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Auteure : j'ai besoin de publier parce que je suis en rage et que j'ai besoin de partager mon avis. Putain, les deux hommes de mon viol collectif n'ont rien eu alors que PLK a un an de sursis et bracelet pour un coup de poing. C'est quoi ça ? C'est quoi cette justice ? Ce genre de nouvelles me fait tellement mal. Je sais que le P a sûrement déjà un dossier long comme mon bras et des récidives mais ça fait chier de voir ça.

Les vacances de la Toussaint arrivèrent enfin. Mamie et Enzo étaient donc là pour quelques jours et les deux tourtereaux ne pouvaient pas en être plus ravis. Ils voulaient profiter de chaque minute de leur visite.
Lorsque Lina se réveilla, elle prit le temps d'embrasser à multiples reprises la bouche puis le torse de Mathieu pour le prévenir qu'elle quittait le lit mais elle n'eut le temps de sortir qu'il attrapait sa hanche. Il passa au-dessus d'elle pour prolonger le baiser, soudainement bien éveillé. Elle ne put se retenir de rire alors qu'il effleurait de ses lèvres son cou, la chatouillant.

« Ta famille nous attend sûrement en bas. » Il remonta pour la regarder, espérant que son regard animé d'envie lui montre ses intentions. « On n'a pas le temps et il est hors de question que j'ai l'air d'avoir pris mon pied devant ta grand mère. » Elle prit son visage en coupe pour embrasser sa fossette. « Ce soir. »

Il acquiesça avant de l'embrasser, goûtant de sa langue ses lèvres encore gonflées de leur nuit enflammée. Finalement, il se décida à quitter le lit, conscient que s'ils continuaient de se bécoter, ils leurs faudraient toute la matinée pour retrouver le rez-de-chaussée.
La fraîcheur se faisait présente dorénavant et même s'il faisait plus chaud qu'à Paris, ils s'habillèrent en conditions avant de descendre. Lina avait raison, sa famille les attendait autour du petit déjeuner. Elle ne se retint pas de lui faire les gros yeux et il grimaça avant de se prendre un café.

« Vous avez bien dormi ? »

« Comment ne pas bien dormir dans un tel environnement ? » La grand-mère leur servit une salade de fruits et des crêpes préparées ce matin. Même si elle n'était pas vraiment chez elle, elle ne pouvait se retenir de prendre soin d'eux. « Mangez votre petit déjeuner. » Ils obéirent sans argumenter, sachant très bien que si mamie demandait quelque chose, cela ne servait à rien de débattre. Néanmoins, le blond ne pouvait s'en plaindre, bien heureux de voir sa petite amie manger en quantité.

« Dépêchez-vous qu'on aille jouer dehors. » Enzo était assis à ses côtés, gigotant dans tous les sens, impatient de courir dans le sable. « On pourra faire un foot ? »

« Si tu termines ton petit déjeuner. »

Face à l'engouement du jeune garçon, ils mangèrent tous rapidement pour s'habiller chaudement et sortir dehors. Ils suivirent le chemin privé pour rejoindre le coin de plage. Mathieu attrapa la main de Lina, tant pour qu'elle ne se torde pas la cheville dans le sable que pour l'avoir près de lui. Toutefois, il se fit rapidement voler son âme sœur par Enzo qui la suppliait de marcher les pieds dans l'eau. Et bien entendu, malgré le froid et le risque de tomber malade, elle accepta parce que tout le monde lui cédait toujours tout. Le blond en profita pour rejoindre sa grand-mère qui semblait ailleurs, observant sans arrêt les alentours.

« Tout va bien mamie ? »

« Si quand tu étais petit, on m'avait dit que tu vivrais ici, je t'avoue que j'aurai eu dû mal à y croire. » Elle le regarda tendrement. « J'suis fière de toi et de qui tu es devenu. » Il acquiesça, incapable de verbaliser ses remerciements. Elle l'avait vu grandir et devenir cet homme. « Comment va ma jolie Lina ? »

« Bien...mieux. » Il haussa les épaules. Son état mental s'améliorait, c'était certain, mais les rechutes étaient toujours là, en particulier lorsque la nuit tombait. « Elle voit une psy depuis quelques semaines. Elle lui a dit que ça allait prendre du temps. Elle est forte, elle y arrivera. Je m'inquiète seulement de quand je vais repartir en tournée. »

« Votre couple survit à tout ça ? »

« Oui. Absolument. » Il ne put retenir ses joues de roser. Elle ne lui avait jamais poser autant de questions personnelles. Toutefois, il appréciait cette considération. « Malgré toutes les épreuves, je crois qu'on peut tout traverser. » Il regarda Lina et Enzo courir sur le sable humide tout en évitant les vagues comme si c'était de la lave. Il secoua la tête, amusé mais surtout en complète adoration face à la brune. Il était certain qu'elle ferait une mère parfaite. « Je me vois passer toute ma vie avec elle, mamie. »

« Je le vois. » Elle attendit que les deux joueurs s'éloignent pour sortir de son manteau un petit écrin. Elle voulait attendre un moment opportun pour lui donner mais elle était beaucoup trop impatiente pour tenir plus longtemps, une matinée était déjà un record. Elle lui donna et il se retourna brusquement pour faire dos à sa petite amie tout en l'ouvrant, jurant à sa grand mère qu'elle était folle et qu'il n'y avait pas pire moment pour ça. Néanmoins, son regard le trompait, il était sur un nuage. « Ce sont mes bagues de fiançailles et de mariage. Je ne les avais pas donnés à ton père parce que... enfin... lui et ta mère, ça pouvait pas marcher. Mais...Lina et toi, ça marchera, je le sais. » Il rangea la boîte dans sa poche, jetant un coup d'œil à Lina qui était beaucoup trop enjouée avec Enzo pour se préoccuper de quoique ce soit. « Et elle est comme ma petite fille et je l'aime de tout mon cœur. »

« Merci mamie. Avoir ton soutien me touche énormément. »

Elle hocha la tête avant de rappeler Enzo pour qu'il remette ses chaussettes et chaussures avant de tomber malade. Il rechigna mais le regard et les pas sûrs de sa grand-mère vers lui le fit se taire. Lina, elle, s'approcha de Mathieu pour avoir un appui et faire de même. Mais à la place, il se mit accroupi pour le faire, époussetant les pieds gelés de la brune pour lui remettre ses baskets. Elle ne put se retenir de caresser ses cheveux pendant qu'il faisait ses lacets, complètement obnubilée par ses propres sentiments. Et, lorsqu'il remonta, elle attrapa son visage pour l'embrasser, regrettant un instant de ne pas avoir fait l'amour avec lui plus tôt ce matin devant cette tension d'amour au creux de son ventre. Si seulement, elle savait ce qui s'était passé quelques instants plus tôt, cette tension serait sûrement un brasier dans tout son corps. Néanmoins, pour le moment, elle n'en avait aucune idée et les joues roses de Mathieu l'interrogèrent.

« Ça va ? » Il acquiesça les lèvres pincées, la boîte brûlant contre sa cuisse. Il voulait la sortir pour lui faire sa demande ou au moins partager son excitation. Mais même si elle était sa première confidente, pour une fois, il allait devoir la garder hors du secret, pour des raisons évidentes. « Mamie t'a dit quelque chose ? »

« Non, pas du tout. Rien. Pourquoi ? » Il attrapa sa main pour la forcer à reprendre la marche. Il savait que si elle continuait à le fixer ainsi, il allait craquer. « Elle m'a rien dit de particulier. »

« Tu mens très mal. » Elle le chahuta gentiment mais il en profita seulement pour la garder près de lui, l'enveloppant d'un bras. « Rassure-moi au moins. Dis-moi qu'elle est heureuse pour nous. »

« Elle est très heureuse pour nous. [...] Et elle a rendu le gamin pommé au fond de moi, le plus heureux. Elle a dit qu'elle était fière de moi. »

« Il faudrait être complètement fou pour ne pas l'être... »

« Et bien, j'en suis comblé. »

« Mais tu sais, elle a toujours été fière de toi, même il y a des années quand t'étais qu'un gamin ou un ado... Je crois seulement qu'elle a gagné le courage de te le dire ouvertement. »

Il embrassa sa tempe. « Merci pour la précision, bébé, même si je crois que t'es un peu biaisée par ta propre vision de moi. » Elle pouffa tout en posant une main sur son torse. « Mais j'apprécie ton éternel soutien. Je t'aime. »

Phœnix Souls [PLK]Tempat cerita menjadi hidup. Temukan sekarang