Leurs respirations saccadées se mélangèrent, et le roi ébène retrouva une nouvelle fois les lèvres de l'ombre, puis une autre, et encore une autre, sans pouvoir s'arrêter.
« Merde. » grogna-t-il, entre deux baisers.
La jeune fille ria face à la dé...
À l'intérieur du château, les narniens grouillaient dans toutes les pièces, vêtus de leurs plus belles parures, verres de liqueur dans leurs mains.
La célébration avait commencé.
Dans un coin de la grande salle principale, un orchestre jouait, à l'aide de la magie d'Aslan, seul les instruments volaient dans les airs, sans musicien.
Les verres et plats se remplissaient tout seul sur la grande table recouverte d'une sublime nappe blanche qui longeait un des quatre murs.
Lucy, elle, riait à gorge déployée avec un satyre qui semblait l'inviter à danser.
Et les nymphes remuaient leurs bras gracieusement au rythme de la mélodie, tandis que les centaures portait un toast à la gloire de leurs disparus.
Il faisait bon à Narnia.
L'atmosphère légère et pleine de joie donnait un second souffle de vie à ce royaume.
Les Telmarins aussi avaient été conviés à la fête, et même si ils étaient méfiants au début, ils dansaient désormais, prenaient le temps de faire connaissance avec les narniens, et partageaient leurs aventures.
Suzanne quant à elle descendait les marches de l'escalier principal sous le regard émerveillé de Caspian, tout dans l'attitude du roi Telmarin hurlait à la jeune femme qu'il l'aimait, mais ils étaient tout deux bien trop pudique pour se l'avouer.
« M'accorderez-vous cette danse ? » proposa-t-il à l'archère sans détacher son regard de ses yeux bleus perçants.
La grande reine mima une petite révérence, et hocha la tête avant d'accompagner Caspian au centre de la pièce.
Même Peter semblait décompresser.
Il défiait un narnien à l'épée, tandis que plusieurs créatures assistaient au duel amical.
Aslan regardait la scène un peu plus loin, il était fier des narniens, mais sa place n'était pas parmi eux.
L'ombre, elle, attendait dans pénombre du couloir, comme le lion, elle observait la fête sans pouvoir s'y donner à cœur joie.
La jeune fille avait gardé son pantalon et son corset malgré l'insistance des sœurs Pevensies, qui avaient prévues toute une tenue pour l'adolescente.
Elle avait tout de même cédé pour que Suzanne la coiffe, des fils dorés serpentaient maintenant dans les tresses et boucles qui avaient remplacés ses éternels cheveux lâchés.
Elle avait également laissée sa cape de velours dans sa suite pour la soirée.
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Je sais, ce chapitre apporte pas grand chose mais il était nécessaire pour planter le décors du prochain eheh. Vous êtes pas prêts.
