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 Les griffons déposèrent le duo à terre, tout deux pouvaient voir les rangs se replier dans la forêt à quelques dizaines de mètres de là. 


«Edmund.» souffla l'ombre la voix tremblante.

 Sa capuche s'était enlevée en plein vol, son visage était désormais à découvert, laissant apparaître ses mèches blondes brillant au clair de lune. 

«Je sais, tu avais raison.» répondit le brun, visiblement irrité, tout en ce rapprochant de cette dernière.

Edmund avait les cheveux en batailles, et une taillade assez profonde en dessous de son œil gauche. 

Leurs muscles se crispèrent lorsqu'un ultime rugissement résonna dans l'enceinte du mur. Une dernière plainte de douleur provenant des narniens coincés à l'intérieur du château, laissa place à un silence douloureux.

 L'ombre frissonna de terreur, c'était les siens, elle rageait face à son impuissance, elle se haïssait pour avoir pris la fuite. Elle avait abandonnés ses compagnons d'armes, ses amis.

 Le roi ébène saisit doucement sa main droite et déroula lentement les doigts de la jeune fille, sans un mot, ni même un regard. L'adolescente pris alors conscience de la douleur.

 Sans même s'en apercevoir, elle avait planté ses ongles dans sa peau si profondément qu'un filet de sang s'en écoulait.

 Mais rapidement, le brun relâcha sa main dans un geste brutal.

 «L'ombre d'Aslan n'est pas si puissante que ça en fin de compte» cracha-t-il en rejoignant les narniens.

 «Ce sont vos troupes, majesté.» répondit sèchement la jeune fille. 

Même si il était évident que la remarque du roi l'avait blessée, elle n'en montrait rien; tout deux savaient également que les troupes étaient celles de Peter, mais le brun ne répondit pas, ce qui énerva d'autant plus l'adolescente.



Le trajet avait été atrocement calme, les rangs arrivèrent au petit matin, les têtes baissées de honte. Ils avaient pris la fuite.

 « Que s'est-il passé ? » demanda Lucy. 

Elle et quelques autres narniens étaient restés dans l'enceinte du temple, la nuit avait été bien longue pour eux aussi, incapables de dormir à cause de l'inquiétude.

 «C'est à lui qu'il faut le demander. » répondit Peter tout en désignant Caspian sur un ton lourd de reproches. 

« Moi ? Vous auriez pu tout arrêter ! Vous en aviez encore le temps ! » s'exclama le prince. 

Les deux hommes se faisaient face, les pupilles emplies de haine, ils cherchaient désespérément un coupable à blâmer pour cette défaite, et pour la mort de leurs compagnons.

«Si vous aviez respecté le plan, ces soldats seraient sûrement encore en vie ! » reprocha le roi blond.

 « Si nous étions resté ici, comme je l'avais conseillé, ces hommes ne seraient pas morts ! » s'enquit le prince ébène.

 Le ton montait, et les deux hommes se hurlaient dessus de plus belle, tous assistaient au spectacle, sans dire un mot.

 Chacun brûlait de rage pour l'autre, les remarques étaient cinglantes et lacéraient le cœur du prince comme du roi à un tel point qu'ils en vinrent aux armes. Caspian hurla tout en sortant sa lame de son fourreau, bientôt imité par Peter qui ne perdit pas une seconde.


 Edmund fut le seul à intervenir. « Arrêtez ! » ordonna-t-il. 

Ses yeux ébènes étaient encore plus noirs qu'à leur habitude. Il désigna d'un léger coup de tête, une créature rapportée du front au bord de l'agonie. 

Lucy ne se fit pas prier et accourue auprès de celle-ci pour lui donner une goûte de son remède.


LE RAPPROCHEMENT AHHHHHH ET LA DISPUTE 

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LE RAPPROCHEMENT AHHHHHH ET LA DISPUTE 

Trop pour moi là, je vais vraiment canner. Par contre Ed tu nous fait quoi là, prends tes décisions mon coco. 

Nelligan

Goutte à goutteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant