Chapitre 20 : Oh, l'amour~

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Mon dos calé contre le torse de Katsuki, mes jambes emmêlées à celles de Eijiro, je fais aller mes mains dans l'eau distraitement. En levant les yeux, je vois Eijiro reposer sa tête contre le mur carrelé, soupirant d'aise. Sa queue s'agit, tandis que ses ailes lui servent de coussin. Il sourit en fermant les yeux et repose ses bras sur le rebord de l'imposante baignoire. Je souris à mon tour, attendrie. Eijiro a des airs mignons, et cela contraste parfaitement avec son caractère. Je n'oublie pas sa beauté, continuant de regarder son torse musclé, mais ne peux m'empêcher d'aimer ses côtés attendrissants.

Contre moi, Katsuki est dans le même état d'esprit. Son souffle est régulier, et mon corps se soulève au rythme de sa respiration. Sa queue s'est faufilée entre mes cuisses pour reposer près de mes jambes. Je souris en la voyant s'enrouler autour de ma cheville à travers l'eau. Je décale ma main pour venir caresser les écailles, appréciant toujours autant leurs duretés. La tête de Katsuki vient se loger dans ma nuque et je sens son sourire contre ma peau. Me laissant faire, je repose ma tête, la faisant glisser sur son épaule. Je lui offre ainsi ma nuque, désireux de recevoir de l'attention. Il ne se fait pas attendre pour embrasser ma peau délicatement, déposant à peine ses lèvres sur ma chaire tachetée. Il remonte le long de ma clavicule pour atteindre ma jugulaire. Arrivé sous mon oreille, il me mordille la chaire tendre sans pour autant me marquer. Je souris plus encore, fermant les yeux. Il n'y a pas meilleur instant que celui-ci. Juste nous, et un moment de bien-être.

- Serais-tu sur le point de te rendormir ? Katsuki dépose des baisers humides dans mon dos, me déplaçant sur le côté. Je sens en moi des papillons voler dans mon ventre. C'est tellement bon d'être aimé.

- C'est ton traitement qui m'apaise. Dis-je en quémandant plus, penchant ma tête. Continue. J'ouvre un œil, et vois une nouvelle fois ce fameux regard. Rouge et tendre.

Il reprend donc ses baisers et déguste ma peau de sa langue. Il trace des lignes, s'attarde sur un grain de beauté avant de lécher des plaques de tâches de rousseurs présentes sur mes épaules. Je gémis sans aucune retenue. Ce son fait écho dans la pièce pour revenir dans mes propres oreilles. Je n'ai plus honte des sons que je produis sachant qu'il n'y a aucun mal à émettre pareil bruit. C'est naturel et plaisant. Mes compagnons gémissent bien plus que moi et je suis le mieux placé pour savoir à quel point ce bruit est pure ambroisie à entendre.

- Continue, ne t'arrête pas. Surtout pas. Je mets une main derrière moi pour la passer dans ses cheveux, lui intimant de continuer. Il grogne contre moi, faisant traverser le son dans mon corps.

- Comme si j'en avais l'intention. Il accompagne ses paroles de ses mains qui viennent se poser sur mes hanches pour caresser mon corps. Je gémis de plus belle. Je sais que nous n'irons pas plus loin, c'est d'ailleurs aucunement pour cela qu'il me touche. Nous avons simplement besoin de nous retrouver, encore, et encore.

Quand il vient toucher un point sensible sous mon oreille, mes orteils se crispent dans l'eau. L'une de mes jambes bouge sans que je ne puisse l'en empêcher. Elle tape le flanc de Eijiro qui semble sortir de ses songes. Ma bouche s'assèche alors que mon regard se dépose sur lui. Il a les yeux braqués sur nous, et passe sa langue sur ses lèvres gourmandes.

- Vous êtes bien vils de me faire un coup pareil. Il se lève et écrase mon corps avec le sien. Il prend appuie sur ses mains, les déposant sur les cuisses de Katsuki. Je souris fière de moi, étant enfin entouré comme je le souhaite. Ne me regarde pas avec ce regard. Je lève mes mains pour les déposer dans son cou, nouant mes doigts.

- De quel regard parles-tu ? Derrière moi Katsuki continue de me faire subir ses assauts mais un rire s'échappe d'entre ses lèvres.

- De celui-là. Il lève sa main pour la déposer sur ma joue. Je laisse ma tête frotter contre ses doigts tandis qu'il sourit tendrement. Son pouce vient frotter sous mon œil, comme si il effaçait une larme invisible. Il se baisse et n'attend pas pour embrasser mes paupières. Je les ai fermé au moment même où il s'est abaissé vers moi, comme si je savais ce qu'il allait me faire. Il se place sur ses genoux et prend mon visage en coupe. Ses lèvres parcourent mon visage, n'oubliant aucune parcelle de peau. Katsuki fait de même, continuant d'embrasser ma nuque.

Coeur Ardent - La légende d'AteasDonde viven las historias. Descúbrelo ahora