POINT DE VUE LIAM
Voilà maintenant deux semaines que Zayn est revenu et son état s'améliore à vue d'œil. Bien qu'il soit toujours pris de douleur à la tête, il n'a plus de vertige et ne passe plus son temps à dormir, sans oublier le fait qu'il soit de nouveau le Zayn irritant et hostile que j'ai connu il y a quelques semaines.
Le moins qu'on puisse dire c'est que notre relation n'est pas parfaite, loin de là. Il passe son temps à râler, à me rappeler constamment mes défauts et surtout mes erreurs. Quant à moi, je ne peux plus le regarder sans avoir envie de lui flanquer la volée de sa vie.
En une semaine on a dû se prendre la tête une vingtaine de fois et je ne parle pas du nombre de coups que je me suis pris et que je lui ai mis. Un soir, c'était très tendu entre nous et je voulais sortir prendre l'air. Mais alors que j'allais franchir la porte, Zayn à prononcer LA phrase de trop.
-C'est ça sort, et n'oublie surtout pas que j'ai tué ton pote !
Je me suis retourné et les coups ont fusés alors qu'il continuait de me provoquer à ce sujet.
Je mentirais si je disais que le frapper ne me faisait pas un bien fou, ça me permet de me défouler et d'évacuer tout ce que je garde en moi mais aujourd'hui j'en ai assez et je ne souhaite qu'une chose c'est que toutes ces tensions s'apaisent.
Quand Zayn revient de sa pause cigarette sur le balcon de la chambre – seul balcon de la maison – je lui tends une bière puis le regarde avant de me lancer.
-Écoute, on est parti d'un mauvais pied tous les deux et je sais que ce n'est pas simple tout ça mais j'aimerais que ça change, je n'en peux plus de ces engueulades.
-Laisse tomber, je te détesterais toujours. Dit-il en ouvrant sa bouteille à l'aide de son briquet.
-Je sais, et moi aussi crois-moi, mais on est là pour un moment, moi je veux t'aider et toi, même si tu ne le reconnais pas, tu as besoin de moi alors faisons en sorte que les tensions s'apaisent un minimum, trouvons un terrain d'entente !
-D'accord, dans ce cas je veux plus de cigarettes.
-Tu fumes déjà beaucoup Zayn...
-Et alors ? Tu préfères que je te demande de me trouver de la beu ou de la coc ?
-Hors de question.
-On t'a déjà dit que tu n'étais pas drôle comme mec ?
-Je ne vois pas ce qu'il y a de drôle à se pourrir la santé.
-Dis le gars qui fume presque autant que moi et qui se shoot à la morphine. Tu crois que je ne le sais pas ?
Ok il marque un point, mais comment est-il au courant de ça ? Je fais toujours en sorte de me cacher justement pour éviter ce genre de situation. Je pourrais nier, mais s'il le dit c'est que ses sources sont sûres.
J'ai commencé en arrivant ici, en fait quand Zayn est parti. Ça m'aidait à surmonter toutes mes pensées, tous mes souvenirs et puis c'est devenu quotidien parce que j'ai beau essayer d'oublier toutes les horreurs que j'ai connu jusqu'ici et la mort de Niall, je n'y arrive pas, je revois sans cesse les mêmes images, celle de mes hommes aux membres éparpillés dans les tranchées, celle du blond s'effondrant après le tir de Zayn...tout ça me hante et ne fait que me rappeler sans cesse que je suis le seul responsable de ces tragédies.
-Oublie ça tu veux. Répondis-je simplement.
-Oh que non, si tu veux qu'on vive en parfaite harmonie, fais au moins en sorte que l'on soit sur un pied d'égalité, tu as ta morphine, je veux ma beu.
Je lève les yeux au ciel tout en soufflant puis quitte le salon pour aller dans ma chambre où je me laisse tomber sur mon lit.
Ce gars n'est vraiment pas croyable, à croire qu'il fait exprès de me rendre dingue alors qu'il me semble avoir été cool avec lui jusqu'ici. Il ne fait aucun effort malgré mes nombreuses tentatives pour arranger les choses et je me demande si en respectant sa condition il respectera la mienne.
Après un court temps de réflexion, je sors mon portable de ma poche et cherche un contact : Benoît.
Par chance, j'arrive à décrocher un rendez-vous avec lui ce soir, un rendez-vous qui changera peut-être le cours des choses. Croisons les doigts.
POINT DE VUE ZAYN
Des fois je me demande si je ne suis pas trop méchant et c'est toujours la même réponse qui en ressort : Non. Je ne laisserais en aucun cas le militaire prendre le dessus sur moi et me diriger, et puis je dois avouer que le voir en rogne est vraiment jouissif.
J'ai conscience qu'il fait beaucoup pour moi et que sans lui je serais déjà mort depuis un moment mais est-ce une raison pour lui lécher les pattes et suivre chacun de ses ordres ? S'il fait tout ça c'est qu'il le veut, je ne lui ai rien demandé.
Ça me fait rire quand je l'entends dire qu'on est là pour un moment, lui peut-être, mais pas moi. Dès que j'en ai l'occasion et l'argent – que je sais où trouver – je me casse d'ici, et rien à foutre de savoir si je dois telle ou telle chose à ce merdeux, je me casse, point. J'aurais pu partir aujourd'hui ou même les jours précédents mais pour quoi faire ? Me retrouver comme il y a quelques semaines ? Non, je préfère attendre qu'il baisse sa garde, comme ça, en attendant j'ai tout ce que je veux – ou presque – j'ai un toit, de la bouffe à volonté et peut-être que d'ici quelques jours j'aurais réussi à lui prendre ses sous voire même sa jeep, c'est tout bénef pour moi !
On a passé la journée chacun de son côté, lui dans sa chambre et moi devant la télé à manger des paquets de chips. Et puis en soirée Liam est parti, il a quitté la maison sans même m'adresser un mot. Je ne vais pas m'en plaindre, au moins j'aurais la paix, mais je me demande vraiment où il va comme ça. J'ai beaucoup hésité à le suivre et puis je me suis dit qu'il n'en valait pas la peine et que le film que j'ai commencé est bien plus important.
J'ai fini par oublier son départ, jusqu'à ce que la porte s'ouvre. Liam entre et se dirige vers moi avant de me tendre un sachet assez gros plein d'une plante que je reconnais très bien.
Un petit sourire prend place sur mes lèvres alors que je fixe ce sachet. Je n'arrive pas à croire qu'il ait fait ça, ça me choque presque mais je suis content qu'il ait accepté. Si je cédais à l'envie, je serais déjà parti en courant pour me rouler un bon petit joint bien garni mais il a fait un effort, à moi d'en faire de même. A ma manière.
-Finalement tu es plus cool que ce que je pensais !
-Tu as vu ça ! Mais ne t'y habitue pas, tu n'auras que ça avant un très long moment.
-C'est déjà pas mal ! Tu mériterais que je te fasse un gros bisou !
-Non merci, je viens de manger, je n'ai pas envie de gaspiller mon repas.
-Oh trop d'humour en toi !
Le sourire que je vois sur son visage me fait du bien, pendant quelques minutes, j'avais l'impression d'être avec un bon pote, pas avec celui à qui j'ai envie de refaire la face sept jour sur sept. Et puis ce sourire...il est magnifique. Je me demande si ce n'est pas le bon moment pour tenter une approche...Il n'y a qu'une façon de le savoir !
-Sérieusement, tu ne veux pas que je te fasse un bisou ? Demandais-je en me levant pour me rapprocher doucement de lui.
-Maintenant que tu le dis...
Mon dieu, ais-je bien entendu ? Et il l'a dit d'une façon tellement sensuelle ! A ma grande surprise il se rapproche de moi, d'une lenteur presque douloureuse. Je peux sentir son souffle frôler mes lèvres puis l'une de ses mains vient se placer dans mes cheveux. J'entrouvre les lèvres, prêt à le recevoir, à goutter enfin à sa bouche si fine et si attirante. En un millième de seconde je suis transporté dans un autre monde, un monde où il n'y a que lui, moi et l'odeur de son parfum qui nous entoure. Et puis, sans que je m'y attende, une douleur affreuse apparaît à l'arrière de ma tête en même temps que Liam dérive ses lèvres. Il me tire violemment par les cheveux avant de venir souffler à mon oreille.
-Désolé fillette, tu ne m'attire pas.
C'est presque un choc, mon ego prend un sacré coup, moi qui pensait que c'était enfin gagné, je dois dire qu'il me déçoit. Il veut la jouer comme ça ? Très bien, nous verrons qui va gagner à ce petit jeu. Pour ce soir je ne fais rien de plus que de lui lancer un regard noir tout en l'insultant d'enfoiré. Pour seule réponse il me fait un sourire énorme avant de quitter le salon pour aller dans sa chambre.
Plus que jamais je vais avoir besoin de ma drogue pour faire passer cette frustration qui est au plus haut point. J'aurais tellement aimé savoir quel goût il a, et pas seulement au niveau de ses lèvres. Mais ce n'est que partie remise, et la prochaine fois c'est moi qui lui fera un grand sourire victorieux.
POINT DE VUE LIAM
Je suis tellement fier de moi, même si je regrette de ne pas avoir eu de caméra pour immortaliser ce moment. Il était tellement à fond dedans, les yeux fermés, la bouche ouverte et le cœur battant la chamade. Ça m'a fait tellement rire, Zayn serait-il plus facile à manipuler que je le pensais ? Dans tous les cas il n'aura jamais ce qu'il veut.
Pourquoi ? Pas parce qu'il ne m'attire pas, au contraire, c'est un très bel homme et il dégage quelque chose de fort mais nous ne sommes pas compatibles. C'est comme l'essence et un briquet, les deux séparés ne représentent aucun danger mais ensemble, cela produit une explosion qui est loin d'être agréable et quoi qu'il arrive, quoi que l'on puisse faire, les deux seront toujours incompatibles. Alors Zayn a beau être bâti comme un dieu, il n'en reste pas moins un abrutit de première qui aime tuer et qui a tué énormément de gens dont mon meilleur ami. Alors oui, je suis prêt à l'aider, à faire autant d'effort qu'il le faudra pour que ça fonctionne mais je garderais toujours une certaine distance.
Après avoir pris une douche, je me couche, imaginant déjà Zayn frustré, et en train d'empester mon salon avec sa merde. J'espère au moins qu'il aura l'intelligence d'ouvrir les fenêtres.
De mon côté, je n'ai étrangement pas besoin de ma dose de morphine ce soir, je me sens mieux, plus serein. Je sais que ce n'est qu'éphémère mais c'est déjà une bonne chose. Ce faux baiser aura finalement réussi à me détendre, dieu sait ce qu'un vrai baiser aurait comme conséquence.
Aucune, parce que ça n'arrivera jamais.
[...]
Une fois de plus c'est un bruit violent provenant du rez-de-chaussée qui me retire de mon sommeil, non pas du verre, quelque chose de plus gros, qui a claqué sur le carrelage. Je me précipite en bas puis je vois le tabouret de bar au sol et en m'approchant un peu plus, c'est Zayn que je vois, le corps tremblant si fort que je me demande si ce n'est pas des convulsions. Je m'agenouille rapidement à ses côtés relevant son buste de façon à l'asseoir mais il n'a aucune réaction, pourtant je suis sûr qu'il est conscient.
-Zayn ! Réponds-moi s'il te plaît !
Inquiet, je le positionne sur le côté puis je vais rapidement chercher une serviette que j'imbibe d'eau froide.
En revenant au salon, je remarque que ses convulsions ont cessées. Je dépose tout de même la serviette sur son visage brûlant puis je lui mets des petites tapes sur ses joues afin de le faire revenir à lui.
-Zayn ! Zayn tu m'entends ?
Sans que je m'y attende, Zayn se relève d'un seul coup avant de me plaquer au sol et de se mettre à califourchon sur moi. Je mets plusieurs secondes avant de comprendre que tout ça n'était que du cinéma pour que Monsieur puisse se venger, il aurait pu directement venir dans mon lit ! Quoi que non, c'est très bien comme ça. La situation aurait pu être drôle, c'est vrai, en tout cas pour lui ça à l'air de bien le faire marrer mais moi non, j'étais inquiet pour lui.
-Putain t'es vraiment con, tu m'as fait peur !
-Oh, l'inaccessible Liam se ferait-il du souci pour moi ?
-Je ne voulais pas avoir à ramasser ton corps pour le mettre à la poubelle, vu ton poids ça aurait été dur.
-Tu me traite de gros là ? Dit-il avec un sourire charmeur.
-Tu comprends vite c'est bien. Maintenant lâche-moi ! Dis-je plus sèchement.
-Regarde ce que j'ai trouvé dans tes affaires !
Il tend une main sur le côté avant de sortir des menottes.
-Zayn, je te jure que si tu les utilise je te tue !
Il me fait un grand sourire puis s'empare de mes mains. J'essaie de me débattre mais son poids sur moi m'empêche de bouger. C'est qu'il est costaud ce métis, fin mais costaud, et je ne fais clairement pas le poids face à lui dans cette position. Il attrape l'une de mes mains qu'il menotte, puis fais le tour du pied de bar avant de venir menotter ma seconde main, m'empêchant complètement de bouger.
-Je vais te tuer ! Crachais-je.
-Moi je ne pense pas, tu vas voir tu vas vraiment aimer ce que je vais te faire.
Tout en gardant les yeux rivés sur moi, il soulève mon tee-shirt, un sourire pervers sur le visage, puis se penche jusqu'à ce que ses lèvres atteignent ma peau. Il fait délicieusement glisser sa langue sur mon torse, déposant sur sa route quelques baisers.
Je prends sur moi pour ne pas laisser échapper un gémissement alors que sa langue vient caresser mes tétons. Je garde un visage neutre, même agacé, espérant que mon manque de réaction le fasse arrêter. Mais ce n'est pas le cas, au contraire, il me regarde en souriant puis continus ses caresses tout en ondulant ses hanches, frottant ainsi son bassin contre le mien.
Je dois reconnaître que ça fait naître en moi un désir énorme et puis, plus j'y pense puis je me fais honte. Il a le dessus sur moi et je ne réagis pas, je ne tente rien, le laissant faire tout ce qui lui chante. Mais il apprendra très vite que je ne suis pas du genre à le laisser gagner, même si c'est bon, tout ce dont j'ai envie pour le moment c'est le faire dégager de là et lui en coller une. Désormais, ce n'est pas du désir que je ressens mais de la colère. Il va me le payer.
Seulement je ne suis pas dans une position où je peux reprendre le dessus, il faut que je trouve quelque chose pour qu'il me détache.
Je ferme les yeux quelques secondes, le laissant continuer ses gestes puis je commence à émettre un gémissement, puis un deuxième et le sourire que je vois sur ses lèvres me prouve que je suis sur la bonne voie.
-Oh putain Zayn...embrasse-moi ! Tentais-je.
-Pour que tu me mettes un coup de boule ? Non merci, je commence à te connaître ! Sourit-il.
Ok, il est plus intelligent que prévu. Comment a-t-il deviné ? Me revoilà maintenant dans la même situation qu'il y a quelques minutes, complètement désemparé et impuissant.
-Zayn, je te jure que si tu ne me détache pas tout de suite je te fais la peau ! Dis-je en tirant sur les menottes comme si elles allaient se briser.
Évidemment ce n'est pas le cas.
-Tu sais que plus tu t'énerve plus tu m'excite ?
Je vais lui faire bouffer son sourire de psychopathe. Ce n'est pas possible d'être aussi con que ça !
-Zayn ! Criais-je.
-Hum...oui continus comme ça !
Ok c'est bon j'abandonne. Je ne fais de toute façon pas le poids face à un déséquilibré dépravé. Je n'ai plus qu'à attendre qu'il se lasse de cette situation en espérant qu'il n'aille pas plus loin, sinon je jure devant dieu que sa jolie tête deviendra de la pâté pour chat.
Malheureusement il y a une chose à laquelle je n'avais pas pensé alors que lui semble très attentif à ça.
Mon érection.
Je ne pensais pas qu'il me ferait autant d'effet, surtout que j'ai plus envie de lui arracher les yeux que de continuer ce petit jeu auquel il est le seul participant. Enfin je crois. Quoi qu'il en soit, il ne doit pas se faire d'idée, je mets ça sur le simple compte que je n'ai pas eu de rapport depuis un moment et que cette érection est venue comme un...automatisme.
Il continu un peu, faisant grossir un peu plus ma virilité puis il s'arrête d'un seul coup, tout sourire.
-Parfait, c'est ce que je voulais.
Il se relève et se poste devant moi l'air victorieux.
-Détache moi espèce de taré !
-Avoue tu as aimé !
-Détache moi ! Criais-je énervé au plus haut point.
Il sort une petite clé de ses poches puis la mets dans son caleçon tout en riant sadiquement.
-Si tu la veux il faudra venir la récupérer et étant donné que tu n'as plus de main disponible, il faudra que tu fasses ça avec la bouche !
-Crève !
-Très bien.
Il se dirige vers le canapé puis s'y allonge comme s'il allait dormir.
Je n'y crois pas, ce gars est vraiment cinglé, je préfère encore rester là toute la nuit plutôt que de faire ce qu'il demande.
Je souffle puis essaie de trouver une position un peu plus confortable mais le carrelage me gèle le dos.
-Zayn...s'il te plaît. Dis-je doucement en espérant qu'une vague de sympathie le traverse.
Mais rien.
Je n'ai plus qu'à me résoudre à dormir ici.
Après presque une heure à essayer de m'endormir, je réessaie de l'appeler. Je n'en peux vraiment plus, j'ai froid à en crever, mon nez coule et j'ai maintenant mal à la tête.
-S'il te plaît, j'ai froid...dis-je tremblant.
J'entends du mouvement sur le canapé puis Zayn refait son apparition.
-Ça aurait pu être super si tu avais tenté le coup.
Il sort la clé de son caleçon puis me détache.
-Tu as de la chance que j'ai un cœur.
-Je n'en suis pas si sûr.
Je me frotte les poignets puis me lève avant de lui mettre une gifle dans laquelle j'ai placé toute mes forces encore en stock.
Son corps pivote de quatre-vingt-dix degrés, il fait une pause de quelques secondes et se tourne vers moi.
-Ce n'est pas sympa ça.
-Parce que tu crois que tu l'as été ? Dis-je toujours énervé.
-Je voulais juste essayer de te décoincer un peu.
-Et ben n'essaye plus si tu tiens à ta vie.
-Pourtant ton corps avait l'air d'aimer.
-Tu as mal vu c'est tout.
-Oh que non, je sais ce que j'ai vu et je peux même dire que tu as un bon gros paquet sous ce bout de tissus. Dit-il en touchant mon short qui me sert de pyjama.
-Vire ta main !
-Sinon ?
Je sers les dents puis, sans vraiment connaître la raison de mon acte, je me jette sur lui, non pas pour le frapper mais pour l'embrasser. C'est ce qu'il voulait non ? Peut-être qu'après ça il me foutra la paix.