Ses beaux yeux verts sont rehaussés par une touche de mascara qui les met en valeur et ses longues boucles brunes sont lâchées en cascade dans son dos.

Elle sourit, elle rit, elle est incroyablement belle. 

-On a vraiment réussi à faire un si beau bébé ? Je murmure.

-Tu vas te faire engueuler, il rit.

Immédiatement, les mots de Romy plus tôt dans la journée me reviennent en mémoire.

« Vous n'avez pas intérêt à m'appeler mon bébé devant les invités »

-C'est entre nous, ça compte pas, je ris à mon tour en me penchant pour poser un baiser dans le cou de Louis.

Mon mari me serre contre lui et se sépare de moi quelques minutes plus tard lorsque Léo quitte les bras de sa tante pour venir nous rejoindre.

-Viens là mon bébé, je souris en le soulevant pour le caler entre nous.

-Je suis pas un bébé.

-Ah non ! Rit Louis. Tu ne vas pas t'y mettre aussi, pitié.

Je ris de bon cœur alors que Léo se contente de secouer doucement les épaules. Le câlin ne dure que quelques minutes avant qu'il ne réclame à retourner jouer, ayant repéré le plus jeune fils de Niall et Amélia au fond du jardin.

Je le repose au sol et nous l'observons courir entre les invités pour rejoindre son meilleur copain.

-Ah... ça m'étonnait qu'il ne soit pas là tiens, commente Louis en jetant un œil vers l'entrée du jardin où ma mère accueille Granit junior qu'elle invite à entrer.

Je ris un peu aux mots de mon mari et son regard rempli d'avertissement croise celui de son joueur. Il baisse les yeux en se pinçant la lèvre, comme à chaque fois. Le pauvre.

-Soit gentil, je souris contre la mâchoire de mon mari.

-Je le suis.

-Si mon père t'avait regardé comme ça à l'époque , tu n'aurais même pas osé me dire bonjour Louis.

-Ouais, mais toi tu avais vingt huit ans, pas quinze.

J'enroule délicatement mes bras autour de sa nuque et me place face à lui pour plonger mon regard dans le sien.

-Qu'est-ce qu'on a dit déjà ? Je murmure rien que pour lui.

-Que c'était plus un bébé... et qu'on lui faisait confiance pour faire les bons choix... il soupire doucement.

Je glisse mes doigts dans les petits cheveux à l'arrière de sa nuque et acquiesce en souriant.

-Et puis tu l'as avoué toi-même... il t'a presque convaincu.

-J'ai bien dit presque.

Je ris de bon cœur à ses mots et me penche pour embrasser ses lèvres. Depuis la discussion que nous avons eu avec Granit junior il y a quelques mois, nous avons pris la décision de ne pas intervenir, de les laisser apprendre à se connaître.

Bon, évidemment, le jeune homme a le droit à un nombre incalculable de regards noirs de la part de Louis chaque jour, mais je crois qu'il a compris qu'il était simplement inquiet et protecteur, pas méchant.

EN PLEINE LUCARNEWhere stories live. Discover now