Leurs respirations saccadées se mélangèrent, et le roi ébène retrouva une nouvelle fois les lèvres de l'ombre, puis une autre, et encore une autre, sans pouvoir s'arrêter.
« Merde. » grogna-t-il, entre deux baisers.
La jeune fille ria face à la dé...
Mais sans que personne n'ait le temps de comprendre quoi que ce soit, Miraz tombait de tout son poids sur le sol en pierre, une flèche plantée profondément dans son flanc, la blessure lui avait été fatale.
Au sourire malsain du seigneur, tous comprirent rapidement qu'il venait d'assassiner son propre roi, qu'il venait de déclarer la guerre.
«Ils l'ont tués ! » hurla ce dernier, feintant la surprise.
Il désignait du doigt les rangs Narniens. « Ils ont assassiné notre roi ! »répéta-t-il, en direction des troupes Telmarine.
« Trahison ! »continua le seigneur, tout en grimpant sur son cheval, suivit du général.
Les deux galopèrent en direction de leur armée.
La guerre commençait.
« Tenez vous prêts ! » ordonna le roi blond aux archers qui bandèrent immédiatement leurs arcs, prêts à tirer.
De l'autre côté de la clairière, le général Telmarins hurlait les ordres. « Aux armes Telmarins ! »
Les acclamations ennemis résonnaient jusque dans les royaumes voisins, faisant frémir de peur leurs adversaires.
« Catapulte ! » appelait le général.
Les soldats ne se firent pas attendre, des boules meurtrières, taillées dans la pierre, volèrent jusqu'à l'édifice, le détruisant petit à petit.
Edmund, l'ombre, et Peter rejoignirent les rangs alliés en courant, tous avaient leurs armes à la main, le regard fixés sur l'adversaire.
« Cavalerie. Chargez ! » hurla le général ennemi en brandissant son arme en direction des Narniens.
Et pendant quelques secondes, le temps ralentit pour l'armée d'Aslan.
Les Telmarins couraient agressivement dans la clairière, chaque pas faisaient trembler la terre. Toutes les voix étaient réunies et ne formaient qu'un seul cris de rage.
« Archers ! En position ! » ordonnait Suzanne.
Les sabots des chevaux adversaires martelaient violemment la terre.
Tous les souffles narniens étaient coupés.
« Comment tu t'appelles ? » souffla Edmund à l'ombre.
« Quoi ? » répondit la jeune fille, les yeux écarquillés d'effroi, c'était sa première guerre.
« Comment tu t'appelles ? » répéta le brun.
« Je- quoi ? C'est le moment peut-être ? » s'étonna l'adolescente, les sourcils froncé.
« Je sais pas. On va peut-être mourir, alors...
-Super, c'est encourageant. » coupa l'ombre.
« Dis moi juste ton prénom. » s'impatienta le roi ébène, alors que Caspian se précipitait dans l'édifice sous les ordres de Peter.
La jeune fille souffla avant de répondre rapidement.
« Je n'ai pas de prénom, je suis l'ombre d'Aslan, c'est tout. »
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Anyway, j'aime trop comment leur discussion crée un contraste ENORME avec la guerre, je trouve ça super déplacé et je pense que c'est ça qui fait que c'est le parfait moment.
