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 Pendant ce temps, les troupes s'agitaient, le froid glacial de la nuit se faisait ressentir, tous piétinaient l'herbe nerveusement sous leurs pieds guettant le moindre signal lumineux que pourrait transmettre Edmund.

 Le roi non plus ne s'amusait pas, il inspectait la lampe torche qu'il avait ramené de son monde, ses doigts fins effleurant le métal froid. 


Mais l'enceinte du château était bien moins calme.

 Lorsque Suzanne et Peter débarquèrent dans la suite de Miraz, celui ci était déjà réveillé. À leur plus grande surprise, ils trouvèrent un tableau bien étonnant. 

Caspian était debout face à Miraz, sa lame effleurant la gorge de ce dernier. La femme de Miraz, elle aussi, devenait à présent une menace ; car elle tenait entre ses mains une arbalète en direction du prince.

 « Baisse ton épée » ordonna-t-elle à Caspian. 

Comme l'homme ne répondait pas, elle reprit. «Ne m'obliges pas à faire ça. » 

Mais l'archère, signala sa présence en présentant son arme. « Ne nous y obligez pas non plus. » lança-t-elle en direction de la femme.

 Son ton était ferme, et Miraz voyait dans son regard une détermination sans faille, c'était, elle aussi, une meneuse.

 Le moment des aveux était venu.


  « Caspian ? La herse ? » s'impatienta Peter.

 Tandis que le prince demeurait silencieux, Miraz, lui, ne pouvait s'empêcher ses commentaires de mauvais goûts. « Vous savez que ce sont des appartement privés ?

-Taisez vous ! » ordonna le prince ébène. 

Il perdait patiente, ses pupilles billaient de fureur. « Ce soir, je veux la vérité. » reprit-il. Chacun de ses mots était froid, glacial, même lourd de reproche.

 « Avez vous tué mon père ? » La rage sourde qui l'habitait avait pris possession de chacun de ses mouvement, alors que Miraz reculait, le prince avançait de plus belle, enfonçant sa lame un peu plus à chaque pas dans sa peau.

 « Nous y voilà. »sourit Miraz. 

« Votre frère n'est pas mort dans son sommeil ? » Cette fois-ci c'était sa femme qui avait pris la parole. La confusion se propageait dans chacun de ses membres, sa poigne se relâchait un peu plus de la gâchette de l'arme.

 « Si. . . plus ou moins » répondit Miraz.

 « Un Telmarin n'a rien qu'il n'ait arraché. Ton père le savait bien» continua-t-il.

 Tous demeuraient silencieux face au cruel aveux de Miraz, seule sa femme prit la parole, sa voix tremblait, son arbalète était désormais baissée. 

« Pourquoi ? » demanda-t-elle simplement, dans un souffle lourd de sens; elle avait peur de lui.


 « Pour la même raison, qui vous poussera à appuyer sur cette gâchette. Pour notre fils. »  


Un moment pour apprécier le degré de badass attitude de Suzanne s'il vous plaît

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Un moment pour apprécier le degré de badass attitude de Suzanne s'il vous plaît. Une icone. 

Anyway, chapitre 7, grosse embrouille dans la forteresse, avec Miraz; plus communément appelé: gros chien. 
Je vous passe tout plein de force, bisous, Nelligan. 

Goutte à goutteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant