CHAPITRE 44

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Je me jette sur le corps inanimé de mon ancienne meilleure amie.

Elle est morte. Son corps est sans vie et énormément de sang jailli de sa poitrine. Elle s'est retiré la vie, devant mes yeux !
Je ne peux pas la laisser faire ça ! Elle n'a pas le droit de s'en tirer comme ça ! Elle n'avait pas le droit de se tuer. Elles ne peuvent s'échapper comme ça, c'est trop facile ! Kate est morte. Je ne la reverrai jamais. Je n'aurai jamais la chance de lui accorder mon pardon.

Je ne lui pardonnerai jamais.

- Evelyn, ça va allait. Là, ça va aller.

Aaron me berce tandis que je n'arrive pas à m'arrêter de pleurer. Ma crise de larmes s'amplifie à chaque fois que mon regard se pose sur le corps sans vie de Kate. Comment a telle pu ? C'est la deuxième fois qu'elle me trahi. Je ne l'oublierai jamais.

Je ne sais combien de temps nous sommes restés sous l'emprise du choc des événements avant que la police nous trouve. Sûrement pas très longtemps, en fait.

- Henry ! hurle une petite rousse avant de se jeter aux bras de ce dernier.

Ce moment me permet de me concentrer sur autre chose que sur les sœurs mortes. Je me lève, aidée par Aaron. Il y a du monde. Des policiers, mais aussi la police scientifique ainsi que le Premier ministre et d'autres hommes en costumes sont sur mes lieux. C'est bizarre de voir le Premier ministre chez moi. Enfin, je ne veux plus vraiment de cette maison, de toute évidence. Ce n'est pas chez moi.

Le Premier ministre, monsieur Branly, s'avance vers nous. Il s'arrête un instant avant de s'agenouiller. Toutes les personnes présentes le suivent. Je ne comprends pas vraiment. Puis, je regarde Aaron et tout devient logique. Il est roi.

- Mon roi, dit le ministre d'un ton solennelle.

Puis, il s'excuse. De nombreuses fois. Notre plan a donc marché. Je regarde les sœurs, entourées par la police. Elles auraient détesté ce moment. Je regrette qu'elles ne puissent voir tout cela. Je n'arrive même pas à me réjouir du moment. Non, je ne suis pas heureuse.

- Levez-vous. Tout le monde, dit Aaron calmement.

L'exécution est immédiate.

- Je pense que vous avez dû entendre la conversation de Blair Anderson, pupille de mon père, et de Kate Jones, sa sœur. Je vous donnerai les détails de cette histoire quand tout sera terminé. Aussi, pour appuyer les preuves, la cuisine est sous caméra de surveillance. Kate a tué Blair avant de se tuer. Ce sera tout pour l'instant, dit Aaron autoritairement à monsieur Branly.

Je le regarde, dubitative. Une caméra... dans la cuisine ?

- Je voulais que tu sois protégée, murmure le roi à mon oreille.

Sérieusement ? Je lui lance un regard sombre. Il a mis une caméra dans ma cuisine ! Et si il en avait mis une dans la salle de bain ? Il en aurait profité durant la semaine où j'étais seule !

- Il y en a que dans le salon et la cuisine. Elles sont petites, voilà pourquoi tu ne les as jamais vu, ajoute t'il, ce qui répond à mes interrogations.

- Tu aurais pu me prévenir !

J'attire l'attention des autres en criant. Je tente de me calmer et remarque que les corps sont sur le point d'être emportés. Les photos ont été prises, les armes aussi. C'est vraiment la fin.

- Bonjour, mon roi, dit la rouquine timidement, après avoir fait une révérence.

Ce dernier la scrute du regard avant de sourire.

- Tu dois être Anna !

Cette dernière affirme ses dire d'un hochement de tête. Henry se tient à ses côtés, sa main tenant la sienne. Si ça n'avait pas été Anna, je ne vois vraiment pas qui ça aurait pu être d'autre.

UN AMOUR ROYALWhere stories live. Discover now