- Détends-toi ma belle. Ce mec se fourre toujours dans des situations improbables. Il a l'habitude, il ne va pas mourir sur tes genoux à cause de quelques pauvres petites égratignures.
Je croise le regard de Lexie dans le rétroviseur. Elle est sereine et conduit bien trop lentement à mon goût. Qu'est-ce qu'elle en sait ? Chase a vraiment l'air mal en point et les gémissements qui s'échappent de ses lèvres chaque fois que j'effleure l'une de ses blessures m'inquiètent.
- Ferme la, lui répond-il.
- Oh tu vois, il va très bien ! S'il arrive encore à parler, c'est qu'il n'est pas à l'agonie, se moque-t-elle.
Chase bouge contre moi et tente de se tourner sur le côté. Des plaintes de douleur résonnent dans l'habitacle et Lexie se contente d'augmenter le son de la musique, amusée par la situation.
- T'étais moins bruyant au lit, souffle mon amie.
Je sens le jeune homme se tendre contre moi. Il ouvre les yeux et nos regards se croisent. Parler de ses conquêtes devant celle que l'on veut mettre dans son lit n'est pas une bonne tactique et il le sait. J'esquisse un sourire, amusée face à sa réaction. Comme si j'en avais quelque chose à foutre du nombre de filles qui ont déjà eu la chance de passer un moment en sa compagnie. Comme si ça allait changer quoi que ce soit.
- Peut-être parce que t'étais pas un si bon coup que ça, réplique Chase, amer.
Le coup de frein est si brusque que la ceinture manque de m'étrangler. Le corps de Chase bascule en avant et lorsque je pose mes mains sur lui pour le retenir, il hurle de douleur.
- T'es complètement folle ?! m'exclamé-je, agacée par les gamineries de Lexie.
- Je rêve ! T'as entendu ce qu'il a dit ? s'indigne-t-elle. Fais-le descendre de ma bagnole ! Je ne ramène pas ce genre d'abrutis chez moi !
- Je plaisantais putain, jure-t-il entre ses dents.
Son visage est crispé, ses mains serrent mon t-shirt avec tellement de force qu'il restera très probablement froissé éternellement, même après un coup de fer à repasser, et sa respiration erratique témoignent de sa souffrance.
- Ok, stop ! Je me fiche bien de savoir qui est un bon coup ou non dans cette voiture. Chase, tais-toi cinq minutes et Lexie, roule ! Vous pouvez bien faire un trajet ensemble sans vous chamaillez comme des enfants, non ?
Ma colocataire me fusille du regard avant de se remettre en route. Repasserait-elle une nuit avec lui si l'occasion se présentait ? Elle m'a assurée qu'il valait le coup, mais est-elle encore attirée par lui ? Et lui ? A-t-il pour habitude de remettre le couvert ? Tant de questions qui restent sans réponse. Tant de questions auxquelles je devrais cesser de penser.
Lexie se gare sur le trottoir, devant notre maison, et elle est la première à quitter le véhicule. Je détache ma ceinture en essayant de ne pas bousculer Chase qui ne parvient même pas à se relever. Alors que je pensais que mon amie allait le laisser se débrouiller, elle ouvre finalement la portière et, silencieusement, elle l'aide à s'extraire de l'habitacle. Une fois libre, je m'empresse de les rejoindre et d'apporter mon soutien à notre blessé.
Il nous faut beaucoup de temps ainsi que l'aide de Maï Ly et de Linh pour monter à l'étage.
- On l'allonge où ? demandé-je.
- Pas sur mon lit, rétorque aussitôt Lexie.
- Pas sur le mien non plus, souffle les jumelles à l'unissons.
- Ok, j'ai compris, soupiré-je en levant les yeux au ciel.
Après de multiples plaintes, gémissements, jurons et regards noirs de la part Chase, nous arrivons enfin dans ma chambre. Le beau brun se laisse tomber sur mes draps et un long soupir de soulagement s'échappe de ses lèvres. Je sens qu'il ne quittera pas mon lit avant un long moment.
- On a une trousse à pharmacie ici ?
- Oui, viens avec moi.
Je suis Maï Ly à travers la maison et nous nous retrouvons dans la salle de bain. Je l'observe fouiller dans les placards jusqu'à ce qu'elle trouve un petit sac rouge. Elle me le tend, je la remercie d'un sourire et m'apprête à quitter la pièce, mais elle me retient par le bras.
- Qu'est-ce qu'il fait ici ? me questionne-t-elle.
- Après les courses, Lexie et moi avons fait un détour à la bibliothèque. En retournant à la voiture, que nous avions laissé sur le parking du supermarché, nous l'avons trouvé inconscient dans un coin. Nous ne pouvions pas le laisser là.
- Méfie-toi de lui, Harmonie.
Je me contente de hocher la tête et de retourner dans ma chambre. Je sais que Maï est inquiète parce que sa sœur aime beaucoup Chase. Si ce dernier s'amusait à lui tourner autour comme il le fait avec moi, elle ne lui dirait pas non. Maï est méfiante et elle a sûrement raison de l'être. C'est adorable de sa part de vouloir me protéger et de me mettre en garde, mais elle ne le ferait pas si elle savait que Chase est la version masculine de la jeune femme que j'étais il y a encore quelques mois.
Je retourne dans ma chambre et dépose le sac sur le bord de mon lit, attirant l'attention du jeune homme allongé sur mes draps. Il tourne doucement la tête sur le côté et nos regards se croisent. Je ne peux m'empêcher d'approcher la main de son visage. Je repousse ses cheveux et fixe la blessure à sa tempe. Que lui est-il arrivé ? J'aimerais lui poser la question, mais ce serait contraire à ce que j'ai appris en cours jusqu'à présent. Je ne peux pas m'immiscer dans sa vie, ni le bousculer s'il n'est pas prêt ou n'a pas envie de m'en parler.
- Je vais désinfecter ta plaie. Tu as reçu d'autres coups ? me contenté-je de demander.
Il attrape le bas de son t-shirt et le remonte de quelques centimètres. Je suis effarée de découvrir les gros hématomes qui recouvrent son corps et notamment le bas de son ventre. Mais qu'est-ce qu'il a foutu, bon sang ?
Je quitte la pièce pour récupérer un gant de toilette et une bassine d'eau, puis je reviens auprès de Chase. Je commence par nettoyer le sang séché qui a coulé le long de son visage et jusque dans son cou, puis je désinfecte la plaie superficielle.
- Tu es tombé ?
Il m'adresse un regard interrogatif, ne comprenant pas l'intérêt de ma question.
- Oui, pourquoi ?
- Tu devrais aller à l'hôpital. Tomber sur la tête, ça peut être très grave. Tu pourrais avoir un traumatisme crânien, faire une hémorragie ou...
- Je vais bien, me coupe-t-il. Je t'assure. Pas question que j'aille à l'hôpital pour si peu.
Je laisse échapper un soupir de résignation et me charge de nettoyer sa lèvre, en sang elle aussi. Il grimace lorsque je passe près du coup. Sa lèvre inférieure est légèrement gonflée. Je ne sais pas depuis combien de temps il était dehors lorsque nous l'avons trouvé, mais il est trop tard pour appliquer de la glace sur ses blessures. Il risque d'avoir mal un bon moment.
- Tu veux en parler ? tenté-je finalement, en relevant son t-shirt.
- Pas vraiment.
Je suis déçue de sa réponse. J'aurais aimé qu'il me confie quelques-uns de ses secrets. Visiblement, ce ne sera pas pour tout de suite. Mais je compte bien en savoir davantage sur cette histoire. Après tout, il est chez moi, je suis en train de le soigner, j'ai bien le droit de savoir ce qui lui est arrivé. Il ne peut pas garder ces informations pour lui. Et si ses bourreaux s'en prenaient à nouveau à lui ? Et s'ils nous avaient suivis et qu'ils s'en prenaient à moi ou à mes amies ? Tu regardes trop de séries, Harmonie. Calme-toi !
Les ecchymoses sur le bas de son ventre et sur sa côte me font froid dans le dos. Est-il sûr de n'avoir rien de cassé ? Pourquoi refuse-t-il d'aller à l'hôpital ? Phobie ? Angoisse post-traumatique ? Ou n'a-t-il tout simplement pas envie que quelqu'un lui pose des questions sur son état ? Que caches-tu, Chase ?
- Est-ce que tu te rappelles au moins de ce qu'il s'est passé ?
Cette fois, il m'adresse un regard noir. Je n'obtiendrai pas la moindre miette d'information de sa part. Même mes questions les plus innocentes lui déplaisent, pourtant, j'ai besoin qu'il me réponde.
- Ne me regarde pas comme ça, râlé-je. J'essaye de savoir si tu vas vraiment bien ou si je dois t'emmener à l'hôpital de force. Si tu as perdu la mémoire, c'est d'autant plus inquiétant.
Il lève les yeux au ciel, comme pour balayer mes paroles, avant de m'accorder un sourire taquin.
- Alors comme ça tu t'inquiètes pour moi ?
J'ignore sa question et attrape un tube de crème. J'en dépose une noisette sur le bout de mon doigt et en applique sur chacun de ses coups. Lorsque ma peau entre en contact avec la sienne, sa respiration se bloque quelques secondes. Je sens son regard sur moi tandis que j'évite le sien, me concentrant sur ma tâche afin de ne pas lui faire de mal. Ses abdominaux durcissent sous mes doigts et rapidement, je décide de m'éloigner.
Si je reste trop près de lui, si nos peaux se touchent trop longtemps, je vais perdre le contrôle. Je vais craquer et renouer avec mes vieilles habitudes. Je vais littéralement lui sauter dessus, je le sais.
- Ces horribles coups vont mettre du temps à disparaître, mais ça devrait aller mieux d'ici quelques jours. Tu veux des antalgiques pour la douleur ?
- Non, ça va aller. Merci.
Je me contente de lui sourire et de ranger ce que j'ai sorti. Que suis-je censée faire, à présent ? Partir et le laisser se reposer ? Ou a-t-il envie de rentrer chez lui ? J'opte pour la simplicité et une question qui ne m'attirera pas les foudres du jeune homme.
- Tu veux manger quelque chose ? Ou boire ? demandé-je.
- Tout ce que je veux, c'est toi, allongée à côté de moi.
- Ça a le mérite d'être clair, rié-je. Et qu'est-ce qui te fait croire qu'en plus de te ramener chez moi pour soigner tes petits bobos, je vais te tenir compagnie ?
- Tu ne vas tout de même pas me laisser tout seul.
Il feint l'innocence et je ne peux m'empêcher de sourire. Je quitte la pièce pour remettre la trousse à pharmacie à sa place et j'en profite pour faire un détour par la cuisine. Les filles terminent de ranger les courses et elles discutent de Chase, sans aucune surprise.
- Vous pensez qu'il s'est battu pour une fille ?
- Pas son genre. Il est peut-être tombé sur une bande de mec à qui il devait quelque chose.
- Ou une fille un peu folle, complètement entichée de lui, a trouvé le moyen de se venger parce qu'il ne l'a pas rappelée.
Je m'appuie contre l'embrasure de la porte, amusée par leurs commérages. Elles sont sérieusement en train d'envisager les scénarios qui ont pu se produire ? Je vois que je ne suis pas la seule à être intriguée par la situation. Moi, en revanche, je ne cherche pas à trouver des réponses à mes questions. Pas la peine de conjecturer mille et une hypothèses. Je serai capable de me rendre complètement folle avant d'avoir le fin mot de cette histoire.
- Oh, Harmonie ! Je ne t'avais pas vu. Comment va notre grand blessé ? demande Linh.
Sa sœur la fusille du regard mais elle ne s'en rend même pas compte, trop concentrée sur moi et sur la réponse que je vais lui donner. Est-elle amoureuse de lui ? C'est bien possible et c'est clairement effrayant. Est-ce qu'elle sait que Chase n'est pas le genre de mec à tomber amoureux ?
- Il a besoin de repos, mais ça va.
- Alors ? Il t'a dit ce qu'il lui est arrivé ? s'intéresse Lexie.
Je secoue la tête et leur visage se décompose, déçues de ne pas avoir une information croustillante à se mettre sous la dent. De toute façon, même si Chase m'avait raconté sa mésaventure, je ne l'aurais pas répété.
J'avance de quelques pas et attrape un verre dans le placard. Je le remplis de jus d'orange et m'empare d'un paquet de biscuits avant de m'éclipser, laissant mes colocataires à leur bavardage et à leurs théories farfelues.
De retour dans ma chambre, je dépose ce que j'ai trouvé dans la cuisine sur la table de nuit et fais le tour du lit sous le regard amusé de Chase.
- J'adore quand tu es aux petits soins comme ça.
- Ne t'y habitues pas trop. C'est exceptionnel.
Je m'assois sur le bord du lit, loin de lui. Il tape doucement sa main contre le matelas, m'incitant à venir m'allonger auprès de lui. Cette fois, je n'hésite pas. Je retire mes chaussures et grimpe sur le lit mais je ne m'allonge pas. Je reste assise, appuyée contre le mur, fixant la fenêtre ouverte.
- Tu n'as vraiment pas l'intention de me dire ce qu'il t'est arrivé ? tenté-je.
- Crois-moi, tu n'as pas envie de savoir.
- Détrompes-toi.
Je me tourne vers lui. Nos regards se croisent et je plonge dans ses iris si sombres, à la recherche de la moindre information.
- Pourquoi j'ai l'impression que tu m'analyses ?
- Peut-être parce que c'est ce que j'essaye de faire.
Il se redresse pour s'installer dans la même position que moi. Ce simple geste le fait grimacer et je ne peux m'empêcher de me sentir mal pour lui. Ce doit être vraiment douloureux, je n'aimerais pas être à sa place et je n'ose pas imaginer ce qu'il a dû ressentir en recevant les coups.
- Fais pas ce genre de trucs avec moi, me réprimande-t-il.
- Quels trucs ?
- Tout ça, s'agace-t-il en effectuant de grands gestes avec ses mains. M'analyser et que sais-je d'autres. Je n'ai pas demandé une consultation, Harmonie. Je te veux toi, ma jolie blonde qui ne boit pas d'alcool et qui rentre dans mon jeu, pas la psychologue en devenir.
- Je ne le ferais pas si tu me disais simplement ce qui t'est arrivé, soupiré-je. Ton état est inquiétant.
- Je me suis battu avec des amis à cause d'un truc à la con. C'est bon ? On peut passer à autre chose maintenant ?
Je hoche la tête et il se rallonge, les yeux rivés au plafond. Il a menti. Je le sais. Je l'ai vu.
Je m'allonge à l'autre bout du lit, dos à lui. Il a raison. Je ne devrais pas chercher des informations qu'il ne souhaite pas me donner. S'il n'a pas envie de parler, je ne peux pas le forcer à le faire parce que voilà ce qui arrive quand on fait pression : les mensonges remplacent la vérité. Et je le sais, je l'ai appris, il est préférable de faire face à un silence plutôt qu'à un mensonge.
Il me tourne autour, il me veut dans son lit et si je m'autorisais à lui donner ce qu'il souhaite, je voudrais la même chose. Juste nos deux corps, l'un contre l'autre. Un moment de plaisir, sans prise de tête. Je ne peux pas commencer à tisser une quelconque autre relation avec lui. Si je m'intéresse à ses problèmes, comme une amie ou comme une psy, peu importe, je ne pourrai plus le laisser partir avant de le savoir en paix. Ce n'est pas envisageable. Je me suis toujours promis de ne pas jouer à la psychologue avec mon entourage. Pas de cette manière en tout cas.
- Tu comptes faire comme si tu ne mourrais pas d'envie de me sauter dessus encore longtemps ?
Je sursaute légèrement lorsque sa main entre en contact avec ma peau. Il repousse doucement mon t-shirt et dessine des petits cercles sur ma hanche. Je ferme les yeux et prends une longue inspiration afin de calmer les battements de mon cœur qui se sont affolés.
- Aussi longtemps que tu seras dans les parages.
- Pourquoi tu fais ça ?
- Pourquoi je fais quoi ?
- Te mentir à toi-même, refouler tes désirs. Pourquoi est-ce que tu te prends autant la tête ?
Je soupire et retire sa main de ma hanche. Je me relève, remets correctement mon t-shirt et quitte le lit en quatrième vitesse.
- Harmonie..., soupire-t-il. Pourquoi est-ce que tu refuses de simplement passer un bon moment ? Pourquoi t'obstines-tu à rendre ça si compliqué ?
- Parce que tout ne peut pas toujours être simple, Chase. C'est ainsi.
- Tu te trompes.
Je le regarde se relever avec de grosses difficultés. Si je voulais le fuir, je n'aurais aucun mal à le faire. Il n'aurait aucune chance de me rattraper. Mais je n'en fais rien. Je reste là, attirée comme un aimant par ce mec qui se rapproche dangereusement de moi. Son corps frôle le mien et au lieu de reculer, je passe mon pouce sur sa tempe abîmée.
- Pourquoi tu luttes ? Mets ton cerveau sur pause et laisse ton corps faire ce qu'il a envie de faire, chuchote-t-il au creux de mon oreille.
Je plonge mon regard dans le sien, le souffle court. Ma main glisse le long de sa joue, de son cou et mes doigts courent sur son torse. Sa respiration s'accélère légèrement et je ferme un instant les yeux. Lorsque je les rouvre, son visage est si près du mien que nos lèvres se touchent pratiquement. Et soudainement, il disparaît dans le noir et la sonnerie du téléphone résonne en boucle dans ma tête, inlassablement, avant que le son ne soit étouffé puis cesse.
- Hé ! Est-ce que ça va ?
Je prends une grande inspiration, comme lorsqu'on sort la tête de l'eau après avoir plongé de longues secondes et ses yeux sombres ainsi que sa chevelure brune en bataille réapparaissent. Je m'écarte vivement de Chase, brûlée par les flammes qu'il a ravivées, par les souvenirs qui me consument.
- Tu peux dormir ici si tu veux. Je prendrai le canapé, soufflé-je, confuse.
Je tourne les talons et quitte la chambre aussitôt, sans me retourner, malgré les appels de Chase. Quelle idiote ! Comment ai-je pu être aussi naïve ? Comment ai-je pu croire qu'il était différent, que je pourrais me laisser tenter ? Comment ai-je pu croire que j'oublierais tout entre ses bras ? Je suis stupide et je dois me ressaisir. Chase ne réparera pas les pots cassés, bien au contraire, il ne fera que les briser davantage. Il va les piétiner et il serait temps que mon corps assimile les informations comme mon cerveau l'a fait. La folie des parties de jambes en l'air, c'est terminé. Terminé.
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Hello ! 👋🏻
J'espère que vous allez bien et que vous avez passé une bonne semaine ! 😊
Chase a esquivé les questions d'Harmonie, mais elle n'est pas dupe. Elle a décidé de se tenir éloignée de lui, mais y parviendra-t-elle ? Ou va-t-elle faire davantage de recherches sur notre beau brun ?
Je vous avoue, j'ai adoré écrire les petites répliques de Lexie. Je crois qu'elle va intervenir beaucoup plus souvent. 😂
Qu'est-ce que vous en dîtes ?
À très vite pour la suite ! ❤
Bon dimanche 😘
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