Ça va Diaz ? Questionna bruyamment le blond.

Je sursauta à l'entente de la voix qui m'interpella depuis la chambre, au revers de cette porte et glissai hors de cette douche, l'être soudainement en alerte. Mon dos se colla violemment au sol et j'étouffai un gémissement de douleur en grimaçant, les paupières presque clauses.

— Fait chier... Soufflai-je en me redressant en appuyant mon unique main valide contre le sol humide.

Tu penses qu'elle vient de caner ? Entendis-je depuis la chambre alors que je peinais à me remettre sur mes deux pieds.

Si seulement.

Je me redressai et raflai la pièce du regard, espérant y trouver une serviette, de quoi désinfecter mes plaies ou alors un vêtement qui pourrait remplacer ma robe, n'importe lequel.

Ma robe était courte, fine et pleine de sang. J'ai été amené de force dans un pays qui ne dépasse jamais les zéro degrés, alors je ne pouvais pas prévoir ce genre de détail.

Encore moins après avoir été kidnappé par une bande de malades.

— Non, elle se serait pas suicider, répondit la voix de Rome alors que je fouillais les placards à la recherche de quelque chose pour m'essuyer.

— Comment tu peux en être aussi sûr enculé, je te rappelle qu'elle a été interné.

Je me figeai, les deux mains agrippées aux bords du lavabo et écarquillai les yeux en fixant un point aléatoire sur le miroir plein de buée.

Attendez.. comment est-ce qu'il savait ça ?

— Appelle la encore pour voir.

— Zara ?

Putain... comment est-ce qu'il savait pour l'hôpital.

Ils étaient venus chez moi à plusieurs reprises, peut-être qu'ils avaient remarqué le cadre, dans ma chambre.

Oui, c'était forcément ça.

Je... ouais, répondis-je en fixant mon reflet, les membres crispés.

— Tu vois, je te l'avais dis ! Annonça la voix de Rome.

Je passa une main sur mon front et pris une profonde inspiration en m'abaissant vers le dernier placard que je n'avais toujours pas fouillé.

Mon cœur frappait violemment ma cage thoracique, une habitude que mon corps avait semblé prendre étant donné la situation.

J'étais constamment en alerte, dans la totale incapacité d'apaiser mon esprit.

Il avait toujours quelque chose à dire.

Une remarque à me partager, une crainte ou un avertissement.

Il ne fermait jamais sa gueule.

La drogue elle-même ne pouvait pas combattre cette longue torture que mon cerveau n'allait probablement jamais arrêter de me causer.

𝐄́𝐏𝐇𝐄́𝐌𝐄̀𝐑𝐄 Where stories live. Discover now