Chapitre 16 : Mourir peut attendre

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Tel un chat, j'étends mon corps pour réveiller doucement mes muscles endormis. À mes côtés, mes compagnons font de même, resserrant leur corps contre le mien. Leur peau brûlants frottent contre mes chairs, réchauffant mes muscles. Je souris dans mes songes, savourant l'instant.

- Tu es réveillé, mon amour ?

Je ne pense pas que cette phrase me soit destiné jusqu'à ce que Katsuki dépose ses lèvres sur mon épaule dénudée. Je ne me rappelle pas avoir enlevé ma combinaison mais qu'importe, ils doivent avoir prit soin de moi pendant mon sommeil. Je note dans un coin de ma tête le surnom qu'il m'a attribué, aimant particulièrement sa sonorité.

- Tu vois bien qu'il dort encore. Marmonne Eijiro dans mes cheveux, ses doigts glissant sur mes reins. Ne le réveille pas tout de suite.

- J'aimerais profiter de vous, mais tu sais autant que moi que le temps ne joue pas en notre faveur. Plus vite Oboro et Enji auront donnés leur aval, plus vite nous pourrons le faire nôtre. Dit Katsuki en mordillant mon épaule, laissant sans aucun doute des traces discrètes.

Ses mots résonnent dans mes oreilles plusieurs fois. Cela me fait tellement plaisir de l'entendre dire de telles paroles à mon égard. Encore plus de le sentir contre moi. J'enfouis ma tête dans le torse offert, me délectant de sa fermeté. Distraitement, je relève une main qui vient s'échouer sur un pectoral. Je fais glisser mes doigts, griffant le téton offert. Sous mes caresses piquantes, Eijiro frémit et ses mains présentes sur mes reins se crispent. Je sens ses doigts fondre dans ma peau et je suis certain qu'ils laisseront une trace que je serais fière de montrer, tout comme les deux morsures cicatrisées aux niveaux de mes clavicules.

- Je crois qu'il est déjà réveillé. Rit Katsuki, décalant sa tête dans mes omoplates, encrant ses reins contre mon dos. Son rire résonne en moi alors qu'il m'offre de long baiser sur ma colonne. Et qu'il est en forme. Sa queue se faufile entre mes cuisses, cajolant mon érection.

- Katsuki... Je ne suis pas en forme. Dis-je, partagé entre la fatigue et l'envie.

- Il est vrai que tu n'as dormis que quelques heures. Le soleil est encore haut dans le ciel. Constate Eijiro en se relevant, reposant son dos contre le mur de pierre. Il m'entraîne avec lui, reposant ma tête contre son ventre, m'offrant un câlin plus que délectable. Katsuki vient refermer notre éteinte en déposant tout son corps contre mon dos, sans pour autant m'écraser. Tu dis vouloir te dépêcher mais regardes toi. Affalé tel un félin.

Je ris fortement tandis que Katsuki grogne.

- Ce n'est pas ma faute si vous me donnez envie de rester à vos côtés. Je sent l'air changer, comme un courant électrique grisant. Entre mes fesses nues, exposées pour lui, je sent son sexe se frotter. Il vient butter contre moi, frottant énergétiquement son gland contre cet endroit précis, là où un muscle serré repose en silence. Ce toucher interdit et inédit ne me laisse pas de marbre malgré ma réticence. Tu me rends fou. Grogne Katsuki dans ma nuque. Il se déplace, tournant ma tête vers lui et s'empare de mes lèvres. Le baiser n'a rien de doux, il est bestial et sauvage. J'en gémis quand il déplace sa queue pour écarter mes jambes avec empressement.

Je choisis ce moment pour décaler mon visage, profitant d'une bouffée d'air frais. Il se contente alors de lécher mes lèvres et mordiller ma mâchoire. Devant nous, Eijiro grogne de satisfaction quand un mouvement brusque de Katsuki fait frotter mon ventre contre sa verge.

- Tu n'es pas raisonnable, mon roi. Souffle Eijiro en passant ses doigts dans ses cheveux, les remettant en place. Calme tes ardeurs, Izuku n'est pas prêt physiquement. Il se penche, posant sa main sur la tête de Katsuki, attrapant l'une de ses cornes. Ce dernier grogne, n'appréciant pas d'être freiné. Je remercie Eijiro d'un sourire, même si mon corps me trahit, je n'ai pourtant aucune envie de remettre le couvert.

Coeur Ardent - La légende d'AteasWhere stories live. Discover now