Chapitre 18 : Réveille-toi

Începe de la început
                                    

Il déglutit puis opine avant de prendre le chemin direction le quartier des chambres d'hôtes. Eijiro accourt vers moi accompagné de Keigo. Natsuo a disparu.

- Comment va-t-il ? Demande Eijiro en passant une main dans les cheveux verts.

- Il n'a rien mais il semble s'être évanoui de peur. Keigo s'approche et pose une main sur son front. Que fais-tu ? Je demande presque agressif.

Keigo ne fait que sourire tristement.

- Je sais que vous n'aimez ni mon fils, ni mon mari mais sachez que malheureusement pour vous, c'est moi le guérisseur de Rokiā.

Je fais une légère grimace puis tape du pied.

- Vous avez raison, il ne semble avoir aucune fracture. Une bonne nuit de sommeil, un bon petit plat et votre compagnon sera très vite remis sur pied.

Il se détache de nous et croise les bras.

- Suivez moi, nous allons le déposer sur un lit. Nous ne savons pas quand il se réveillera, mieux vaut l'installer confortablement.

Eijiro dépose ses doigts sur mon épaule, m'incitant à suivre Keigo. Chose que je fais après plusieurs longues minutes d'hésitation. Quand nous sommes devant chez lui, il m'invite à entrer le premier. Nous arrivons dans une cuisine simpliste ainsi qu'un petit salon.

- Il sera mieux dans la chambre d'ami.

Keigo nous fait longer un couloir avant de tomber dans une chambre assez sobre. Je dépose Izuku sur le lit avec toute la tendresse dont je suis capable et recule. Je me sens toujours fortement irritable. La colère est encore présente dans mes veines. Même si Izuku semble aller bien, je ne peux enlever les images de mon esprit. Sur le coup, j'aurais pu les brûler vifs. Si jamais Izuku n'avait pas été dans mes bras, j'aurais à l'heure actuelle deux cadavres sur la conscience.

- Comme je vous l'ai dis, nous ne savons pas quand il se réveillera donc je vais veiller sur lui en attendant qu'il ouvre les yeux. C'est la moindre des choses que je puisse faire. Keigo dépose un linge humide sur le front de mon humain et installe une chaise à ses côtés.

- Je ne comprends pas pourquoi Toya n'a pas hérité de votre bonté et votre gentillesse. Dit Eijiro en posant son dos contre le mur.

- Oh, ce n'est pas quelque chose que l'on choisi. Nos enfants peuvent nous ressembler sans même que l'on s'en rende compte nous même. Mais il faut bien qu'il ait ce petit quelque chose qui les rend unique. Keigo recouvre le corps d'Izuku d'un drap jusqu'à ses épaules et s'assoit.

- Que pouvons-nous faire maintenant ? Dis-je en me mettant près d'Eijiro, regardant notre compagnon dormir.

- Attendre est la seule chose à faire. Je ne pense pas qu'il dormira longtemps mais pour un être tel que lui, il doit être sous le choc après une scène comme celle-ci. Keigo dépose sa main sur son front et soupire. Ils n'ont pas finis de m'en faire baver ces deux là. Je vais finir par les emmener faire un pèlerinage, ça leur fera du bien.

Après un léger silence, c'est Eijiro qui reprend la parole.

- Vous n'avez jamais pensé à laisser vos enfants prendre leur envol ? Keigo pose ses yeux sur mon mari et sourit.

- Bien sûr que si, souvent même. La peur et la joie se bousculent dans mon cœur. Tous les parents veulent voir leurs enfants fonder leur propre famille et quitter le nid. Mais il a une grande différence entre le vouloir et le faire. Je me demande même si Toya trouvera un jour un compagnon capable de le maintenir calme.

Coeur Ardent - La légende d'AteasUnde poveștirile trăiesc. Descoperă acum