CHAPITRE 52

Depuis le début
                                    

-Ils sont là ? je demande, surpris.

-Évidemment, tu sais, les cartons lourds, avec ma cuisse...

-Lou, je ris.

-Mon excuse n'est pas crédible ?

-Pas le moins du monde, je confirme en me penchant pour effleurer ses lèvres, murmurant contre. Mais si tu m'embrasses, je te fais une dispense de cartons lourds... ordre du kiné.

-Quelle punition... il rit en passant ses bras autour de ma nuque.

Ses yeux plongent quelques secondes dans les miens et le « je t'aime » qu'il murmure juste avant de fondre amoureusement ses lèvres contre les miennes me réchauffe le cœur.

Point de vue de Louis.

- C'était le dernier ? je lance assez fort pour que quelqu'un m'entende du couloir.

Pas de réponse. Je souffle en scotchant le carton que je viens de finir dans la chambre. Je le porte jusque dans l'entrée et fais le tour de l'appartement pour vérifier qu'on n'a rien oublié. Dans la salle de bain, il y a encore quelques affaires de toilettes, restées pour le peu de fois où on a dormi chez lui ces dernières semaines. Je range le tout dans la trousse de toilette qui traîne sur le meuble et je souris en regardant nos brosses à dents. Une bleue, une verte. On les a changées depuis la première fois, mais on a toujours gardé ces couleurs.

Je m'assois au bord de la baignoire, me souvenant de ce soir où je suis rentré pour voir qu'Harry m'avait fait de la place dans ses placards et m'avait sorti une brosse à dent, la mienne.

C'est le premier à avoir fait ça, à me laisser toute la place dont j'avais besoin et ça m'a vraiment touché. En fait, la différence c'est que chez moi il y avait de la place dans mon dressing et mes placards, donc ça c'est fait plus naturellement, sans qu'on y fasse plus attention que ça.

- T'es déjà en train de changer d'avis ?

Je lève les yeux vers mon petit-ami qui vient de s'appuyer contre l'encadrement de la porte, les bras croisés sur son torse.

- Exactement, je ris en me relevant. Non, je repensais juste au jour où tu m'as sorti une brosse à dent et laissé de la place dans tes placards. C'était le premier pas en quelque sorte.

Je glisse les brosses à dents dans la trousse de toilette alors qu'Harry vient se coller contre mon dos pour m'enlacer. Je le laisse faire, et ses lèvres viennent effleurer ma mâchoire.

- Et là on fait le dernier... Enfin, je reviendrais quand même dans la semaine pour me débarrasser des meubles que je ne garde pas, mais là on a fait le plus gros.

- Je peux avoir un câlin aussi ? demande Niall en nous rejoignant.

Il se colle de force contre nous et je ris en l'enlaçant.

- Je suis fier de vous les gars.

Mon meilleur ami embrasse mon front et se hisse sur la pointe des pieds pour faire la même chose à mon petit-ami.

- Mais t'es trop grand ! râle l'irlandais.

- C'est toi qui est trop petit, se moque mon kiné.

- Hé, je suis encore plus petit que lui alors...

- Toi, t'es parfait mon amour, il chuchote en resserrant sa prise autour de ma taille.

- Qu'est-ce que vous êtes niais... c'est adorable. Bon, Michael et moi on y va. On se retrouve chez vous ?

"Chez vous". Je souris et acquiesce.

- On passe prendre les pizzas en chemin... mais ça ne veut pas dire que vous pouvez traîner !

EN PLEINE LUCARNEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant