Leurs respirations saccadées se mélangèrent, et le roi ébène retrouva une nouvelle fois les lèvres de l'ombre, puis une autre, et encore une autre, sans pouvoir s'arrêter.
« Merde. » grogna-t-il, entre deux baisers.
La jeune fille ria face à la dé...
Les rangs ennemis étaient nombreux, bien armés et les combattants semblaient dangereusement bien entraînés.
Le bruit métallique de leurs armures qui s'entrechoquaient et leurs pas coordonnés résonnaient jusque dans les royaumes voisins.
Tous les narniens regardaient le terrifiant spectacle qui s'offrait à leurs yeux; et des murmures inquiets se propageaient dans les rangs, même les rois et reines commençaient à douter.
« Si tu es vraiment l'ombre d'Aslan, je crois que c'est le moment de le prouver. » souffla Edmund, qui feintait la confiance.
Mais il se trahissait tout seul, sa main triturant nerveusement le manche de son épée.
« Hmm, on n'a plus qu'à espérer que notre plan marche. » répondit l'ombre, sans relâcher l'ennemi du regard.
L'atmosphère semblait lourde sous l'emprise de la tension, et l'agitation dans les rangs ne cessaient d'augmenter.
Lucy vint chercher son frère; Peter avait donné le signal, et le plan devait commencer.
Edmund traversait la plaine, un drapeau blanc dans une main, et un rouleau de parchemin dans l'autre.
L'ombre se tenait à ses côtés, drapée de sa cape de velours comme toujours.
Son visage n'apparaissait pas malgré la clarté du jour, tandis que ses lames reflétaient la lumière du soleil.
Sa silhouette fantomatique paraissait bien plus menaçante au yeux des Telmarins que le roi ébène.
Chose qui contraria fortement le brun et qui fit sourire l'adolescente.
Les deux combattants s'étaient frayés un chemin parmi les troupes pour arriver en leurs centre. Une tente ouverte avait été dressée dans laquelle siégeait le conseil Telmarin.
La jeune fille releva la tête à la vue de la place qu'occupait Miraz. Il n'était plus avec les autres seigneurs qui l'accompagnaient, mais bien au centre sur un trône en bois plus imposant encore.
Sa position laissait deviner son statut actuel, Miraz n'était plus simple seigneur de la cour, il s'était dressé seul au rang de roi.
Edmund s'avança devant les Telmarins qui étaient assis derrière une table de bois tandis que l'ombre, elle, restait en retrait ; prête à agir au cas où le plan déraperait.
Le brun semblait confiant, et cela tournerait à leurs avantage, son assurance déstabilisait ses ennemis, alors l'adolescente s'efforçait de l'imiter avec cette même arrogance dont lui seul avait le secret.
Il s'éclaircit la gorge, déroula le rouleau de parchemin de ses doigts fins, et lança un dernier regard suivit d'un sourire confiant à la jeune fille.
Même de sa position, il sentait les muscles de l'adolescente se crisper, elle ne s'appelait pas « l'ombre » pour rien, elle n'avait pas l'habitude de se dévoiler au grand jour, et encore moins devant ses ennemis.
Le corps de la jeune fille se détendit face au roi ébène alors que celui-ci commençait son discours.
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LA SCENE DU PARCHEMIN EHEH vraiment hâte que vous la lisiez !!
La photo est incroyable comme d'habitude elle vient de Pinterest, btw si vous avez des conseils à me donner pour l'écriture ou autre, je suis preneuse.
