Leurs respirations saccadées se mélangèrent, et le roi ébène retrouva une nouvelle fois les lèvres de l'ombre, puis une autre, et encore une autre, sans pouvoir s'arrêter.
« Merde. » grogna-t-il, entre deux baisers.
La jeune fille ria face à la dé...
Certains dormaient à même le sol recouvert de draps de fortune, tandis que d'autres pleuraient leurs disparus, ou encore pansaient leurs plaies.
Lucy se déplaçait de groupe en groupe distribuant de précieuse goûtes de son remède au plus mal en point.
Caspian, tant qu'à lui, était partit dans le cœur de l'édifice, toujours blessé par les reproches de Peter.
«Besoin d'aide ? » demanda un satyre à l'ombre.
Celle-ci entourait sa main droite de bandage pendant que la créature déposait un gobelet en fer remplit d'une infusion encore brûlante.
« Merci mais ça ira. »expliqua la jeune fille. Le satyre répondit avec un léger sourire avant de partir aider d'autre blessé. L'adolescente saisit son arme de sa main droite afin de vérifier que la douleur de ses plaies ne l'empêcherait pas de se battre.
Plus loin les Pevensies s'étaient regroupés et semblaient s'agiter, surtout Peter.
« De quoi parle-t-il, à ton avis ? » demanda une souris.
« Je n'en n'ai aucune idée. » La jeune fille grimaça en faisant tournoyer son arme.
« Ton bandage est mal ajusté, et tu n'as pas désinfecté la plaie, donne. » expliqua la souris.
L'adolescente s'assit et regarda silencieusement l'animal s'occuper de sa blessure. Cela ne lui été pas arrivé depuis des années; que l'on s'occupe d'elle. Ses petites pattes roses faisaient plusieurs fois le tour de sa main et manipulait soigneusement coton, désinfectant et bandage.
« Voilà ! » déclara la créature, visiblement fière de son travail.
Le bandage était bien plus propre et beaucoup plus confortable, l'ombre pliait et dépliait sa main s'habituant à la nouvelle sensation du textile contre sa paume.
« Merci. » souffla-t-elle.
« Tu devrais te reposer. » conseilla la souris.
« Pourquoi ? Enfin tu es. . . Pourquoi es-tu attentionné envers moi ? » questionna la jeune fille avec méfiance. En effet, rare étaient ceux qui rendaient service sans arrières pensées, en ces temps là.
La jeune fille, tout comme l'animal, était habituée à la trahison et avait appris au fil du temps à ne faire confiance à personne.
« J'ai vu comment tu t'es battu cette nuit là. . . tu es de Narnia, tu as donc perdu des tiens toi aussi. Et personne ne devrait rester seul après une tragédie comme celle là. » répondit l'animal avec douceur.
L'ombre acquiesça et la souris compris qu'il était temps pour elle de partir.
La caverne était paisible, les flammes des torches étaient bien petites, les rires étaient plus discret et les dormeurs plus nombreux.
Mais tous savaient ce que cela signifiait. C'était le calme avant la tempête.
Et même si, ce silence était agréable, un arrière goût de crainte ternissait le tableau.
Tous songeaient à la prochaine attaque Telmarine.
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Cette photo elle est vraiment trop mignonne ( le mec en arrière plan avec les lunettes il me TERMINE)
Bon j'aime trop le fait que les narniens soit adorables avec l'ombre et l'aide, c'est un chapitre surtout concentré sur la solidarité et la tendresse entre les créatures
