Leurs respirations saccadées se mélangèrent, et le roi ébène retrouva une nouvelle fois les lèvres de l'ombre, puis une autre, et encore une autre, sans pouvoir s'arrêter.
« Merde. » grogna-t-il, entre deux baisers.
La jeune fille ria face à la dé...
Peter venait de traverser la cours principal jusqu'à l'immense portail métallique.
«Donne le signal Edmund!» hurla le blond en direction de son frère.
«Euh! Je suis un peu occupée là!» répondit ce dernier avant d'asséner un coup de tête dans le nez de son adversaire lorsqu'un soldat ennemi arriva en renfort.
Alors que Peter se libérait de l'emprise de deux Telmarins, Edmund, lui, se faisait désarmer. Le brun attrapa alors la lampe torche que le garde avait lâché peu de temps auparavant, afin de s'en servir d'arme et d'assommer les soldats ennemis.
Caspian et Suzanne rejoignirent Peter qui commençait d'ores et déjà à ouvrir le portail avec la herse.
«Peter, c'est trop tard! Il faut tout arrêter!» s'écria la reine.
«Non! Je vais y arriver.» répondit l'aînée tout en grognant sous l'effort.
Les soldats ennemis faisaient leurs apparition à l'autre bout de la cour principale. Ce n'était plus qu'une question de temps.
«Aidez moi!» rugit le blond. Les deux répondirent à son ordre, puis bandèrent les muscles au contact du bois mouillé.
Les soldats courraient dans la cour, les flammes des torches dansaient dans la nuit, et les ordres fusaient dans le vent.
Edmund, lui, tapaient sa torche qui ne répondait plus depuis qu'il s'en était servis d'arme. «Allez!» grogna-t-il en direction de l'objet, qui par chance, se ralluma.
Le roi ébène s'empressa de donner le signal.
Les rangs furent secoué par l'annonce. C'était l'heure.
Tous brandirent leurs armes, et s'exclamèrent à l'ordre du meneur centaure , «Chargez!».
La course folle avait déjà commencée et plus rien, ne pourrait l'arrêter. Les narniens hurlaient, la nuit froide et silencieuse n'était plus, le chaos avait pris sa place.
Alors que Peter, Suzanne et Caspian venaient juste de terminer de remonter la herse, les troupes déboulèrent dans l'enceinte de la forteresse et rencontrèrent le fer ennemi.
« Pour Narnia !» hurla l'ombre, en enfonçant une de ses deux lames dans le flanc d'un soldat Telmarin.
« Pour Narnia ! » reprirent en chœur les rangs, les voix portés par l'adrénaline.
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La grande bataille commence, pour cela j'ai fait quelques recherche pour vous éclairer sur l'arme de l'ombre.Qui ressemble beaucoup à ça (mais elle dévissable en son milieu pour obtenir deux morceaux.)
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