Avec mon frère on a discuté pendant un moment c'était trop bien de le retrouver. Après ça, 20 heures est venu Zayr et moi on a décidé de partir parce que si on part pas maintenant on partira jamais. Donc on a commencé à prendre la route.

Zayr: du coup tu pars ?

Moi: non, malheureusement je vais continuer à voir ta veille tête.

Zayr: mdr c'est moi qui devrais dire ça.

Moi: t'es malade ou quoi tu m'aime trop.

Espère que la phrase que je venais de lui dire, il n'allait pas la prendre d'une autre façon. Même si..

Zayr: ouais ouais et moi chuis un caprisun.

Moi: c'est quoi cette veille référence.

Zayr: toi t'es nul tu capte pas les bons truc.

Attendez, j'en ai vraiment quelqu'un qui connaît cette référence ?

Moi: bon ferme ta gueule, tu me fais mal à la tête.

Zayr: parle mieux si tu veux pas terminer à l'hôpital.

Moi: Wah dinguerie comment j'ai trop peur.

Zayr: t'es sûr de ce que tu fais là ?

Moi: beh ouais.

Zayr: OK.

Il a rien dit, mais deux secondes plus tard je commence à sentir la voiture qui roulait de plus en plus vite il faisait des zigzague et tout à la base j'ai pas vraiment peur de ça mais il allait vraiment très vite c'est pas que j'ai peur c'est juste que je sais pas, mais j'avais peur quand même.

Moi: non sérieux Zayr ARRÊTE.

Zayr: en échange tu dis «  l'homme de ma vie le plus beau au monde que j'aime tant ralentit »

Moi: PTDRRRRRRR.

Zayr: t'es sur.

Moi: non non non non c'est bon c'est bon je vais le faire, « l'homme de ma vie le plus beau au monde que j'aime tant ralentit »

Zayr: c'est mieux pour ta vie.

Moi: c'était une banane hein juste pour que t'arrête pas parce que je le pense au cas où si tu prends des ails.

Zayr: si tu veux.

J'ai même pas répondu j'avais trop la haine contre lui, dans tous les cas je pensais même pas mes mots, on a continué la route, en rigolant et en parlant.

Zayr: eh mais d'ailleurs maintenant tu vas faire comment ? Genre le travail et tout ?

Moi: je vais trouver un travail à côté qui me fera une roue de secours et après je vais trouvé un vrai travail qui me correspond et tout.

Zayr: tu vas commencer à chercher quand ?

Moi: demain je vais commencer mes cvs et mes lettres de motivations.

Zayr: ahhhh, c'est bien, c'est bien.

Moi: il reste combien de temps avant de rentrer ?

Zayr: heuuuuu 40minute, pourquoi ?

Moi: non rien t'inquiète.

Zayr: t'a faim ?

Moi: non tkt,

Zayr: ça vois quand tu ment vas-y, y'a un kebab à côté.

Moi: merci.

J'étais archi gêné je savais pas quoi dire c'était archi bizarre. C'est pas tous les jours que je passe autant de temps dans une journée avec un autre homme que mon frère ça fait bizarre. C'est dernier temps ça a un peu changé.

Après quelques minutes on est arrivé dans le kebab on a commandé j'ai pris un tacos avec des Nuggets et des frites et Zayr il a pris un kebab avec des frites. On est en train de manger tranquille mais il commence à faire un peu froid et le kebab il était ouvert et tout.

Quand on a fini de manger on sort. Pour le coup il faisait beaucoup plus froid ici j'aurais dû mettre un manteau balèz. Mais le pire c'est que ont n'est en août mais bon je vous ferais pas de dessin mais c'est la France. J'avais tellement froid que je me mettais à trembloter. Mais c'est trop gênant je vais pas lui dire du coup je me tais mais ça se voit direct à mon visage. J'étais pale. Et mes dents ils grinçaient donc c'était cramé.

Zayr: t'a froid ?

Non même pas t'inquiète.

Moi: un peu.

Zayr: ah chaud toi toi. T'attends pas à ce que je te passe ma veste comme dans les films hein. Moi aussi j'ai froid.

Moi: mais mdr toi.

Là on reprend la route jusqu'à la voiture on rentre à l'intérieur il faisait toujours froid limite je tremblais mais j'essaie de le cacher pour pas le gêné. Il avait activé le chauffage mais pour le coup il faisait vraiment froid.

Je tremblais dans mon coin, espérant qu'il capte pas. Je sens son regard imposent me fixer et je me tourne tourne à mon tour vers lui.

Zayr: eh puis merde.

Il enlève sa veste et il me la donne. Purée ça sentais son odeur.

Moi: merci.

Il répond pas il démarre la voiture à partir de ce moment-là je me souviens presque de rien je pense que je me suis endormi le matin. Je me réveille dans mon lit, toujours avec l'odeur de Zayr sur moi. Son odeur...

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Selma - ce que je ressens {RÉÉCRITURE}Where stories live. Discover now